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 Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé

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Michaël Z. F. Riddle

Michaël Z. F. Riddle


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Date d'inscription : 12/04/2012

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MessageSujet: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyJeu 12 Avr - 20:18

« Revenge is a dish best served cold »
Michaël Z. F. Riddle
• Noms → Fidgerald Riddle
• Prénoms → Michaël Zen ( ==> Insérez ici un "lol" d'ironie pure à propos du second.)
• Sexe → Masculin, aux dernières nouvelles ~
• Âge → 24 ans, déjà ♪
• Nationalité → Monsieur est un franco-britannique expatrié ♫
• Sexualité → ... Avant de penser à ça il faudrait avant tout qu'il ne soit plus
obnubilé par ses envies de vengeances et arrête aussi de s'endormir un
peu partout, isn't it?
• Profession → Chanteur à succès.
• Groupe → Dollars & Saïka ~ (Civils, aussi?...) Je sais paaaas ;w; Je vais ou Messieurs/Dames les gens du Staff? *paumée d'la life²*
• Rang → Glory to the pinky hairs! ♥♪

• Surnom → J'en ai trop °0°
• Âge → 21 balais poussiéreux, déjà ~
• Personnage sur l'avatar → VY2 des Vocaloid
• Comment as-tu connu le forum → Par Google&Seiki (Que je remercie, au passage, pour m'avoir permis de changer de perso' en cours de route - luv ya ♥- vu que l'ancien ( Nozomi Yosora ) ne m'inspirait plus du tout je dois dire.)
• Ton avis dessus →
Joli forum, beau design, même si je ne suis pas fan de la nouvelle fiche de présentation, j'avoue. Par contre l'effet voilé sur l'avatar est badass! *bave*
• Et le règlement →
Validé par Al, LOGIIIIQUE 8D
• Autres choses à dire →
J'essayerais d'être aussi présente que possible avec ma deuxième année de BTS °^°

Physique
Si si, ce gars tient l'alcool! Saké&Vodka Powa ♥

*Entrée en scène de la voix off, qui sera l’esclave des descriptions physiques et mentales de ce « cher » gars au nom à rallonge.*

Ahin, merci de me rappeler mon calvaire à venir tiens, vous êtes des amours. « Lol ». Voilà, ça résume tout, je crois.
Bon ! La première chose à savoir, c’est que je n’ai pas choisie de travailler avec ce rosé comme sujet hein, j’ai été « commise d’office » dira-t-on. C’est ça, comme les avocats pour les criminels pour qui on ne peut plus rien ou presque ! Et le premier qui fait l’allusion à une quelconque proximité avec une péripatéticienne, je le flambe comme une banane, capish ?! Il y a des limites à ma sympathie tout de même ! Travailler, je veux bien, mais dans de bonnes conditions sinon rien ! Déjà que ce chanteur à la manque a fait fuir tous mes prédécesseurs, je vous serais reconnaissante de ne pas me compliqué davantage la tâche ! Merci… Bien, commençons.

La première chose que vous remarquerez chez Michaël, au prorata de la populace japonaise, c’est que monsieur les domine de vingt bon centimètres. L’européen culmine à un mètre soixante-dix-neuf et demi – oui, en général je suis gentille et j’arrondie au centimètre supérieur, mais lui il m’a gonflé !- ce qui est tout de même respectable pour un jeune homme de son âge en pleine santé. Cinquante-six kilos sur la balance – ouais par contre, là, j’arrondie, ahah – et pas un poil de graisse en trop sur son corps ! Ce damoiseau est bien constitué, avec rien en trop nulle part, et rien en manque. Et pourtant, lorsqu’on le voit au moins torse nu, on ne peut s’empêcher de penser qu’il a une sale tendance à être maigrichon, le bonhomme. En réalité, c’est surtout que le développement de sa musculature lui on fait prendre en masse, mais a contrario, il n’y a pas grand-chose d’autre sur sa carcasse. En clair, on peut dire qu’il est, pour parler le « d’jeun ‘z », un mec « bien foutu » ; voir « TROP MEGA BEAUUUUUU ! » si l’on s’attarde sur les commentaires tout sauf constructifs de ses groupies. Mais bon vu qu’elles ont pour but de lui faire toutes les éloges du monde, j’ai décidé de zapper leurs avis ! Et oui, c’est comme ça, c’est moi qui décide ici, nom d’un chien !

Bref, passons. Il est vrai, et ça, même moi je ne puis le nier, que Michaël a un joli minois. Attention, il faut comprendre que c’est ici la seule chose sympathique que je serais amené à lui dire alors ouvrez bien vos oreilles et vos yeux ! Béni par Mère Nature, ce gus a hérité de sa mère ses traits fins et de son père de grands yeux dans lesquels ont pourraient aisément se noyer… S’ils ne donnaient pas l’impression d’être « deux de tension » une fois sur une. Ils sont beaux pourtant, ses yeux. Une couleur chatoyante hypnotique avec une base émeraude tirant vers le jaune dès lors que la lumière ambiante y fait pénétrer ses rayons… Non, vraiment, on n’a pas de mal à comprendre comment il arrivait à séduire autant de filles dans sa jeunesse, cet imbécile heureux.

Concernant le reste de son corps et bien… Autre détail marquant, ce gars se teint les cheveux en rose bonbon. D’aucuns diront que c’est là l’expression d’une homosexualité refoulée ou au contraire trop assumée – ça dépends de la personne yaoïste qui dresse le portrait, enfaite – et quelques mauvaises langues parleront de caprices d’adolescent sur le retour alors qu’il a passé l’âge depuis longtemps. Il faut savoir qu’il ne s’agit ni de l’un ni de l’autre. Pour dire vrai, c’est davantage pour ne pas oublier son but, ses tenants et ses aboutissants qu’autre chose. Sa petite sœur aimait à se colorer les cheveux en rose avant de disparaitre brutalement, alors, pour « honorer » en quelque sorte, sa mémoire, il a fait de même. Sans doute pour faire passer un message à ceux qu’il traque, aussi ; L’air de dire « Au cas où vous auriez oublié pourquoi je vous en veux, regardez mes cheveux. ». Dommage, son brun naturel est beau aussi, et il pourrait l’exploiter bien mieux que sa coloration, mais bon, que voulez-vous, on ne fera pas d’un âne un cheval de course.

Avant de conclure et de vous laisser découvrir plus de cet être à part du reste en cours de RP, il faut souligner que sa peau, au teint laiteux parfaitement uniforme, sans aucun grain de beauté, bouton ou cicatrice, est d’une douceur pour le moins particulière. Tout le monde – sauf moi, hein, je n’oublie pas ma vocation première non plus !- s’accorde à dire que son toucher est agréable, bien que ça fasse bien longtemps déjà que nul n’est passé sous ses doigts. D’ailleurs, pour parler de ceux-là, il faut savoir que Michaël possède des mains d’artistes. Quo ide plus logique lorsque l’on commence sa vie en s’exerçant aux arts avec passions ? Le fait d’avoir pratiquer pendant des années le dessin avec acharnement lui a bâti des phalanges longues mais souples, bien qu’elles ne soient guère épaisses. Sur une personne avec une morphologie différente de la sienne, sans doute ce « détail » aurait dégouté plus qu’autre chose ; Mais pas sur lui – à mon plus grand malheur, d’ailleurs – qui porte sur ses épaules la tendance inverse, enfaite. Pour simplifier les choses, disons qu’il a été bien trop gâté par la vie au niveau du physique, comme ça tout le monde est d’accord et je n’ai pas à continuer ce job idiot plus longtemps !

Concernant ses habitudes vestimentaires, Monsieur n’est pas chiant à ce propos – tiens, miracle, enfin un sujet sur lequel il ne pigne pas sans arrêt…- et pourra, en fonction de ses humeurs – ah bah oui, vous vous attendiez à quoi ? A ce qu’il n’y ait pas de contrepartie ? Que nenni ! Si jamais une telle chose arrive un jour avec lui, c’est … que vous vous serez trompé de personne- porter aussi bien un smoking bien taillé qu’un survêtement ample et cinq fois trop grand pour lui – très utile pour fuir les clans de groupies enflammées.

Voici maintenant la fin de notre émission, je vous laisse le plaisir d’en savoir plus en cours de rencontre avec lui ; En attendant, rendez-vous au prochain épisode, messieurs-dames ! - Chose qui arrivera plus vite que je le souhaiterais, bizarrement, je sens… PAUVRE DE MOI !


Mental
La première chose que vous vous direz surement en partageant une conversation de plus de trente secondes avec cet énergumène aux cheveux roses couleur papier toilette – et non rassurez-vous braves gens, je ne me ferais pas frappée pour la simple et bonne raison que je suis une voix off de ce récit ! Je demeure donc immatérielle et insensible à ce genre d’attaque déloyale !- C’est « Mais quel caractère de merde ! ». Et soyons honnête, en soit, vous n’auriez pas tout à fait tort. A vrai dire, vous seriez dans le vrai le plus total.

Oui, Michaël a mauvais caractère - au moins autant qu'il et flegmatique d'ailleurs-, et ne se gêne pas pour assumer ce dernier. La disparition de sa sœur a fait que son tempérament doux est devenu aussi aigre qu’un vin de mauvaise qualité et qui aurait fermenté trop longtemps – du même genre que celui de Jojo dans Banal Fantasy lorsqu’il retrouve une bouteille de Côte du Chartreux 2345 dans les entrailles des montagnes. A vrai dire, ses motivations de vengeances y sont également pour beaucoup. Le fait est qu’il reste pour l’heure persuadé que ce sont les écharpes jaunes les responsables du carnage qui lui a ôté les deux personnes les plus importantes de son existence. Depuis lors, il ne démord pas de vouloir démanteler ce réseau de, je le cite « petits gamins bouseux et sans intérêts » et de tabasser, au passage – sinon c’est pas drôle, vous en conviendrez – un maximum de ses membres, histoire de passer ses nerfs sur autre chose que son punchingball de boxe.

C’est d’ailleurs pour cette raison plus qu’une autre qu’il a rejoint les Dollars. Ou plutôt, qu’il n’a pas refusé l’invitation qu’on lui a envoyé par sms, un jour ou il n’allait pas tarder à monter sur scène. Mine de rien, bien que flemmard, il en connait un minimum sur les gangs pour savoir que les Dollars sont une faction « ennemie » des écharpes jaunes qu’il a tant dans le collimateur. Il espère ainsi pouvoir utiliser à bon escient cette pseudo appartenance à un regroupement pareil et mener à bien ses projets, si sanguins soient-ils. Chercher à avoir le maximum de cartes en mains pour réaliser ses desseins, c’est un objectif qu’il s’est fixé depuis « ce » jour. Et il ne lâcher pas ‘affaire de sitôt, n’ayant pas encore trouvé une motivation suffisante pour balayer d’un simple revers de la main cette gangrène sentimentale qui le ronge petit à petit. Sans doute la chance fera en sorte qu’il mette la main dessus un jour. Peut-être. Ou pas.

Mais passons, car mine de rien on s’éloigne facilement avec ce gars-là. Et puis si je continue dans l’obscur, il va passer pour le torturé de base des mangas et autres séries TV dont le héros est toujours au cœur de situations passionnelles – et conflictuelles, en plus- alors que ce n’est pas le cas ! Michaël n’est pas si surfait que ça tout de même ! Bref ;

Outre le fait qu’il ne soit pas des plus facile à vivre, il faut rajouter que Monsieur est un flemmard doublé d’un dormeur invétéré – on applaudit le collectionneur des bulles sur le bulletin semestriel de math’, s’il vous plait ! Avec le temps, il a acquis la capacité rare mais ô combien inutile – à moins que vous ne parveniez à lui trouver un but d’existence ? – de parvenir à s’endormir absolument partout où il est susceptible de se poser ! D’une branche d’arbre a un bureau jonché de paperasse en passant par un placard ou un mur, tout y passe sans problème ! Dormir ainsi ce n’est ni une passion ni même une religion pour lui, ça va au-delà de ça ; C’est une partie intégrante de lui, à ce niveau-là !

Puisque l’on s’attarde sur ses passions, il faut souligner que le jeune homme dont nous dressons ici un portrait pour le moins peu flatteur – oui oui merci je mets beaucoup de cœur à l’ouvrage ! – est un féru de dessin et graphisme ; Il envisageait même d’en faire son métier si la tragédie n’avait pas frappé son quotidien. Jamais sans sa tablette graphique a portée de main, il y fait courir son stylet dès qu’il en a l’occasion et n’oublie pas de surfer sur internet par la même occasion – vive la technologie japonaise qui poutre tous les modèles de tablettes européennes, MWAHAHAHHA ! Pour checker les dernières vidéos du Joueur du Grenier, il n’y a pas mieux, vraiment. Et attention, une fois plonger dans son centre d’intérêt principal, il est difficile de l’en sortir ; Déjà d’une parce qu’il sera très concentrée – ce qui est rare, chez lui…- et qu’en plus il aura la plupart du temps un casque de DJ sur les oreilles afin de se couper totalement du monde et pouvoir dessiner correctement. Qui a dit que l’art rendait sociable, déjà ?

Et encore, s’il n’y avait que ça pour le rendre détestable, ça pourrait passer, mais il faut ajouter autre chose en plus ! Monsieur est provisoirement monté à l’envers niveau communication. Je m’explique. Enfaite, si jamais Zen vous balance à la tronche un « Fous-moi la paix espèce d’enfoiré », ne vous offusquez surtout pas ! C’est une façon pour lui de vous signifier que vous pouvez squatter près de lui sans qu’il ne soit pris d’envie de meurtre sur votre – je suppose hein – charmante personne. En revanche, si jamais un « Ravissant Trésor » s’échappe de ses lèvres alors là je ne puis que vous conseiller de courir le plus loin possible afin de sauver votre peau aussi vite que cela vous est permit. Vous l’aurez compris donc – du moins j’espère parce que décrire ce type c’est déjà chiant pour moi qui ne suis même pas payé, alors si en plus je ne suis pas comprise du premier coup, ou va le monde ?! – chez le Michaëlus Connardus, les insultes sont des mots doux et vice et versa. Mais peu le comprenne – encore heureux, le monde n’est pas masochiste non plus !... Enfin je ne crois pas… - donc il est souvent relativement seul lorsqu’il n’est pas en tournée ou en séance de dédicace.

Il n’a pas directement voulu rentrer dans le « show-business », mais c’était pour lui le seul moyen de mener son enquête personnelle plus loin que ne pourrait le faire les services de police, avec son influence et sa renommée. On déterre l’or là où on le trouve après tout, isn’t it ? Tout ça, cette mascarade, ces chansons, ces accoutrements frisant parfois le ridicule, ce jeu de masques, ces chorégraphies, ce nom de scène emblématique et toutes les fioritures autour, il le fait pour sa sœur ; sa mémoire et tout ce qui peut s’en rapprocher. Car malgré sa disparition, Michaël ne parvient pas à accepter le fait que sa cadette ne soit plus là. Il en est encore au premier stade du seuil pour dire vrai ; « le déni ». Sans doute son comportement acide découle tout de même un peu de là, quand on y regarde de plus prés.

La délicatesse ? Oh oui, bien sûr qu’il l’a connue, fut un temps. En bon franco-britannique, ce n’est d’ailleurs pas ça qui lui manquait, puisqu’il fut un bon séducteur par le passé, ais pour l’heure le tout est en berne – ou en veille, pour ceux qui préfère l’usage de mots de type geek- donc c’est à relayer aux abonnés absent pour le moment. Mais je ne désespéré pas, un jour, j’arriverais à le rendre de nouveau agréable !... Oui, je sais, j’ai du courage à revendre, parait-il. On me l’a déjà dit, oui.

Bien bien, nous pouvons dès à présent clore cette description, je vous laisse dès à présent l’opportunité de découvrir un peu plus du caractère horripilant de ce « p’tit mec » en RP, et vous souhaiter de bonnes fouilles archéologiques ! Quant à moi ? Je pars à la chasse aux T-Rex sur l’île d’Amon ! BANZAIIII !


Histoire
« Mademoiselle, non ! Chargée comme vous l’êtes, permettez que je vous raccompagne jusque chez vous ! »

Et voilà, c’était fait. La demoiselle d’une vingtaine d’années regardait sans comprendre cet individu qui venait de l’abordé sous prétexte que les sacs de courses qu’elle portait présentement dans ses mains paraissaient bien trop lourd pour elle. Drague en mode chevalier servant, pour être plus clair. Bon, pour l’époque, c’était la bonne chose à faire lorsqu’on voulait discuter avec une jeune fille plus de cinq minutes sans passer pour un pervers.

Mais là, tout de même, la situation est hilarante.

Vous vous êtes déjà fait draguer par un Rubicube sur jambes ? Non ? Et bien tant mieux pour vous. Et pas de bol pour la brunette, enfaite. L’homme en face d’elle est vêtu pour le moins de façon… originale, ça, nul ne peut le nier. Un pantalon pattes d’éléphants orange fluo surmonté d’une chemise rose a paillettes bleues, sans doute destinées à attirer le regard plus sur elle que sur les plausibles litres de gomina utilisées pour maintenir vers l’arrière cette chevelure noire ébène. Vive les années quatre-vingt et la Disco Fever qui caractérisait à merveille cette époque-ci.

Elle rit, d’une voix cristalline et claire, laissant ses yeux s’arrondirent sous l’effet de ce qu’elle pense être une blague gigantesque. Sauf que toute cette mascarade était bel et bien sérieuse. Et le bellâtre revint à la charge en insistant quant à son intention première, soit, apporter son aide à la charmante jeune femme. Cette dernière finit par accepter, précisant bien à son homologue masculin que cela ne l’engageait à rien – comme quoi l’être humain est vraiment bien loin d’être devin.

Son appartement regagné, elle remerciât sa nouvelle connaissance – dont elle apprit qu’il s’appelait Michaël Fidgerald-, l’invita à boire un café puis l’entendit jacasser pendant plus d’une heure sur sa vie « passionaaaaante », jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il était très en retard à son rendez-vous avec quelques amis à lui, devant une boîte de nuit très cotée de Saint-Tropez. En se rendant compte de ça, il brancha le turbo, rendit son merci à la jeune femme pour la boisson chaude et entama le sprint le plus long et éreintant de toute sa vie. Du moins, de sa vie de jeune vieux.

Car oui, cet allumé, bien qu’il ne les fasse en aucun cas, avait déjà trente et un ans lorsqu’il rencontra la ravissante Patricia Riddle, de son véritable nom Lucie Duval. La vie avait fait en sorte qu’elle écopa de parents si tyranniques qu’elle ne manqua pas de prendre son indépendance sitôt sa majorité obtenue sur le territoire français ou elle était née et changeât de nom, par la même occasion, en préférant un avec une sonorité qui tromperait suffisamment les recherches de ses géniteurs pour qu’elle ne soit pas retrouvée, jamais .Débrouillarde, elle avait trouvé le moyen de continuer ses études en Université dans le Sud du pays, au cœur même d’une ville connue pour son tourisme de plus en plus florissant alors.

Entre son petit job de serveuse dans un troquet du coin et ses cours, inutile de dire que la vie de cette charmante donzelle était déjà bien encastrée dans une certaine routine, devenant quelque peu pesante, parfois. Fille unique, elle n’avait même pas l’opportunité de rendre visite à une quelconque parenté ; Aussi, de temps à autre, elle restait seule, dans son, bien que coquet, petit studio.

Le destin se mêla de la vie de ces deux jeunes gens qui rien ne rapprochait un tant soit peu – sauf peut-être le fait d’être enfant unique par chez eux. Il était anglais, elle française ; Il adorait faire la fête jusqu’à pas d’heure malgré qu’il eut passé l’âge de ce genre de sortie, elle préférait aux boîtes de nuit l’ambiance calme qu’un bon roman permettait de savourer, et cetera. La liste était très longue, et pourtant, ce n’est pas ça qui empêcha leurs existences respectives de se liées encore une fois, d’une façon beaucoup plus prononcée, cette fois ci.

Ils se recroisèrent le lendemain matin, alors que Patricia sortait de chez elle pour aller se chercher des croissants pour le petit déjeuner. Michaël, quant à lui, s’était lamentablement perdu dans les ruelles de la ville francophone, en voulant retourner à l’hôtel où il résidait depuis quelques jours déjà. A moitié endormi sur un banc public, c’est alors qu’un filet de bave dégoulinait de sa bouche – finissant ainsi d’achever le peu de charisme qu’il lui restait encore après cette soirée de débauche largement alcoolisée – qu’il sentit une main délicate se poser sur l’une de ses épaules.

Levant la tête sans bien comprendre et plissant les yeux – mine de rien la lumière de jour lui cramait les rétines - il mit une bonne poignée de secondes avant de remarquer que la paume en question, celle qui venait tout jute de l’effleurer, appartenait à cet ange délicat qu’il avait eu l’opportunité d’aider la veille. Réalisant cela, immédiatement il s’essuyât d’un revers de manche et voulut jouer les durs en se relevant d’une traitre, sans doute pour faire genre que tout allait pour le mieux mais… Ses jambes ne pouvant plus le porter, il retombât en arrière et passa par-dessus le dos du banc, plongeant ainsi la tête la première – et en arrière- dans les rosiers bourrés d’épines qui ornaient une bonne partie de la cité balnéaire.

La jeune femme laissa échapper un autre rire, mais déchanta en voyant que l’homme ne bougeait plus et n’arrivait plus à se relever. De panique, elle accourut chez un commerçant proche et demanda à ce qu’on appelle au plus vite une ambulance pour ce pauvre imbécile. Une fois cela fait, elle n’eut plus qu’à attendre les secours et, pour une raison qui lui échappait encore, tenu à les accompagner jusqu’à l’hôpital, mentant sur le fait qu’elle connaissait bien le brun alors inconscient sur la civière à l’arrière du véhicule médical. Plus elle le regardait et moins elle avait envie de tourner les talons pour ne plus jamais en entendre parler, pour dire vrai.

Lorsqu’enfin les paupières collantes de l’alcoolisé daignèrent se rouvrir, il ne put que constata qu’un plafond blanc vieillot lui faisait face. Une perfusion dans le bras et un mal de crâne à rendre fou un cheval, tout demeurait quelque peu fou a l’intérieur de son crâne, pour l’heure. Il se jura de ne plus jamais tenter un mélange Vodka-Tequila-Absinthe-Whisky trois fois d’affilé de sitôt. C’était sans doute ce qui avait générer les prémices de sa perte de conscience, du moins le pensait-il.

Puis, comme un enfant pourri gâté, il se mit à rager tout seul, enter les draps inconfortables de ce lit d’hôpital. Pourquoi diable toutes les rues de Saint-Tropez, là où il était originellement venu pour se reposer et se détendre avent de reprendre le boulot, se ressemblaient-elles toutes ?! Ils ne connaissaient pas les panneaux directionnels à tous les carrefours, comme dans son Angleterre natale, les français ? Il fallait croire que non.

La porte de la chambre s’ouvre alors qu’il gesticule de la même manière que le ferait un asticot au bout d’une ligne de pêche. Et qu’elle ne fut pas la surprise du britannique que de voir apparaitre dans l’embrasure de ladite porte, la merveille esquisse qui l’avait sorti d’affaire le matin même ! L’heure était déjà bien avancée, aussi il se demanda pourquoi elle était encore là.

S’asseyant sur une chaise près du lit ou était alité le convalescent, elle lui confiât être resté toute la journée à son chevet, comme si elle s’en sentait obligée. Il faut dire que l’inquiétude se lisait sur son visage comme rarement c’avait été le cas jusque-là. Et immédiatement, Michaël ne sut que dire face à cela. Ses joues rosirent à cette déclaration mais il n’ajouta rien de plus qu’un simple « Merci » perdu entre deux bégaiements.

Souriante, toujours, Patricia proposa alors une pâtisserie a l’alité qui ne se fit pas prier pour accepter. Suite à cela, elle vint lui rendre visite tous les jours, le temps que son hospitalisation se termine –en grand doué qu’il était, Monsieur Fidgerald avait trouvé le subtil moyen de se foutre en l’air les ligaments croisés de son genou droit en tombant à la renverse dans les plantes. Une complicité naquit alors entre eux, et ne fit que se renforcer de jour en jour. Elle pouvait enfin briser la monotonie de sa vie et lui… lui réfléchissait sérieusement quant au fait de se calmer un peu sur la fiesta et tout ce qui s’en rapproche. Il y avait des choses tellement plus importantes que les sorties de ce genre, après tout… Il s’en rendait compte à chaque fois que ses grands yeux verts se posait sur la silhouette longiligne de la française.

La suite fut des plus classique, ils se revirent régulièrement, partagèrent de plus en plus souvent un peu plus qu’un verre de vin ou un café noir et au final, une vie de couple s’annonçât pour eux. La même année, l’universitaire obtint son diplôme et fut engagée dans une célèbre maison d’édition anglaise, ce qui ne fit que motiver davantage Michaël à lui proposer d’emménager chez lui, puisqu’il résidait presque au cœur de Londres même, à Ealing Common, pour être plus précis.
Comme toujours, un sourire avait alors tatoué son visage pendant quelques instants avant qu’elle ne l’embrasse, réponse muette mais positive. Ils déménagèrent ses affaires en peu de temps, lui permettant ainsi de savourer au plus vite sa nouvelle vie avec son conjoint n’ayant rien d’un Prince Charmant mais qu’elle aimait tout de même de tout son cœur.

L’année qui suivit, une troisième vie s’immisça dans leur quotidien commun. Leur premier enfant était né.

Afin de suivre les volontés de la maman, alors toujours très amoureuse de son homme, le petit garçon fut baptisé du même prénom que son géniteur, Michaël. En revanche, afin d’agrémenter le tout d’une peu d’originalité, le père ajouta derrière le premier patronyme, un autre mot ; Zen. Ainsi, peut-être espérait-il que son premier héritier devienne quelqu’un de calme, sur qui l’on pourrait compter sans douter une seule minute. A moins qu’il ne s’agisse là que d’une lubie de plus ; Qui peut le savoir ?

Le fait est que les premier mois furent rythmés par les rires et les pleurs du nourrisson, choyé comme le petit cadeau précieux attendant par ses parents, neuf mois durant. C’est dans l’amour le plus total qu’il vécut alors, bien qu’il ne se doutait nullement que tout ceci n’allait point durer. Un enfant de cet âge ne peut comprendre toute l’essence de ce genre de situation. Il était bien trop petit. Et même après avoir grandi, il mettra beaucoup de temps à admettre une vérité si dure qu’elle lui regretter d’y avoir songé ne serait-ce qu’un instant.

Pour l’heure, bien protéger, au creux des bras de sa mère, il suçotait goulument la tétine de son biberon en verre – maman n’étant pas pour l’usage du plastique pour le revêtement de ces choses-ci !- sans se soucier de rien. Le père aussi fut présent, un peu, au début. Puis de moins en moins. Jusqu’à ne plus l’être du tout. Sans doute le décès des deux parents le même soir de ce dernier y était pour quelque chose, mais tout de même, un tant soit peu, il avait son foyer qui l’attendait. Une regrettable fuite de gaz avait emportés Monsieur et Madame Fidgerald alors qu’ils dormaient dans leur chambre, au rez-de chaussé de leur petit appartement au cœur de Margate, ville au sud de l’Angleterre. Le plus âgé des Michaël, comme tout être humain normalement constitué, fut dévasté.

Sa compagne, cet ange trop gentil, lui proposa alors de déménager vers le Sud également, afin qu’il puisse retourner à Margate plus facilement et de façon bien moins fatigante. En réalité, elle ne l’a jamais dis – à haute voix du moins – mais elle espérait secrètement que cette décision ferait ressurgir celui qu’elle avait connu sur le territoire français, moins de quatre années auparavant.

Ainsi fut dit, ainsi fut fait, le couple et leur fils emménagèrent dans un bel appartement de Bournemouth, ville portuaire et agréable, amené à devenir une plateforme touristique d’ici quelques temps. Les deux adultes ayant une profession leur permettant une grande mobilité, il ne leur fut pas bien compliqué de partir aussi vite. Le petit avait alors un an lorsque son père reprit temporairement son rôle à cœur, en passant beaucoup de temps avec lui. Patricia ne put en être que ravie. Naïve, elle voyait déjà là résurrection des premiers mois ayant succéder à son accouchement.

Qu’elles étaient belles, ses frasques fantastiques.

Mais tout comme la première fois, ceci ne dura pas. Les cœurs amoureux et brisés étant aveugles, la jeune femme ne remarquât pas immédiatement que tous ses efforts avaient été vains, finalement. Son fils s’épanouissait de plus en plus seul, sans présence paternelle. Avec une palette de couleur et une surface immaculée, il parvenait a occupé son temps. Brave petit, au moins lui était facile à vivre.

Quant à sa mère, ne voulant pas trop affronter la vérité en face, et préférant de loin se voiler encore un peu la face, histoire de se convaincre encore une fois que son cher et tendre ne les avait pas abandonné au profit d’une toute autre activité, elle se plongeât corps et âme dans l’éducation de son enfant ainsi que de l’écriture de chansons pour les livres que publiait sa maison d’édition. Écrivant sous un pseudonyme trouvé à la vas-vite ; « Maggie », elle enchainât ainsi les succès.

Lorsque son fils eut presque attends les trois ans, Michaël revint soudainement à la maison, en pleine nuit, prit Patricia dans ses bras et s’excusa auprès d’elle en déversant toutes les larmes de son corps. Elle lui offrit un moment de tendresse sans chercher à en savoir davantage. Tant qu’il était là, peut importait ce qu’il pouvait avoir fait. Son parfum chassât toute question, faisant régner dans leur chambre, un silence réparateur pour tout le monde.

Il fallut bien trois semaines à Patricia pour réaliser qu’elle était de nouveau enceinte, mais moins d’une minute pour l'annoncer à son compagnon. Emballé a cet idée, c’est avec ce naturel joyeux qui le caractérisait tant qu’il se mit à échafauder des plans sur la comète, gravant de nouveau un sourire conquis sur le faciès de la femme à qui il avait déjà permis de donner la vie. Avant que le second bébé ne vienne au monde, la petite famille trouva un nouvel appartement, plus grand, plus spacieux, dans une ville un peu plus à l’est, Southampton. Avec une existence de plus sous le toit, mieux valait posséder un espace suffisamment étendu pour pouvoir convenir à tous. C’est ainsi que le petit garçon, avant sa troisième bougie, put obtenir sa propre chambre, le rêve de tout enfant de son âge.

La décoration fut réalisée selon son gout de l’époque. Des couleurs froides, dans les tons bleus et verts vinrent teindre des murs et assortir les rideaux qui pendaient à la fenêtre, tandis qu’une frise représentant de petites voitures se plaça sur la moitié de la surface visible. C’était ici, qu’il passa le plus l’air de son temps par-là suite, lorsqu’il n’était pas à la crèche ou dehors avec ses amis du quartier. A l’époque, pour lui, créer des liens avec d’autres n’était jamais qu’une formalité. Il y réussissait plutôt bien d’ailleurs. Mais tout ceci est révolu.

Patricia accouche d’une petite fille, qu’elle appela Kayleight, en raison de l’une des héroïnes de ses chansons, qu’elle avait ainsi baptisée. Cette fois ci, le père n’eut rien à dire, et se contenta de porter son fils au-dessus du berceau en plastique dur de la maternité lorsqu’il vint rendre visite à sa femme et a sa nouvelle fille. Le petit fut… Surpris de voir à quel point cette minuscule larve pouvait remuer dans son panier aux rebords transparents. S’accrochant vivement au cou de son père, il demanda a vite rentrer à la maison, comme si ce qu’il avait vu ne lui avait pas plu du tout. Et bien, enfaite c’est assez vrai, tout ça.

Une fois rentrée chez elle, la mère fit tout ce qu’elle put pour faire accepter l’arrivante à son premier rejeton et y parvint, même si ce fut tout de même très difficile. Le petit Michaël, dès son plus jeune âge, demeurait être quelqu’un de possessif, jaloux et qui ne supportait pas de partager aussi bien ses jouets que… sa mère, dans le cas présent. Mais cette sœur, si au départ il ne la voyait pas d’un très bon œil, sitôt qu’il eut compris que son rôle serait de la protéger de tous les dangers qui pourraient planer sur elle, il changeât e point de vue du tout au tout, au plus grand bonheur de leur génitrice.

Dans cette période disparut encore le père. Pour toutes nouvelles, il faisait parvenir des lettres et des cartes a ses proches, s’excusant du temps qu’il mettait pour rentrer, son « travail » lui prenant apparemment beaucoup trop de temps. La douce Riddle avait fini par s’accoutumer de cette présence absente de son lit et combla le manque d’amour qu’elle ressentait en chouchoutant ses enfants autant que possible. Ils grandirent avec un surplus d’amour maternel aussi pur que rare de nos jours, se serrant mutuellement les coudes pour ne pas souffrir de l’invisibilité de leur paternel qu’ils… Ne connaissaient pas plus que ça, au final.

Si Kayleight n’eut jamais rien contre le plus âgé des Michaël, son fils, quant à lui, commença à cultiver une certaine rancœur à son égard lorsqu’un soir, alors qu’il venait réclamer un câlin a sa mère, il trouva cette dernière en larme dans sa chambre, tenant entre ses mains graciles mais abîmées, une photo de son aimée. Lorsqu’il comprit ceci, l’enfant fit demi-tour, resta dans l’ombre de son porte quelques instants, puis reparti se coucher, comme si de rien n’était, même si au fonds de son cœur, la rage commençait à gronder en silence. Il avait alors sept ans.

Les années s’accumulèrent lentement, comme des perles sur un fil de nylon, par la suite. Les deux jeunes eurent tôt fait de croitre, abandonnant petit à petit leurs joues juvéniles au profit de visages plus saillants, de plus en plus marqués par les traits d’une bonne croissance. A l’âge de douze ans, Michaël parlait couramment le français et l’anglais, étant attentif à tout ce que pouvait lui apprendre sa mère - par la même occasion, cette dernière lui transmis son amour pour les comédies musicales de l'ordre de Notre-Dame de Paris, Roméo&Juliette ou encore 1789 les amants de la Bastille. Kayleight lui emboîta le pas, ce qui lui fut très utile lorsque sa classe organisa un voyage en Bretagne alors qu’elle atteigne tout juste les neuf ans. Et puis, soyons honnête, parler français, c’était classe devant les copains de l’école, aussi.

La routine fut ponctuée par quelques agréments, parfois assez comiques. Par exemple, au douze ans de la petite, sa mère accepta de lui offrir un petit animal. Son choix s’arrêta sur un Sphinx, un chat son poils avec juste la peau et la forme de la tête pour le dissocier d’un bébé rongeur venant de naitre. Surprit, l’ainé de la famille observa d’abord l’animal sous toutes les coutures avant de daigner l’approcher et le caresser. La texture du derme rendrait une sensation étrange mais pas désagréable pour autant, aussi, le plus âgé des enfants aida même à trouver un nom à cette bestiole.

Puisque la bête paraissait toujours deux de tension, comme s’il était sous drogue ou hypnose, il proposa « Rasta ». Et ironiquement, cela plut à tout le monde. Pauvre bête. Heureusement qu’il ne comprenait pas tout ce qu’on racontait sur lui à l’époque !... Enfin, il faut l’espérer.

Ceci est un exemple criard des petites anecdotes qui perdureront, non pas dans les légendes, mais au moins dans les souvenirs de Michaël.

Le plus gros bouleversement de son adolescence, alors qu’il commençait tout juste à maîtriser l’art de la séduction, fut sans aucun doute l’annonce brutale de sa mère, déclarant qu’ils allaient tous partir pour le pays du Soleil Levant. En effet, les textes de Patricia plaisaient tellement qu’une célèbre maison de disque lui proposa un travail extrêmement bien rémunéré au cœur d’Ikebukuro, une ville jeune et dynamique du Japon.

Comme n’importe qu’elle adolescent qu’on arrachait ait ses petites habitudes, Michaël ne fut pas plus emballé que ça sur le coup. Il fit même la gueule pendant trois jours, enfaite. Malgré tout, conscient que c’était à l’occasion rêvée pour sa mère de prendre un peu le large, loin de ce père inexistant aux yeux du jeune, il ne fit pas davantage de vague par après. Il était certain que le fait de quitter son Angleterre natale, si proche de sa Magnifique France lui plombait un peu le moral, mais pour sa sœur et sa mère, il ne s’étala pas plus sur ses états d’âmes.

Sa sœur, en revanche, fut toute guillerette quant à ce renouveau. Elle avait onze ans que déjà, elle fabulait sur tout e qu’elle allait pouvoir découvrir chez les nippons. La veille du départ, c’est avec un sourire aux lèvres démesuré qu’elle montra, triomphante ce qu’elle avait acheté quelques minutes auparavant, a son frère, alors âgé de quatorze ans. La réaction de ce dernier fut immédiate ;
    « … Kayleigth.. Tu as acheté une montre à chainettes avec le drapeau du Royaume-Uni dessus ?
    -Yep !
    -… Et tu as pas l’impression de faire « touriste de base » comme ça, non ?
    -Mais nooon ! Et puis comme j’aurais toujours un souvenir de la maison !
    - Hum… »
Michaël n’ajouta rien de plus, se contentant de finir le chargement des cartons en partance pour la nation asiatique. Il ne dormit pas cette nuit-là, tiraillé entre l’angoisse d’un pareil voyage et la curiosité qui l’animait de plus en plus. Au moins ainsi, il put dormir pendant un bon moment dans l’avion qui les emmenait droit vers Tokyo. Il put au moins contempler les courbes du nouveau continent qui les attendait, se dessiner sur l’horizon, alors que l’appareil amorçait une descente de plus en plus visible.

Un convoi exceptionnel de camions en tous genres les escorta par après jusqu’à leur nouveau domicile, un bel appartement, encore plus grand que celui dans lesquels ils avaient vécu jusqu’alors. Le panorama était splendide et la luminosité de la ville invitait à la découverte. Mais, si Patricia n’interdisait jamais à sa progéniture d’aller visiter, les premiers temps, ils furent soumis à une réglementation très stricte avec des horaires précis à respecter. Michaël n’eut jamais à supporter une gifle puisqu’il fut dès le départ très respectueux des consignes qu’on lui donnait.

Les enfants n’allèrent pas à l’école immédiatement. La première année, leur mère leur fit prendre des cours intensifs à domicile avec des professeurs particuliers afin qu’ils absorbent rapidement la langue dont il était alors question ; Le japonais. Et ces douze mois ne furent pas de trop puisqu’au terme de cette session, Michaël commençait tout juste à se débrouiller et Kayleight était encore sujette à quelques lacunes corrigeables. Au moins, ils savaient s’orienter et se diriger au cas où ils auraient eu besoin de rentrer chez eux ou de se rendre quelques parts. Aux yeux de leur génitrice, ceci fut largement suffisant pour les inscrire par la suite dans le système scolaire nippon.

Michaël fut envoyé à Raira et sa cadette au collège juste à côté. Il leur fallut un petit temps d’adaptation car c’était bien la première fois depuis très longtemps qu’on les séparait. Sur le territoire britannique, le collège ou avait été l’ainé et l’école primaire ou s’était éveillé les sens créatifs de la petite étaient collés l’un à l’autre, permettant à ces deux âmes de se rejoindre contre les grilles à chaque récréation. Mais c’en était fini de tout ça, une fois arrivé ici, et l’un comme l’autre l’avait bien comprit, même si ce fut difficile d’admettre pareille chose.

Pour compenser, le plus âgé de la fratrie proposait à sa petite sœur de faire mille et une choses après les cours, comme du shopping, des promenades, des parties de laser-Game, ect… C’est de cette manière que leur lien fraternel ne fit que se renforcer.

Leurs études se passèrent sans trop d’encombres, bien qu’il y eut le lot banal de toutes les emmerdes types qu’un lycéen et qu’une collégienne étrangère peuvent se ramasser de temps à autres. Mais ce n’était jamais bien méchant – enfin, il y eut tout de même une certaine « Sherley », une américaine expatriée, tout comme lui, qui cassa bien les pieds de Michaël en se montant des films a son propos et en l’insultant de tous les noms lorsqu’il refusait de sortir avec elle… Il à longtemps regretter de lui avoir gentiment sourit à la rentrée des classes, suite à cela.

C’est également un peu avant cette période que Kayleight se mit à composer des chansons, tout comme sa mère. Certes, ça ne cassait pas des briques et ne possédait pas encore de véritable sens profond, mais pour un début, c’était très honorable ; D’autant qu’elle ne cessait jamais de s’améliorer, en plus.

Niveau orientation, l’aîné s’inscrivit après l’obtention de son diplôme lycéen dans une Université délivrant des cours de graphisme. Très doué dans ce domaine-ci, il appréciait tout particulièrement la perspective de pouvoir en faire son métier dans un futur plus ou moins proche. Il s’épanouissait vraiment dans ce qu’il faisait, pour le plus grand bonheur de sa mère.

D’ailleurs, c’est peu de temps après son entrée à la faculté qu’il fut témoin d’une autre des excentricités de sa douce maman. Un soir, elle rentra à la maison après avoir insisté pour aller faire des courses elle-même, à la place de la personne en étant chargé d’ordinaire. Le résultat fut… « Grandiose ». N’y connaissant rien – bien que le japonais ne lui posait plus de problème-, elle ne put faire que des nouilles instantané a ses enfants ce soir-là, mais heureusement ils le prirent tous à la rigolade. Kayleight proposa même à sa mère de l’accompagner la prochaine fois, afin de lui filer un coup de main. Elle rirent longtemps, contaminant Michaël avec leur bonne humeur.

Mais le plus « drôle » dans l’histoire, fut lorsque Patricia sorti d’un sachet un poulpe vivant. Le céphalopode gesticulant sur la table de la salle à manger surprit ses deux enfants qui tombèrent de leur chaise en arrière, à cause d’un bond de surprise mal contenu. Se massant le crâne après ces épousailles entre son crâne et le parquet, Michaël interrogeât alors sa mère quant à cette mascarade ;
    « Maman… Tu as acheté un poulpe ?
    -Ouiiii ! Il est mignon n’est-ce pas ? Il en vendait sur les étalages des marchés en bas de la rue.
    -… Tu es consciente qu’ici les poulpes, ils les mangent, n’est-ce pas, Maman ?
    -Oui, en théorie ! Mais je n’ai pas eu le cœur de laisser celui-là finir en sushi alors…
    -Et bien, enfaite, ils les gobent vivants et..
    -Bref, trouve lui un nom !
    -Heinnnn ?!
    -Tu m’as bien comprise ! Sur ce je dois vous laisser les enfants, j’ai rendez-vous avec Lili-Rose, ce soir ! Passez une bonne soirée et soyez sages ! » Conclût-elle en tournant les talons et s’en allant à son travail.
Lili-Rose était, de ce que Michaël avait compris, une chanteuse pour qui sa mère composait des chansons. Mais au-delà de ça, il n’en savait pas plus, et cela ne résolvait pas son problème de l’instant… Trouvé un nom à la créature gluante qui remuait toujours sur le bois du meuble.
Bon, déjà, il fallut qu’il se saisisse de lui avec maladresse pour le plonger dans le l’eau fraiche, dans laquelle il crut bon de rajouter un peu de gros sel histoire « qu’il ne se sente pas trop dépaysé ». Dieu sait trop comment mais le fruit de mer survécu à cette épreuve ! Et c’est peu de temps après qu’il écopa du nom de « Theory », qui résumait à merveille toute la logique de Patricia selon son fils ainé.

Des excentricités pareilles, il y en eut des camions entiers ! A croire que le Japon influençait grandement les gens venant y vivre. En soi.. .Cette théorie ne doit certainement pas être entièrement fausse mais ce n’est pas le sujet qui nous intéresse présentement. Alors que Kayleight allait continuer des études en lettres, afin de poursuivre sa passion qui était l’écriture – et en particulier celle de chansons-, cette dernière décida de se teindre les cheveux en rose. Motif ? « Il n’y a que l’excentricité pour permettre à un génie de dépeindre son inspiration sur le monde » qu’elle avait dit. Michaël, n’ayant pas bien compris la logique, n’avait pas cherché à creuser davantage l’affaire et avait laissé couler. Après tout, si sa mère n’avait rien trouvé à redire, pourquoi s’évertuer à jouer le moralisateur ? C’aurait été probablement aussi chiant pour lui que pour sa cadette alors autant ne rien faire.

La vie s’écoulait paisiblement. Mais les Happy End sont rares et la famille de Michaël n’en bénéficia guère. L’horreur se fit de plus en plus présente.

Alors qu’il rentrait de son boulot, il accepta un appel de Kayleight sur son portable. Ce soir-là aurait dû être celui où ils prépareraient ensemble une belle surprise à leur mère, pour lui permettre de se détendre a fonds puisque ces derniers temps, elle avait paru stressé pour un rien, sans pour autant vouloir en expliquer les raisons à ses chérubins, qui ne firent que s’inquiéter davantage. Cet appel fut le point de départ d’un changement désagréable aux tripes du brun de l’époque.
    « Mochi Mochi ?
    -Grand-frère, arrête de faire le japonais, ça ne te va pas !
    -Tu pourrais au moins faire semblant d’y croire !
    -Oh oui pardooon, je le ferais la prochaine fois, ta Majesté !
    -Ahin, c’est ça, moque toi ! Bon alors, on fait quoi ?
    -Et bien je pensais à un repas avec ambiance tamisée, bain chaud et parfumé et … MERDEUH !
    -… « Et merdeuh » ?
    -Non mais te moque pas je viens de réaliser que j’ai oublié Theory dans mon casier de Fac ! Et le bâtiment est fermé maintenant… Heureusement que je lui ai donné quelques crabes, il devrait pouvoir tenir deux ou trois jours minimum avec ça, donc tout va bien enfaite.
    -…Question… Qu’est-ce que tu foutais avec notre poulpe à ton école ?
    -Je voulais le montrer aux copines ! Et puis Rasta à taper l’incruste dans mon sac de cours ce matin, je ne l’ai réalisé qu’en cherchant mes bouquins ! Donc lui aussi à passer la journée avec moi.
    -Je vois… Bon et sinon, connerie mis à part je … »
Il y eu un hurlement a l’autre bout du téléphone. Celui de sa sœur. Un crac lui vrilla l’oreille puis plus rien. Son sang ne fit qu’un tour alors qu’il hurlait tout de même désespérément sur l’appareil ;
    « Kayleight ?! KAYLEIGHT ?! KAYLEIGHT !! »
Ni une ni deux, aussitôt après, il s’époumona à courir en direction de chez lui, ne se doutant pas un instant du truste spectacle qu’il allait pouvoir observer, impuissant.
Des cris, des lumières aveuglantes, encore des cris, des gyrophares tournant à vous en rendre malade, toujours des cris, des pompiers et… Un appartement en proie aux flammes. Pas n’importe quel appartement. Le sien. Celui où il vivait alors avec sa mère et sa sœur. Son visage devient livide alors que le feu danse dans le miroir que forment ses deux grands yeux écarquillés. Il a l’impression de faire un cauchemar trop vrai pour être réel. Il veut se réveiller. Mais il ne peut pas. Parce que tout ceci est bel et bien la réalité.

Il reprend constance en entendant une tierce personne, dans la foule, déclarer « Mais… Et où est la jeune fille aux cheveux roses qui est rentré en zigzaguant entre les pompiers il y a quelques minutes ? »

Pour Michaël ça ne fait pas un pli, il s’agit de sa sœur, sans aucun doute possible. Son instinct lui dicte d’aller la chercher, alors il saute par-dessus la corde de sécurité et se dirige au pas de course vers l’immeuble dont le troisième étage se consume avec toujours plus d’intensité. Un homme du feu essai de l’en empêcher, reflexe, il lui colle une droite sur le nez pour se dégager le passage. Enfin, faisant fi des remontrances qui pointent dans son dos, le jeune homme gravit les escaliers quatre à quatre, espérant arriver chez lui plus vite, ainsi.

Il n’y avait bien que les flammes et leur démoniaque chaleur pour l’accueillir à la place de sa porte d’entrée. Mais, croyant apercevoir au bout du couloir, une forme imprécise – qu’il estime être Kayleight –, l’adulte ne réfléchit pas davantage et s’empresse de s’engouffrer dans cet antre devenu infernale, si bien que l’on aurait pu la croire habitée par Lucifer lui-même.
Il hurle et appelle désespérément tour à tour sa mère puis sa sœur, en vain. Aucun écho ne lui parvient, seuls les gémissements des fondations de l’immeuble et le crépitement du mobilier donne l’impression d’habiter ce lieu, pourtant pleins de vie le matin même.

Finalement, c’est au détour d’un couloir qu’une vision d’horreur s’impose à lui. En dessous d’une poutre à moitié dévoré par les meurtrières et informe danseuses orangées, se trouvait sa mère. Sans prendre le temps de remettre de l’ordre dans ses pensées, Michaël fond sur sa mère et tente de soulever cette pièce de bois trop lourde pour lui, se fichant éperdument de risquer de perdre l’usage de ses mains à cause du feu alentours. L’atmosphère est lourd et pourtant… Pourtant sa mère semble reprendre conscience, ce qui le soulage, dans un sens.
    « Mi..chaël…
    -Maman ! Ne t’inquiète pas, je vais te sortir de là !
    - Sauve… Toi…
    -Non ! Je te libère et on va chercher Kayleight, tu m’entends ?!
    - Kay…leight… est… ici ?
    -Oui, je ne sais pas où, mais on va la retrouver !
    -… »
Puis, sans qu’il ne se soit aperçu de leur présence, quatre pompiers débarquent alors dans son dos. Deux l’intercepte si fermement qu’il ne peut plus bouger les bras et se retrouve bientôt trainer hors de sa maison en flamme. Il essaie de le rassurer en lui disant qu’ils vont sortir sa mère de ce brasier mais rien n’y fait, il essai tout de même de se débattre. Ramené de force à l’extérieur, quelques étages en dessous, il n’a pas eu le temps de souffler qu’une explosion retentit alors plus haut. A l’endroit de son appartement.

Le souffle chaud est si violent qu’il se retrouva projeter en arrière puis à moitié assommer sur le bitume sale. Ses cheveux souillés, son visage sali par une couche de suie et son expression toute entière fait peine à voir. Il sanglote alors que sa vision se trouble et essai tant bien que mal de tendre une main vers la vision floue qui s’offre à lui, un peu comme s’il s’agissait d’une peinture à l’eau bien trop proche de la réalité. Sa main droite se resserre instinctivement sur la première chose qui tombe en dessous. Il n’arrive même plus à crier. C’est un peu comme si les mots restaient coincés, sans consistance, à la limite de sa gorge. Il veut se réveiller. Mais il n’y arrive pas. Tout simplement parce qu’il ne dort pas.

Une silhouette sombre s’approche alors de lui, alors que le ballet des secouristes et des pompiers semblait avoir oublié son existence. Douce une main vient se poser sur sa joue, l’aide à se relever et l’entraine plus loin, bien plus loin, à l’écart de toute cette agitation nocive pour son esprit. Lui, brisé, ne se pose pas de question et suit docilement cette main à la chaleur certes factice mais pourtant bel et bien présente.

Il ne comprit pas immédiatement qu’il était chez Sherley, la fameuse américaine qui s’imaginait des histoires avec lui. Il était venu quelques fois chez elle mais sur le moment, n’avait pas fait le rapprochement. C’est ici qu’il libéra toutes les larmes de son corps, offrant à cette harpie ce qu’elle voulait depuis bien longtemps maintenant, un moment plus que scolaire. Il ne s’est concrètement rien passé entre eux ce soir-là, mais le simple fait de se faire passer pour l’épaule sur laquelle il pouvait pleurer avait suffi à cette garce. Elle s’était ravie de son malheur qui lui avais permit ce rapprochement inespéré avec lui.
Alors qu’il allait repartir, elle lui tendit une étoffe jaune.
    « Ce n’est pas à moi déclarât-il, la gorge enrouée
    -Vraiment ? Tu le tenais pourtant fermement en main lorsque je t’ai trouvé.
    -… Ah bon ? »
Il examina un instant le tissu. Ça ressemblait à une écharpe. Sur le coup, il n’a pas immédiatement réagit, mais conservera cette étrange chose dans l’une de ses poches.

Par la suite, après avoir laissé quelques jours s’écouler, déversant par la même occasion ce qui lui restait de larmes, il partit récupéré les affaires de sa sœur a son Université – et y retrouvât Theory et Rasta par la même occasion, le félin avait dû s’enfuir vers le seul endroit sûr qu’il connaissait, autre que la maison, sans doute

. Aucun corps n’avait été retrouvé, mais les médecins avaient certifiés que rien n'aurait pu subsister après un pareil incendie et qu’il n’était pas vraiment étonnant que l’on ne retrouve pas d’ossements. Certaines pièces s’étaient écroulées sur elles-mêmes et le cadavre de sa mère était méconnaissable. Lorsqu’il fut appelé pour l’identification, à la morgue, le jeune tomba dans l’inconscience la plus totale.

Un ami de classe proposa de le loger – Sherley avait fait de même mais étrangement il ne se sentait pas d’accepter sa proposition a elle – quelques temps et, vue qu’il n’avait nulle part ailleurs ou se poser, il ne fit pas la fine bouche outre mesure.

Le mal-être et la dépression firent alors leur bonhomme de chemin, statuant sur la santé mentale de Michaël, de plus en plus fragile. Les deux plus chères personnes qu’il avait eu jusque-là lui avait été retiré sans douceur aucune. Pire encore, on l’avait sauvé lui mais laissé sa mère aux flammes. Quelle cruauté tout de même. Il ne pouvait en vouloir aux sapeurs-pompiers, mais tout de même… Il le vivait mal. Très mal. Au point qu’il tentât de mettre fin à ses jours une ou deux fois par après, sans pourtant y arriver. Fort heureusement d’ailleurs, sa mère se serait à coup sûr retourner dans sa tombe si c’avait été le cas.

Toutefois, lorsque l’orage fut un peu plus passé, il réexamina la fameuse écharpe et se lança dans une enquête personnelle qui le mena bien plus loin qu’il ne l’aurait jamais espérer. Un Color Gang, les Écharpes jaunes, était récemment réapparu après quelque temps d’absence. Et on les soupçonnât d’actes de vandalisme mais aussi… de choses beaucoup plus graves. On identifiait souvent leurs méfaits à causes des écharpes jaunes que l’on retrouvait sur les lieux dédit méfaits. Pour lui, tout devint clair, sur cette voie fausse. Il ignorait que le gang en question n’avait rien à voir avec tout ça et que le fait qu’il ait trouvé cet accessoire n’était que le fruit du hasard. Pour lui, il avait enfin trouvé son Némésis et n’était pas près de le lâcher de sitôt.

Il multiplia les sorties de nuit, au grand damne de son ami qui lui répétait sans cesse que ce gang plus que les autres était on ne peut plus dangereux. Mais Michaël était et a toujours été une personne borné. Rien ne l’a jamais arrêté lorsqu’il avait une idée en tête, comme toujours.

C’est de cette façon qu’il s’est retrouvé confronté sans le savoir et bien malgré lui, a l’éventreur. Ou plutôt, l’un des « enfants » de ce dernier. Un soir, une ruelle exiguë et un franco-anglais persuadé d’avoir vu se dessiner les courbes d’une étoffe jaune voici ce qu’il a fallu rassembler pour que tout ça arrive.

Il ne sentit pas immédiatement la lame lui entaillé le torse. En réalité, il ne comprit bien ce qu’il ne passait que lorsqu’il se réveilla a l’hôpital, ou il avait été conduit par l’ami chez qui il vivait alors. Ce dernier, inquiet de ne pas le voir revenir après une heure tardive, était parti à sa recherche et… avait fini par le retrouver baignant dans une marre de son propre sang, dans une ruelle. D’après les médecins, a quelques minutes prés et c’aurait été trop tard pour lui sauver la mise. Il ne manqua pas de se recevoir une bonne droite de son logeur mais bon, au fonds ça lui importait peu.
Dès lors qu’il sorti de l’hôpital, il reprit les investigations ; A croire que la leçon n’avait pas été retenue.

De fil en aiguille, il comprit qu’il n’avancerait jamais davantage dans ses recherches s’il se contentait de le faire depuis son statut de simple civil. Il lui fallait une certaine renommée, qui l’élèverait un peu au-dessus des autres, pour pouvoir espérer coincer un jour les petits salauds qui lui ont enlevé tout ce qui comptait pour lui.

Débrouillard, tout comme sa défunte mère, il sut rapidement où chercher. La musique. Il allait percer dans le milieu et ainsi, il n’aurait plus à piétiner pour découvrir des pistes sur l’incendie qui avait ravagé son appartement.

Une fois qu’il eut teinté ses cheveux en roses, en hommage à sa sœur, pour ne pas l’oublier et pour faire se souvenir ses ennemis le pourquoi du comment il les pourchassait, il enregistra un album amateur avec du matériel basique et l’envoya la copie de son CD a plusieurs maisons de disques. Plusieurs lui répondirent mais il se dirigeât tout naturellement vers la plus imposante, chez laquelle il saurait bénéficier de moyen non négligeable pour son enquête.

Quelques semaines après avoir effectué son premier passage sur scène – et avoir conquis le cœur de bien des groupies – il reçut une invitation à rejoindre les Dollars, sur son téléphone portable. Sachant que ce « gang » était l’ennemi numéro un des Echarpes jaunes, il ne se fit pas prier pour les rejoindre, ignorant qu’il était infecté par un œuf de Saïka. Mais sa quête n’est pas terminée pour autant, il lui reste beaucoup de chemin à parcourir avant cela.

Invité, saurez-vous nous dire ce qu’il adviendra de ce garçon ? Qui serez-vous pour lui ? Dites-nous tout, nous sommes tout ouïes.



Dernière édition par Michaël Z. F. Riddle le Mar 4 Sep - 18:03, édité 19 fois
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Co... Yosoraaaaa èoè
Bon, j'vais pas te gronder, parce que je sais que tu as des empêchements, mais un simple petit "bonjour" pour nous dire que tu n'abandonne pas serait le bienvenue :3
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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyDim 24 Juin - 10:38

*va se pendre a cause du retard*
Nyoooon je ne vous abandonne paaaaas! Je boucle mon dossier de stage et a partir de jeudi prochain l'ambiance devrait se radoucir petit a petit - du moins je l'espère u_u - donc ça me laissera de plus en plus de temps pour finir Nozomi ♪

Voila voila ~
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Merci d'avoir répondu ! o/
Je compte sur toi ! 8D -jevaispouvoirrevenirtestalkersurskypedisdisdis?/PAON/-
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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyJeu 30 Aoû - 0:41

Bienvenue Michaël - hoho, ancienne Yosa' -, j'espère que tu te plairas avec nous -parce qu'avec moi, o--/PAN/- et si tu as le moindre problème, n'hésite pas à nous demander.

En effet, un beau beug de code ... J’essayerais de régler ça demain en éditant ton post. ♫ :DD

Mais bon, bonne chance pour la suite. ♥
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MARCHIII \o/ *danse la polka russe*
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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyJeu 30 Aoû - 12:16

Haaaanw, un franco-britannique ! ♥ *Look Aloïse qu'a pas encore fait son entrer* Hm, hm.


Bref. Reeeee-bienvenue parmi nous, très chère ! :3
En te souhaitant bonne chance pour ce personnage qui semble d'ors et déjà très intéressant O/
Et pis, si t'as la moindre question étout l'patra, tu connais hein, les boîtes mps sont ouvertes ! ;D
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Shizuo Heiwajima

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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyJeu 30 Aoû - 13:46

Re-Welcoooome **

Ben, j'ai rien à rajouter 8D
Hâte de lire la suite +w+
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Michaël Z. F. Riddle

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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyMar 4 Sep - 18:04

Voila voila, j'annonce que cette fiche est terminée \o/ *victory parade's song*
Je m'en remet a votre jugement & m'excuse d'avoir fait foiré le code au niveau de l'histoire ._. *a toujours pas compris ou ça merdait, enfaite...*
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Aloïse M. Kampard S.

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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyMer 5 Sep - 13:52

Je n'ai qu'une chose à dire.
JE VEUX LA MÊME MONTRE ET LE MÊME POULPE D8 /MEURT/

Et je sais déjà quel lien on auraaaaa o// /PAON/

Rien à dire sur le caractère et le physique !
Histoire toujours aussi bien écrite, et très belle, bien que triste :3

Bref.
Tres cher. je te donne solennellement ma validation !

EDIT : Pour les codes, j'pense que le seul truc à faire, c'est de re-copié-collé dans un nouveau formulaire ...


Dernière édition par Seiki Kateshi le Mer 5 Sep - 16:59, édité 1 fois
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Shizuo Heiwajima

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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyMer 5 Sep - 16:09

Poulpe ? Tentacules ? *Range son perv'mode au placard*

Rien à dire aussi. J'ai bien kiffé l'histoire *-*
Quelques fautes d'inattention, mais je pense que si tu t'avais relu, tu les aurais vu ... Bwarf, c'pas grave, on s'en tape.

Bref, je valide aussi o/
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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyMer 5 Sep - 18:55

Eh béh, ça m'apprendre de passer en dernière, j'ai plus rien à dire moi. Mais bon, une chose est sûr, t'es validé par moi aussi, haha. ♥ Tu sais déjà que j'adore ton style et que j'ai rien à dire à part que ton personnage m'a l'air juste so epicness et que je veux voir ça de plus près en RP. 8D
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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyMer 5 Sep - 19:11

HAN MERCI MONSIEUR ET MESDAMES *O*
...Pardon pour les fautes ;w;

Du coup je me retrouve dans quel groupe? T.T *SGF pour l'heure*
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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyJeu 6 Sep - 10:23

Hann Nozomi est devenue un mec entre temps o/ oh yeah~ Nice ce perso, je valide aussi ! ^x^ pour ton groupe, Saika je pense...
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Shizuo Heiwajima

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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyJeu 6 Sep - 19:02

Bah, tu peux cumuler les trois groupes, ce n'est pas gênant. Après soit tu auras la couleur des Dollars ou de Saika, ça dépend de l'ordre je crois ... Je te mets dans tes groupes dès maintenant d'ailleurs o/
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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé EmptyJeu 6 Sep - 20:59

Merci beaucoup *o*
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MessageSujet: Re: Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé   Michaël Zen Fidgerald Riddle ▬ S.T.I.U.T.K. {Terminé Empty

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