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 I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}

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Valerio Panzani

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MessageSujet: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyVen 18 Mai - 17:45

Il était dans la voiture, écoutant d’une oreille distraite ce que lui disait le conducteur. Lorsqu’il l’entendait parler, il hochait la tête plus par réflexe, que par réelle compréhension. Il était prisonnier de la scène qu’il revivait encore et encore. Il voyait encore son sourire, et l’autre lascar, ce sourire qui lui donnait autant envie de vomir que de crier de peur. Il était totalement perdu dans les limbes de ses souvenirs, comme un film qui passait en boucle et dont il revivait encore et encore l’histoire. Il entendit l’arrêt net de la voiture. Où il était, déjà ? Ah oui. Ils étaient chez le jeune acteur. Il ne réalisa qu’il devait descendre, qu’au moment où le brun lui avait ouvert la porte. Il s’était levé, comme une poupée que l’on actionne, sans réelle volonté de le faire, mais juste par obligation. Il le regarda, vraiment déstabilisé. Ses yeux n’exprimaient rien. Ne voyaient presque rien. Il avait juste cherché son regard pour avoir quelque chose auquel se raccrocher. C’était tout.

L’étreinte que Kasuka lui donna le réveilla. Ils étaient corps contre corps, cœur contre cœur. La main de son compagnon allant se promener un peu partout, il prit conscience de ce contact qui arrivait à le rassurer, à le mettre en sécurité. Il répondit à un petit « moi aussi », lorsqu’il lui disait qu’il avait eu peur de le perdre. Oui, lui aussi avait eu peur. Très peur. Il regretta qu’il le lâche, ayant voulu que cette étreinte dure plus longtemps. Mais bon, il ne pouvait pas rester indéfiniment enlacé ainsi, surtout qu’il fallait qu’il se lave, et se désinfecte, surtout le visage. Il se laissa guider, avec sa main dans la sienne. Au moins, ils étaient toujours au contact, même si c’était un contact minime. Mais il aimait ça, ce petit contact qui signifiait tant de chose aux yeux de l’italien. C’était comme si l’acteur le protégé sans le savoir. Il esquissa un petit sourire, en se disant que cette sécurité qu’il n’avait pas l’habitude de ressentir n’était pas détestable.

Il vit le petit chat. Il était tout chou, tout mignon, mais se disait encore que son nom était vraiment trop à rallonge. Mais bon, c’était original. Donc ça allait, et puis, d’un coté, il trouvait que cela ressemblait à l’acteur. Il entra dans la salle de bain qu’il lui présentait. Il s’assit sur le tabouret qu’il y avait, laissant faire le brun. L’alcool sur sa plaie le brûlait, il ferma les yeux, serrant les dents, essayant de supporter la souffrance du mieux qu’il pouvait. Il ravala les larmes qui étaient sur le point de sortir. Aller. Courage. Encore un peu. Juste un peu plus … Il sentit quelque chose se déposer sur sa joue. Un pansement. Il soupira de soulagement. Ça allait mieux, une fois que l’alcool n’était plus en contact avec la blessure. Il Releva légèrement la tête, afin de pouvoir le remercier, mais fut couper par son front contre le sien. Ils se regardèrent dans les yeux pendant quelques secondes, avant que lui ne les ferme. Il attendait autre chose … Autre chose. Et il ne s’attendait pas à ce que Kasuka réponde à sa demande intérieur. Il était en train de l’embrasser, à nouveau. Mais il dura pas plus longtemps que celui qui avait eu lieu dans les toilettes… Si, d’à peine quelques secondes. Lorsqu’il stoppa le baiser, Valerio en était presque au point où il aurait voulu le retenir, lui dire de le refaire, mais plus longtemps. De lui faire un vrai baiser, pas un baiser uniquement sur les lèvres, comme faisaient les gosses … Il était vraiment mal en point. Aussi bien au niveau physique, que mental. Il écarquilla légèrement les yeux lorsqu’il le vit revenir avec des vêtements propres. En gros, il devait se changer. Fallait dire qu’il n’était plus vraiment dans un état très présentable. Son t-shirt était taché de sang, son pantalon à moitié déboutonné, et sa veste avait des traces de saletés. Autant dire que c’était de la propreté, à ce stade là.

Lorsqu’il repartit, il alla fermer la porte de la salle de bain. Simple précaution ... ? Non, juste une habitude. Une mauvaise habitude. Il se déshabilla, laissant trainer ses habits par terre. Il les ramasserait après, de toute façon. Il entra dans la baignoire, prenant la paume de la douche, et tourna le bouton pour avoir l’eau. L’eau était froide. Cela lui faisait du bien. Il se la passa sur les cheveux, restant dans cette position pendant quelques instants, aimant la sensation de l’eau qui filait sur son visage. Heureusement que le pansement qu’il lui avait mis ne prenait pas l’eau ! Sinon, il aurait été obligé d’en refaire. Il ne savait même pas s’il avait le droit de se laver ou non. Mais après avoir vu sa tête, et surtout l’état de son corps, il trouvait que cela était de première nécessité. En plus, il n’était pas vraiment dans un état où il pouvait réfléchir. L’eau refroidissait doucement mais sûrement son corps. Il prit du savon pour se laver. Lorsqu’il passa sa main sur son ventre, il sentit la douleur. Il l’avait vraiment frappé fort, ce con. Il avait un gros bleu. Tant pis, il pourrait le rajouter à la listes des autres, qu’il avait eu il y a longtemps. Cela faisait presque partie de son quotidien, de toute façon. Il s’assit dans la baignoire, remettant la paume de douche en hauteur, et restant dessous, appréciant juste le contact de la froideur contre son corps. Il aimait ça.

Il aimait ça, mais uniquement lorsqu’il était dans ces états étranges, où sa volonté n’était plus présente, et qu’il était presque absent. Et même si cela n’arrivait pas souvent, le peu de fois où ses amis l’avaient vu ainsi, ils avaient vraiment eu peur. Il était presque comme un zombie, obéissant comme un chien, ne disant quasiment rien, sauf le nécessaire. Il n’agissait plus de son propre grés, il fallait qu’on le guide, sinon, il ne savait ce qu’il devait faire, ce qu’on attendait de lui. C’était dans ces états là qu’il avait le plus besoin d’attention. Ces instants où son esprit était comme évaporé, étaient des instants où il fallait le surveiller. Car il pouvait faire n’importe quoi. La dernière fois que sa sœur l’avait vu ainsi, elle avait été obligée de l’emmener à l’hôpital, tellement les blessures qu’il s’était infligé avaient l’air sérieuses. Fort heureusement, il n’en était rien. Plus de peur que de mal. Mais des conneries en perspective, bien évidemment. Et là. Là, il était sous l’eau de la douche. La douche de quelqu’un d’autre, mais peu importe. De l’eau froide, voir glacé. Celle-ci roulait sur son corps, le refroidissant de plus en plus, au point que même ses lèvres commencèrent à se bleuter légèrement. Il arrêta l’eau, trouvant qu’il avait assez passé de temps dans la salle de bain, alors qu’il n’était même pas censé se laver. Il sortit de la baignoire, prenant une serviette dans un placard. Il s’excuserait de l’intrusion un peu trop poussé, auprès de Kasuka. En fait, après avoir prit la serviette, il se rendit compte que franchement, il avait oublié ses bonnes manières. Rien de plus normal, vu ce qui avait faillit lui arrivé. Mais tout de même. Voilà que maintenant, il s’en voulait d’avoir prit cette douche. En plus, son corps était glacé, et pourtant, il n’avait pas froid.

Il mit le caleçon en premier lieu, trouvant que cela faisait trop de violet sur lui, avec ses cheveux. Au fait, pourquoi il les avait teints en violet déjà ? Il ne s’en souvenait pas. Ou plutôt, il ne voulait pas s’en souvenir. Et puis, pourquoi il disait que ça faisait trop violet ? Il trouvait ça très bien en fait. Rah là là, il était vraiment mal. Il se mit le t-shirt, ayant quelques aprioris sur la taille, mais que nenni, il lui allait parfaitement bien. Il se regarda dans le miroir. Il se sentait un peu nu, tout de même. C’était comme se dévoiler, il avait cette impression … Même s’il était en train de se dire que cela ne le dérangeait pas, si c’était se dévoiler devant l’acteur. Etrangement, cela ne le gênait pas. Son portable sonna. C’était sa sœur. Elle lui dit qu’elle n’allait pas rentrer se soir, qu’elle restait avec des amis. Il lui répondait oui d’une faible vois, ayant l’impression que ses tripes allaient ressortir. Ça, c’était la douche froide, et le contrecoup de sa blessure au ventre. Il raccrocha, une fois lui avoir dit que lui aussi, ne savait pas quand il rentrerait. Il était perdu. Totalement. Il avait envie de pleurer. De crier. De vomir. De pourrir sur place. Il se sentait mal de l’intérieur. Il n’en pouvait plus. Il était déjà arrivé à bout plusieurs fois, et à chaque fois qu’il se mettait dans cet état, il avait l’impression que c’était pire que la dernière fois. Et tout ceux qui connaissaient cet aspect de lui pouvaient confirmer que cela empirer à chaque fois. Mais là, ça avait vraiment été un coup dur. Par sa faute, même Kasuka s’était fait attaquer. Juste parce qu’il était sortit avec un homme. Il se disait que si le brun était sortit un autre homme, un homme de sa nationalité, alors peut être qu’il n’aurait pas eu ses problèmes. C’est vrai, on pouvait aisément penser qu’ils se faisaient juste une sortie entre amis, rien de plus. Mais comme l’avait dit les lascars, c’était sa faute à lui, avec son visage efféminé, qu’on se faisait des idées, fausses ou pas, sur la nature de leur relation. Il en avait eu la preuve cette après-midi. Il se releva, l’envie de vomir toujours présente. Mais bon, il allait devoir faire avec. Et puis, peut être que cela passerait si son corps atteignait une température à peut près normale. Il installa ses vêtements sales dans un coin dans la pièce, les ayant préalablement pliés. Il les emporterait avec lui lorsqu’il partirait.

Il sortit de la salle de bain, marchant à petit pas, n’étant pas encore tout à fait revenu à lui. Il chercha le brun du regard, et une fois qu’il l’eut trouvé, alla dans sa direction. Ses cheveux étaient encore mouillés, dégoulinant un peu sur son visage, qu’il chassait d’un geste de main, et mouillant légèrement le haut du t-shirt. Il ne répondit à son sourire, n’ayant plus la force lui-même de faire ce petit sourire qu’il lui avait offert de temps en temps lors de leur rendez-vous. Kasuka se retourna, et une envie de contact lui prit. Il avait besoin de réconfort, de quelqu’un à qui s’accrocher à ce moment précis. Et là, il n’y avait que le jeune acteur. Il posa sa tête derrière sa nuque, gardant ses bras le long de son corps. Juste comme ça, il se sentait bien. Avoir juste un contact, même minime. C’était tout ce qu’il réclamait. Le chat vint se frotter à ses jambes, et il y eut une impulsion. Mais le genre d’impulsion, où vous ne comprenez pas pourquoi vous faites ça, pourquoi cette subite envie de faire la chose en question vous a pris. Vous n’en avez aucune idée, et après, vous regrettez. Et bien, c’est exactement ce qui s’est passé. Valerio avait relevé la tête, avait obligé le brun à se retourner, et l’avait embrassé. Mais un vrai baiser. Pas juste sur les lèvres. Non non non. Il avait profité de sa surprise pour y glisser sa langue, approfondissant le baiser, comme il l’avait désiré le faire dans la salle de bain. Il avait fermé les yeux, savourant enfin ce premier vrai baiser qu’il avait avec lui. Il se sépara ensuite de lui, après ce baiser fougueux. Yui qui continuait à s’amuser avec les jambes de son maître, vint câliner celle de l’italien, qui se réveilla, à cet instant même, et qui prit conscience de ce qu’il venait de faire.

Il s’éloigna de lui, choqué par lui-même. Il se toucha le visage, et les lèvres. C’était glacé. Il était froid presque comme de la glace. Il resta pétrifié pendant quelque secondes, se repassant ce qu’il venait de se passer. Oui, il l’avait forcé à l’embrasser. Et pas qu’un simple petit baiser de rien du tout ! Oh non, un vrai baiser, sauvage et fougueux, enfin bref, un vrai de chez vrai quoi. Il n’osa pas regarder Kasuka en face. Il s’excusa précipitamment, avant de s’enfuir à toute jambe dans la salle de bain, où il s’y enferma, se laissant glisser derrière la porte. Les mains sur sa bouche, il n’en revenait toujours pas. Mais qu’est-ce qu’il avait fait… Mais qu’est-ce qu’il avait fait ?! Le brun allait très certainement le détester après ça, c’était obligé. Et, à nouveau, l’envie de vomir revint, plus forte que jamais. Il se releva, allant au lavabo, laissant ses tripes sortir une bonne fois pour toute. Seulement voilà, après que le premier jet soit passé, d’autre arrivé, même si ce n’était rien qu’il vomissait, juste de la salive, et des glaires. Il ouvrit l’eau, lavant le lavabo. Il s’agenouilla juste en face, se tenant d’une main le ventre, et de l’autre la bouche. Il avait mal. Ça lui brûlait. Il avait mal. Atrocement mal. Et même s’il avait mal à la gorge à cause du fait qu’il ait rendu ses tripes, mal au ventre à cause du contrecoup, le mal qu’il avait, lui, celui qu’l ressentait plus que tout, ne venait pas de là. Non, il venait de l’intérieur de lui. Un mal profondément ancré à l’intérieur de son âme, qui ne pourra probablement jamais s’effacer.



Dernière édition par Valerio Panzani le Dim 20 Mai - 9:05, édité 1 fois
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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptySam 19 Mai - 0:05


Kasuka avait remarqué le vide. Valerio était différent depuis l’agression. Rien de plus normal vous me direz. Il n’avait peut-être pas l’habitude de se faire chambouler comme ça… Il avait certainement cru qu’ils n’allaient pas pouvoir s’en sortir avant qu’il se fasse violer… Mais comment faire ? Il avait certainement besoin de temps. Besoin de digérer cette soirée mouvementée. Après tout il était allé à son premier rendez vous, avec un acteur connu, un mec en plus, il s’était vidé de ses larmes après leur discussion, il s’était fait agressé à deux reprises par deux salopards qui voulaient le violer, histoire de bien lui faire regretter d’être blanc et gay qui plus est. Bref, journée éprouvante, autant dans le positif que dans le négatif.

Il avait une envie irrépressible de le protéger. Il ne le connaissait que depuis quelques heures mais ils avaient tellement vécu durant ces quelques heures qu’il avait l’impression de le connaître depuis toujours déjà… Et surtout, il n’y avait pas à dire, il était beaucoup plus expressif que lui. On lisait son état sur son visage. Il allait mal, très mal. Il était certainement choqué… Peut-être aussi que des souvenirs douloureux étaient remontés. Qui sait ? Il ne pouvait pas savoir s’il ne s’était pas déjà fait violer… Il fit de son mieux pour s’occuper de lui, essayant d’être aussi doux que possible, rassurant, agréable, histoire que la fin de la soirée lui fasse oublier le début…

Il entendit le bruit de la douche alors qu’il se changeait. C’était normal… Du sang lui avait collé à la peau, que ce soit dans le cou ou au niveau de son t-shirt… et en plus, des connards l’avaient touché. Il avait surement besoin de se laver pour oublier la sensation de leur peau contre la sienne. Bref, Kasuka comprenait sans problème et lui aurait lui-même proposé s’il avait été certain qu’il soit en mesure de prendre une douche tout seul, parce qu’il ne manquait plus qu’il tombe de fatigue dans la baignoire à présent. C’était pas une question d’avoir ou non le droit de se laver, il était son invité, il pouvait faire ce qu’il voulait dans son appartement tant qu’il ne cassait pas tout. Il pouvait faire comme chez lui, il n’avait pas à se demander sans cesse si ce qu’il faisait était déplacé ou non. Kasuka avait beau vivre dans un lieu qui frôlait le ridicule tellement c’était luxueux, il n’avait pas perdu sa manière simple de petit garçon d’Ikebukuro. Il aimait traîner en pyjama ou torse nu chez lui, manger des cochonneries devant la télé, mettre les pieds sur la table basse, laisser la porte ouverte lorsqu’il allait aux toilettes et qu’il était seul, parler à son chat, regarder des animes à la télé… Pendant qu’il ne bossait pas ou ne faisait pas ses énièmes activités, il était un mec normal. Sa richesse ne lui avait absolument pas apporté de côté culcul à cheval sur le protocole… Valerio pouvait être à l’aise avec lui.

Bref, notre Kasuka était donc en train de faire chauffer du lait pour les chocolats chauds lorsque Valerio revint vers lui. Il confirma qu’il avait pris une douche en voyant ses cheveux humides, légèrement plus foncé qu’avant la douche, laisser des tâches d’eau sur son t-shirt. Il lui fit un petit sourire, gentil. Mais Valerio ne semblait pas mieux. D’ailleurs à y regarder de plus près, il avait les lèvres bleues, comme s’il venait de sortir d’un bain de plusieurs heures dans une mer glacée, sauf que l’explication la plus rationnelle du moment était qu’il avait pris une douche froide… Kasuka s’en voulait un peu de ne pas lui avoir expliqué le fonctionnement du robinet, même s’il était à peu près certain que c’était niveau primaire d’arriver à se servir correctement d’un mitigeur. La seule raison valable était donc qu’il avait pris une douche froide volontairement. Besoin de se réveiller ? De se tirer de ce cauchemar ?

Valerio se rapprocha de lui, jusqu’à venir le toucher. Un frisson le parcouru. Il ne su dire si c’était le simple fait que l’italien ose un contact de lui-même ou si c’était la goute glacée qui avait coulé entre son t-shirt et la peau de son dos, glissant le long de sa colonne vertébrale, se frayant un chemin à toute vitesse jusqu’à son caleçon. Ses yeux s’étaient agrandis un peu, il ne s’était pas attendu à cela en fait. Mais son regard s’écarquilla un peu plus lorsqu’il lui fit faire volte face, colla ses lèvres aux siennes, força cette douce barrière pour l’embrasser plus passionnément qu’il n’avait jamais été embrassé jusqu’ici. Il mit cependant un peu de temps à réagir, mais ferma les yeux. Il laissa échapper un petit soupir contre ses lèvres, ses sourcils se fronçant légèrement… Diable que c’était agréable. Rien à voir avec les baisers de cinéma, rien à voir avec les baisers de gamines orgueilleuses. C’était un baiser, un vrai baiser. Parmi les centaines de baisers qu’il avait pu échanger avec des partenaires tout à fait divers et variés, c’était son premier vrai baiser. C’était la première fois qu’un baiser lui transmettait autant. Fougue, détresse, désir, colère. Un baiser qui disait « aime moi, j’ai besoin de toi ». C’était la première fois qu’on avait autant besoin de lui. Les lèvres glacées, la langue brûlante, le contraste n’était pas désagréable, même s’il éveillait en Kasuka un sentiment d’alerte. Il avait envie de lui répondre, de passer ses bras autour du corps de l’Italien, de le caresser du bout des doigts tout en prolongeant le baiser, mais ses lèvres le quittèrent trop tôt. Le contact de leurs corps se brisa aussi.

Kasuka rouvrit les yeux les posant sur Valerio. Il avait l’air choqué de sa propre audace. Il fuyait son regard, balbutiait des excuses, s’enfuit. Il entendit le cliquetis de la serrure qui se verrouillait de nouveau. Merde. Valerio. Pourquoi ? Pourquoi tu t’excuses ? Tu n’as rien fait de mal, il était très bien ce baiser. Tu es chamboulé… Tu as besoin d’aide, ne va pas t’isoler comme ça ! Kasuka coupa rapidement le gaz. Il sentait que les chocolats chauds attendraient encore un peu, tant pis. Il fallait qu’il arrive à calmer un petit peu le jeune homme, à le rassurer assez pour qu’il revienne à lui. Yuiga grattait la porte de la salle de bain en miaulant, comme si lui non plus ne comprenait pas pourquoi il avait fuit. Kasuka s’approcha, s’assit à son tour, mais de l’autre côté de la porte et gratouilla son chat, puis se prit le visage dans les mains. Que faire ? De quoi avait-il besoin ? D’être seul ? Qu’on s’occupe de lui ? Peut-être qu’il n’était pas le plus à même de réussir à le faire revenir à lui, peut-être bien qu’il avait besoin de sa famille, pas d’un étranger. Ses sourcils se froncèrent en entendant les bruits des vomissements. Merde. Merde. Ça l’avait bien plus que secoué cette histoire… ça ne s’arrêtait pas en plus. Puis le bruit de l’eau, pour laver surement… Il ne pouvait pas le laisser. Il ne pouvait pas rester indifférent. Il se leva rapidement, chercha le double des clefs de la salle de bain dans un des tiroirs. Son cœur s’accélérait alors qu’il la trouvait. Il alla à la porte, la déverrouilla et le trouva agenouillé en face du lavabo. Il avait l’air épuisé, brisé. Kasuka coupa l’eau, puis se baissa pour être au niveau de Valerio. Il n’avait pas envie de le brusquer. Il le prit de nouveau contre lui avec une douceur extrême.

« Désolé, je ne pouvais pas te laisser comme ça alors que tu vas si mal… »

Il l’embrassa sur la tempe. Puis se dit que ce n’était plus suffisant, qu’il avait certainement besoin d’un autre baiser comme celui qu’il lui avait donné tout à l’heure. Un baiser fougueux, qui lui dirait toute son affection, et combien lui aussi avait besoin de lui. Un baiser qui lui dirait « tiens le coup, je suis là ». Il caressa la joue sans pansement, elle était encore humide à cause de ses cheveux, puis son menton, puis il se mit entre ses jambes, un bras autour de sa taille pour le retenir contre son corps alors qu’il le faisait basculer en douceur sur le sol mouillé, l’allongeant doucement avant de l’embrasser à son tour, fermant les yeux de nouveau. Il restait sur ses genoux, incapable de s’appuyer sur son ventre, le souvenir du coup qu’il avait vu était encore trop ancré dans sa mémoire. Il posa ses lèvres sur les siennes, léchant doucement entre pour qu’il les ouvre, puis il lui en fit un aussi fougueux que le sien tout à l’heure. Evidemment, le goût de sa langue était moins agréable que la première fois, vu ce qui venait de se passer, mais il aimait toujours autant. C’était à la fois doux et passionné, mais Kasuka espérait vraiment qu’il ne prendrait pas ça pour un viol, que cela n’aggraverait pas ses pensées négatives. Il se mit à espérer qu’il y réponde, qu’il y prenne goût…

Lorsque l’air vint à lui manquer il se sépara doucement, rouvrit ses yeux et le caressa doucement. Puis il se releva, puis il l’aida à se relever et le serra contre lui de nouveau, un court instant, puis l’embrassa dans le cou, doucement, puis finit par demander d’une voix timide, comme s’il avait peur de la réponse.

« ça va mieux ? »
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Valerio Panzani

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptySam 19 Mai - 4:10

Il était en train de se maudire intérieurement, lorsque la porte fut déverrouillée de l’extérieur. Kasuka sûrement. Et si ce n’était pas lui, et bien cela ne pouvait être personne, vu qu’il semblait qu’il n’y avait qu’eux deux dans la maison. Même si la dite maison ressemblait plus à un palais … Mais bon. Là n’était pas la question. Il avait encore mal. L’envie de vomir était passée en même temps qu’il avait pris conscience que ce n’était pas ça qui lui faisait le plus mal. Mais la douleur était toujours présente. Il avait envie de se retourner vers le brun, de lui dire de partir, de ne pas le regarder, alors qu’il se trouvait dans un état aussi lamentable, aussi bien physiquement que mentalement. Plus mentalement, d’ailleurs. En plus de cela, il se sentait coupable de l’avoir embrassé ainsi. Comme s’il venait de tout casser, alors que rien n’avait sérieusement commencé entre eux. Comme s’il s’était dévoilé sans le vouloir. Lui dire « console-moi » de façon un peu abrupte, et voulant cacher le peu de sentiments qu’il commençait à éprouvé pour le jeune acteur. Mais hélas, il était certain que le baiser qu’il lui avait donné l’avait trahit. Il en était presque sûr, en fait.

Il entendit le son de l’eau se couper, et fut surpris lorsqu’il le prit dans ses bras, avec une douceur absolument inqualifiable, tellement il ne savait pas comment on pouvait être aussi doux. Il se laissa aller, n’osant toujours pas le regarder. Mais appréciant le contact avec lui, comme il l’avait fait depuis le début. Dans ses bras, il avait envie de s’en remettre à lui, d’être totalement dépendent. Il commençait à craquer, il le sentait. Après toutes ces années à avoir tout gardé pour soi, il sentait que cela était en train de ressortir… Mais pourquoi alors qu’il était en train de créer une relation avec l’acteur ? Il n’en avait aucune idée. Peut être car il se sentait si bien avec lui, qu’il avait envie de se laisser aller, de tout lui confier, d’avoir quelqu’un sur qui s’appuyer, chose qu’il n’avait jamais faite. Il ne le connaissait depuis certes pas longtemps, mais le peu qu’ils avaient vécus ensemble suffisait à donner une raison à son cœur, de commençait à avoir des sentiments pour lui. Il sourit doucement lorsqu’il lui dit qu’il ne pouvait pas le laisser ainsi. Il aurait dû s’en douter, qu’il n’était pas le genre à détester à cause d’un baiser voler. Mais ça, il ne pouvait pas prévoir à l’avance, hein. Il avait presque envie de lui sauter au cou, en le remerciant, et en s’excusant de son comportement honteux. Mais il ne bougea pas, préférant attendre la suite des évènements, également trop secoué pour faire le moindre geste. Après tout, peut être qu’en fait, il s’inquiétait juste pour lui, mais qu’il lui en voulait quand même, non ? Il n’en savait rien, et cela le perturbait. Il n’aimait pas être sur le doute ainsi, cela l’empêchait d’agir…

Le baiser sur la tempe … Il trouvait ça mignon, rassurant, tendre … Trop tendre. Voilà déjà pourquoi Valerio avait presque été obligé de ressentir des choses pour lui. Sa tendresse. Sa tendresse trop pure, qui ne voyait aucun objectif à atteindre derrière. Rien que pour ça, il savait qu’il en aurait été amoureux. Peut être était-ce déjà le cas ? Sinon, comment pouvait-il expliquer le fait qu’il lui ait presque –carrément- sauté dessus dans la cuisine, en faisant un tel baiser ? L’italien n’était pas, mais alors vraiment pas le genre, de sauter sur les gens qui se trouvait près de lui, et de les embrassait ainsi, juste parce qu’il avait besoin d’aide. Non, c’était bel et bien parce qu’il s’agissait de Kasuka qu’il s’était permis de faire cela. Il y avait un petit « truc » qui était passé entre eux, ou peut être que Valerio était le seul à ressentir. Il avait été le premier à se montrer aussi gentil avec lui, à lui dire qu’il aimait ses yeux et ses cheveux. Le premier à ne pas le repousser lorsqu’il lui avait dit qu’il était italien, et donc un étranger. La première fois que ça arrivait, ça. Alors, oui, il appréciait le contact de ses lèvres tout contre sa peau, et l’appréciait encore plus lorsque celle-ci était sur ses lèvres. Le brun l’allonga doucement et lentement sur le sol, comme s’il était une poupée en porcelaine, qui ne devait avoir aucun choc à la surface. Au début surpris, ne comprenant pas pourquoi cela se faisait, il comprit après avoir sentit ses lèvres à nouveaux contre les siennes, et sa langue quémandant l’accès à l’intérieur. Il ferma les yeux, puis ouvrit la bouche, désireux d’un nouveau baiser que l’acteur lui offrait. Il ressemblait au baiser qu’il lui avait donné juste avant, mais là, l’italien pouvait mieux l’apprécier, étant totalement conscient. Il répondit à son baiser avec ferveur, passant ses bras autour de son cou, pour avoir un meilleur soutient. Il était par terre quand même, quoi … Pas tip top pour les baiser. Alors il se débrouillait avec les appuis qu’il avait à sa disposition. Hors là, ce fut le cou du brun.

Il sentit que l’oxygène devenait un tout petit peu indispensable pour lui… Et certainement aussi pour Kasuka, vu qu’il venait d’arrêter le baiser. Il eut une petite caresse à son égard, avant de l’aider à se relever, et de le prendre à nouveau dans ses bras. Il sourit contre lui, il se sentait mieux. Il avait encore un peu mal, mais c’était clairement une amélioration. Il ne savait pas grâce à quoi c’était dû … S’il avait été enfantin, il aurait clairement dit « c’est grâce aux bisous magique », sauf que voilà, Valerio était plus du genre à chercher du concret que du surnaturel. Il sentit ses lèvres se déposer sur son cou, et il tressaillit. Woh. Attendez là. Ça devenait de plus ne plus tendre, leur relation … Il rougit violemment, devant ce baiser tout doux qu’il avait donné sur son cou. Il releva la tête, le regardant dans les yeux, toujours aussi rouge. Il devait lui faire face. Après tout, il venait de l’embrasser aussi, non ? Alors il devait se montrer responsable de ses actes, tout comme le faisait le brun.

« Ou-Oui … ça va mieux … Merci. »

Même ses oreilles étaient rouges. Il se demandait comment est-ce que cet homme qu’il venait à peine de rencontrer, réussissait à le mettre dans des états pareils. Maintenant qu’il avait totalement repris ses esprits, il pensa à ce qu’il lui avait dit dans les toilettes. Un chocolat chaud avec des guimauves hein ? Cette idée lui plaisait bien. Même plus que bien. Rester assis tranquillement sur le canapé, avec l’acteur à coté, à se goinfrer de guimauves devant un quelconque film, c’était quelque chose qui pourrait peut être lui changer les idées, et lui faire du bien. Il sourit, la rougeur ayant un peu disparut, puis lui prit la main.

« Alors ? On se la fait, cette soirée cocooning ? »

Il le traina jusqu’à la cuisine, où il lui lâcha la main devant la casserole, lui, s’installant à table, prenant Yuiga dans ses bras, attendant que Kasuka finisse de tout préparer. Le petit chat semblait déjà avoir adapté Valerio, vu comment il ronronnait pendant qu’il le papouillait un peu partout. Il le trouvait vraiment trop choupi. Il releva la tête, regarda le brun s’afférait aux fourneaux. Maintenant qu’il s’en rappelait, il y avait une question qu’il voulait lui poser. Mais c’était plutôt délicat. En plus, l’acteur pouvait parfaitement lui retourner la question. Et s’il le faisait, que pourrait-il répondre ? Qu’il se sentait bien en sa présence ? En sécurité ? Qu’il aimait être en contact avec lui, de manière physique ? Que son cœur lui jouait peut être des tours ? Il ne savait absolument pas quoi lui dire. Car toutes ses réponses étaient la vérité, et la réalité. Par contre, il ne comprenait pas pourquoi il se prenait la tête avec une question de ce genre. Peut être qu’il ne voulait pas entendre le pourquoi il avait fait ça, si dans sa réponse il y avait des phrases du genre « juste pour ton physique », « je m’amuse avec toi », ou « je suis curieux de voir comment sont les étrangers face à ça ». Il redoutait avoir à faire à quelque chose de ce genre, même si l'acteur ne semblait pas, mais absolument vraiment pas, être de ce genre là. Il le fixait depuis désormais quelques minutes, regardant son dos. Le brun s’était certainement rendu compte de son regard posé sur lui. Il avait froid. Rien d’étonnant avec cette douche qu’il avait prise. Il avait envie d’aller se réchauffer tout contre Kasuka, de se faire dorloter comme c’était pas permis, de se faire toucher tout partout, de pousser des soupir de... STOP. Non non, il dérivait là. Il voulait juste se caler contre lui, et ressentir sa chaleur dans son dos, c’était tout. Oui oui, voilà. Il n’y avait que ça, absolument que ça, rien d’indécent dans ses pensées, pas du tout.

Il soupira. Il ne pouvait pas lui demander ça, ni même le faire comme ça, de front. En plus, il s’occupait du lait. Il ne voulait pas le déconcentrer. Remarque, peut être que cela serait marrant de le voir déstabilisé à cause lui. Il eut un petit sourire à cette pensée enfantine. Il allait mieux, c’était certain. La douleur qui se trouvait en lui avait presque disparue, il était détendu, voir même presque joyeux de faire le pénard dans le canapé, tasse de chocolat chaud avec des guimauves à la main, avec le brun. Et puis, il y avait toujours cette question qui trottait dans son esprit. Il prit son courage à deux mains. S’il ne le faisait pas maintenant, peut être qu’après, il n’en serait plus capable.

« Dis, Kasuka … Je peux te poser une question ? »

Il attendit que celui-ci fût retourné, pour le regarder dans les yeux, et poser la question tant désirée.

« Pourquoi … Dans les toilettes, et même maintenant, dans la salle de bain, tu m’as embrassé ? »

Soit ça passe, soit ça casse. Au pire, se serait comme lui, pas très sûr… Des réponses floues, évasives, et d’autres dans le genre. Mais il espérait très peu une réponse clair et sans appel.


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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptySam 19 Mai - 11:33

Toute l’appréhension du brun s’envola. Valerio était en train de répondre à son baiser, d’en demander plus, de s’accrocher à lui pour que le contact soit plus profond, qu’il soit vraiment un échange cette fois. Un frisson le parcouru à nouveau, sauf que cette fois c’était un frisson de plaisir. C’était grisant, électrisant, comme si des millions de nerfs propageaient la sensation dans tout son corps, finissant leur course au niveau du nombril. Alors c’était ça les papillons ? Il ne les avait jamais ressenti avant, enfin pas comme ça, il avait eu une sensation similaire en frôlant la mort une fois, mais rien d’aussi puissant. L’amour ? Il était déjà amoureux de Valerio ? En quelques heures ? C’était possible ça ? Ce n’était pas que dans les films à l’eau de rose qu’il avait pu tourner ?

Il regretta presque de briser le contact, mais les papillons restèrent encore un peu au niveau de son nombril. Oui il y avait un « truc » entre eux. Un coup de foudre, peut-être pas au premier échange de regard, mais aux premières discutions… Valerio avait prononcé les mots qu’il attendait depuis longtemps, il avait prononcé les mots que Valerio attendait depuis longtemps, puis il y avait eu toute ces emmerdes, et c’est bien connu, partager les coups durs, ça rapproche… ça expliquait surement pourquoi il avait l’impression de connaître Valerio depuis une éternité. Et dire que tout ça partait d’une blague entre amis… Le pire dans tout cela c’est qu’il n’arrivait pas à donner de l’importance au fait que Valerio soit un garçon. Ça ne changeait rien. Enfin, il avait toujours été tolérant et amical envers les couples gay, avait joué des gays, mais là… Il aurait du surement ressentir un peu d’appréhension avant le contact. Mais non. La seule crainte qu’il avait c’était justement de ne pas le traiter assez comme un garçon et de le mettre mal à l’aise à cause de ça… Il s’était toujours pensé hétéro mais il ne l’était pas forcément, visiblement.

Enfin bon, les emmerdes n’étaient sans doute pas terminées, vu qu’ils les attiraient autant l’un que l’autre apparemment… Mais pour l’instant il n’avait pas envie d’y penser. Valerio était là, avec lui, ils étaient chez lui, personne d’autre ne viendrait, ils avaient un moment pour eux. Il soutint son regard, reprenant sa respiration. Lui aussi était rouge. Ils étaient chou tous les deux avec leur joues colorées et leur maladresse… Son cœur se fit plus léger à sa réponse. Peut-être que ce n’était pas grâce à lui qu’il allait mieux, mais s’il avait pu y contribuer un peu grâce à son baiser, il se sentait utile… Et il s’occuperait bien de lui le reste de la soirée aussi. Aux petits soins. Il lui ferait oublier les connards de l’après midi comme il pouvait. Et tout le reste aussi, parce que pour se sentir aussi mal, il devait y avoir eu des tonnes d’autres choses avant. Il sourit. Cette fois c’était lui qui venait de lui prendre la main. Kasuka la serra un peu dans la sienne et approuva sa demande d’un signe de tête.

Le lait après avoir vomi ce n’était certainement pas la meilleure chose à faire, vu que son estomac serait surement encore sensible, mais bon, tant pis. C’était bon, doux et sucré, et il avait besoin de se réhydrater de toute façon. Il surveillerait qu’il n’en boive pas trop d’un coup. Il avait l’air d’avoir reprit du poil de la bête, c’était lui qui le traînait vers la cuisine, l’éclat dans ses yeux était de retour, il avait l’air vraiment mieux. Le brun soupira de soulagement et le suivit sans résister, ralluma le gaz, puis sortit deux tasses d’un placard, de la poudre pour chocolat instantané de type Nestlé Nesquik. Il sentait le regard de l’italien dans son dos alors n’osait pas se retourner en attendant que le lait soit assez chaud. Il fit l’occupé, sortit la guimauve du placard, puis remplit les tasses avec la préparation, l’étalant avec une petite cuillère à café. Il entendait les ronrons de Yuiga dans son dos et ne pu s’empêcher de sourire en se disant qu’il n’était pas le seul à apprécier les câlins de Valerio… Mais bon, si c’était avec son chat, il voulait bien partager.

Quand le lait se mit à faire un peu trop de petites bulles, il coupa le gaz, versa le liquide sur les préparations et les remua doucement jusqu’à ce que le lait prenne la jolie couleur du chocolat… Puis il entendit son invité l’appeler, il se retourna et lui fit un petit sourire de nouveau, attendant sa question en regardant le chat qui ronronnait, puis ses yeux. WOW. C’était quoi cette question ? Il n’en avait aucune idée de pourquoi. Ça s’était fait, c’est tout, c’était naturel, il avait eut envie, il était attiré par lui, avait entendu sa détresse et sentait que cela pourrait le calmer. Oui c’était rapide, normalement on embrasse qu’à la fin du premier rendez-vous, mais bon là c’était un premier rendez-vous raté, qui avait tourné en complètement autre chose… N’empêche qu’il avait senti les papillons. Il en pinçait pour Valerio, il le savait, il le sentait, parce qu’il n’avait pas d’élément de comparaison… ça ne lui avait jamais fait ça avant, jamais.

Comment répondre maintenant ? Il l’aurait bien tenté à l’humour du genre « c’est les endroits humides, ça me rend incontrôlable » ou quelque chose dans ce genre là mais il sentait qu’il attendait une réponse sincère, comme s’il cherchait à confirmer des doutes, à se rassurer… Peut-être qu’il avait peur que Kasuka agisse comme ça avec tout le monde, peut-être serait-il déçu de ne pas être spécial à ses yeux ? Enfin la question ne se posait pas, il était spécial. Il fallait qu’il lui sorte une réponse pas trop culcul mais qui lui ferait comprendre ça… Il ne savait pas vraiment comment s’y prendre. Bon autant être sincère… même si c’était maladroit, c’était ses mots à lui, pas un script tout fait, c’était spontané.

« …Bah écoute… j’ai eu l’impression qu’on le voulait tous les deux, alors… Je ne sais pas, tu sens pas la même chose ? C’est comme une évidence, je sais pas… Je pense que j’suis en train de craquer pour toi, c’est la première fois que je ressens ça... Désolé je suis vraiment nul pour exprimer mes sentiments… »

Il prit les tasses et les apporta dans le salon, les posant sur la table basse, puis retourna chercher le paquet de chamallow et Valério. Mais… Sa main était toujours aussi gelée dans la sienne. Ça commençait à devenir inquiétant là. Il l’emmena quand même au canapé, l’invitant à s’assoir puis alla dans sa chambre lui chercher une couette bien chaude. Il la lui posa sur les genoux en le câlinant par derrière, puis sauta pour venir le rejoindre sur le canapé, se collant à lui directement, sous la couette, autant ne pas faire l’hypocrite, lui aussi avait besoin de son contact. Il alluma la télé, chercha vaguement un film qui commençait, mais bon le choix du film importait peu… Ils n’allaient sans doute rien suivre, ni l’un ni l’autre. Il reposa la télécommande et passa un bras autour de la taille, la glissant doucement sous le T-shirt de son italien. Sa peau était toujours aussi glacée alors en comparaison ses mains devaient être brulantes. Il appuya tout son bras, prenant garde à ne pas lui faire mal, tout en le réchauffant sur une plus grande surface que simplement sa main. Il ferma les yeux, caressant le cou du garçon avec son nez, puis posa ses lèvres sur sa peau à nouveau, soufflant doucement pour lui envoyer de l’air chaud, puis il lécha doucement la peau, puis aspira durant quelques secondes, lui laissant une petite marque violacée. Voilà, il était à lui à présent. Son italien à lui… Enfin, il restait quand même à lui demander s’il était d’accord pour ça… Il n’allait pas le forcer à quoi que ce soit… Mais se faire repousser maintenant serait sans doute le pire des sentiments. Il s’était trop dévoilé, il s’était trop attaché, il s’était trop donné. C’était à la fois magique et risqué. Mais il ne se plantait pas, il le sentait… Ils étaient faits l’un pour l’autre quoi. Il ne fallait juste pas l’effrayer en allant trop vite, c’est tout.

« Valerio… Je n’aime pas vraiment les étiquettes, mais j’aimerais que ça soit assez clair pour nous deux… je voudrais qu’on se mette en couple. »

Oulala, il l’avait dit, ça y était. Ses joues étaient en feu, toutes rouges contre la peau du cou de Valerio, au moins ça allait le réchauffer, c’était le moins qu’on puisse dire. Kasuka était un vrai radiateur ce soir… Et les chocolats chauds ? Ils refroidiraient un peu le temps qu’il le réchauffe…et ce n’était pas plus mal comme ça.
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Valerio Panzani

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptySam 19 Mai - 21:35

YAOI. NC-18

Il l’écouta d’une oreille attentive, prenant conscience petit à petit qu’il se sentait comme lui, que leurs sentiments étaient les mêmes. Aussi flous l’un que l’autre. Mais une chose était sûr, il ne restait pas indifférent l’un à l’autre. La preuve, il lui avait lui-même dit qu’il craquait pour lui. Chose qui ne l’avait pas laissé indifférent, vu qu’il s’était remis à rougir. Ce n’était pas tous les jours que l’on lui disait ça, surtout venant de quelqu’un qui l’intéressait également. Il ne savait pas comment décrire ce qu’il ressentait. Il avait chaud. Très chaud. Cette chaleur se trouvait au niveau du cœur. Il était heureux, très heureux. Les battements de son cœur s’étaient intensifié, allant un peu plus vite. Sa réponse l’avait chamboulée, c’était une certitude. Il fallait dire que c’était à peu près la même chose que lui. C’est vrai qu’ils étaient autant maladroit en amour l’un que l’autre, alors ne parlons même pas de l’expérience physique. Car oui, c’était une question importante qui se posait. Après tout, ils s’étaient déjà embrassés plusieurs fois, alors c’était tout à fait plausibles qu’ils aillent plus loin. Et dans ce cas-là, qu’allait-il faire ? Sûrement que ce serait Kasuka qui dominerait, vu son peu d’expérience dans le domaine, voir même son expérience totalement inexistence. Après tout, il était encore vierge, lui. Il ne savait pas si c’était le cas pour le brun, mais de toute façon, qu’il le soit ou non, ne changerait rien à ses sentiments, et à l’envie, au désir d’être en contact avec lui. Aussi bien niveau physique, que sentiments … Même si là, ça relevait plus du contact physique. Mais chut.

« … Moi aussi. J’ai l’impression que ça s’est fait tout seul, tout naturellement… Tu sais, Kasuka, tu m’attires, vraiment. Que tu sois acteur ou non, que tu sois riche ou non, je pense que de toute façon, si l’on s’était rencontré dans un autre contexte, nous aurions agi de la même manière … Je … Je craque pour toi, moi aussi. J’ai vraiment un gros faible pour toi … Alors, je ne sais pas si c’est de l’amour, sûrement que ce n’est que le commencement de mes sentiments… Je suis aussi doué que toi pour exprimer mes sentiments, tu vois ? »

Il rigola légèrement, puis le suivit du regard, le voyant déposer les tasses de chocolat chaud. Il n’avait pas réellement faim, mais ferait un effort pour la préparation qu’il avait fait. Et puis franchement, on ne refuse pas du Nestlé. Mais vraiment. Il le vit revenir vers lui, prenant dans une main les guimauves, et dans l’autre, sa main. Il se laissa guider, trouvant que sa main était anormalement chaude. Il s’installa dans le canapé, comme le lui avait demandé l’acteur, et il s’interrogea sur le fait qu’il reparte. Pourquoi ne venait-il pas avec lui sur le canapé ? Il le vit revenir avec une couverture qui semblait plutôt chaude. Il le laissa la plaça sur lui, l’interrogeant du regard. Pourquoi lui mettait-il une couverture, exactement ? Bah, il garderait sa question pour plus tard, là, il se calait tranquillement contre Kasuka, quand celui-ci s’était également mis tout près de lui, l’accompagnant sous la couverture. L’italien regarda la télé sans grand attention. Le film qu’ils verraient, il s’en fichait un peu, puisque de toute façon, il serait plus absorbé par le brun contre lui, que par le film en lui-même. Après que le brun ait posé la télécommande, il sentit son bras passer sous son t-shirt, lâcha un petit cri de surprise. Son bras était brûlant comparé à sa peau. Cela faisait une sensation de brûlure sur sa peau, et pourtant, il commençait à s’habituer à cette chaleur qui réchauffait lentement mais sûrement son corps. En plus de cela, il se réchauffait à cause du comportement de son vis-à-vis. Il fallait dire que l’acteur avait son nez tout contre son cou, caressant ce dernier tendrement. Un frisson lui parcourut l’échine lorsqu’il sentit le souffle chaud tout contre sa peau. Cela faisait du bien, ça le réchauffait, son cœur, mais surtout son corps qui était glacé, et qui remontait petit à petit sa température grâce au brun. Il crut que son cœur venait de rater un battement, sous la surprise de l’aspirement de sa peau. Il ne respira pas pendant quelques secondes, ne s’y était absolument pas attendu. Il venait de lui faire quoi là ? C’était bien un suçon, n’est-ce pas ? Ben oui, même qu’y avait une trace violette ! Certes, il ne pouvait pas la voir, cette trace, mais il n’était pas idiot, et savait que l’acteur lui avait bel et bien fait un suçon.

Qu’est-ce que c’était, un suçon ? Pour Valerio, c’était une marque d’appartenance. Lorsque l’on faisait un suçon à une personne, c’était pour montrer clairement que la personne en question était déjà à quelqu’un, que ce n’était pas la peine de tenter une approche, que quelqu’un avait déjà les droit d’appartenance sur cette personne. On pouvait croire que l’on parler presque d’objet, mais en réalité, l’italien trouvait que c’était une marque de possessivité, qui marquait l’amour de la personne qui l’avait fait. Il trouvait cela remplit d’amour, de tendresse, qui signifiait tous les sentiments que l’on pouvait éprouver envers la personne concernée. Et là, Kasuka venait justement de lui en faire un. Par contre, il n’arrivait pas en déterminer la signification. Etais-ce un signe d’amour ? D’appartenance ? Il n’en savait absolument rien, mais il était tout rouge, commençant vraiment à avoir chaud, dans son cœur, mais également dans tout son corps. Il rougit encore plus lorsqu’il lui dit qu’il voulait se mettre en couple avec lui. Là, il était vraiment chaud. De tout partout, il avait comme un petit quelque chose qui le chatouillait dans son ventre. Sa sœur lui avait déjà parlé de ça … Elle les avait appelé « des papillons du bonheur », pour bien lui faire comprendre que c’était lorsqu’il était très heureux, qu’il pouvait ressentir ça. Mais elle avait également parlé de l’amour. L’amour ? Être amoureux ? Valerio était amoureux ? De Kasuka ? Vraiment ? Remarque, cela ne l’étonnait pas plus que ça, bien qu’il trouve que c’était un peu rapide. Voir même un peu trop. Mais il avait été tellement tendre, tellement gentil avec lui, comme personne ne l’avait jamais été, qu’il avait développé beaucoup d’attention envers lui. Peut-être même qu’il s’était un peu trop attaché …

Il fit relever la tête du plus vieux, regardant son visage. Il était tout rouge, c’était trop mignon, trop adorable. Il manquait à ce point de confiance en lui ? Pourtant, il aurait dû savoir que si l’italien l’avait laissé l’embrasser, c’était bien parce qu’il ne le repousserait pas s’il tentait d’autres choses, plus osées, ou s’il lui demandait des choses dans le genre qu’il venait de faire. Pour seul réponse à sa demande, il le ré-embrassa, passant ses mains autour de son cou, dont une qui allait se perdre dans ses cheveux. C’était un « oui », un grand « oui » qu’il exprimait en l’embrassant. Il rompit le baiser à contrecœur, le regardant avec les yeux embrumés par le plaisir. Oh là là. Il était mal. Pendant le baiser qu’il venait d’échanger, ses papillons s’étaient déplacés vers son bas-ventre. Oh là là. Il était mal. Si ce qu’il sentait à l’intérieur était bel et bien ce qu’il pensait, à savoir le désir, alors il avait un gros problème. Il ne savait pas s’il pouvait le faire ou pas … Il hésitait. D’abord, il allait lui rendre la monnaie de sa pièce. Il se baissa jusqu’au niveau du creux au cou, et lui fit à son tour un suçon. Maintenant, il s’appartenait l’un et l’autre. Il était son Valerio, et il était son Kasuka. C’était aussi simple que ça. Maintenant, il se demandait s’il pouvait le faire … Le rejetterait-il ? L’accepterait-il ? Ou bien penserait-il qu’il irait trop vite ? Il n’en savait rien ... Il se mit à réfléchir. Le brun l’avait embrassé. C’était lui qui avait pris l’initiative. Ensuite, là, il venait de lui faire un suçon. Encore une fois, c’était lui qui avait pris l’initiative. Dans tous les cas, c’était lui qui avait commencé. De plus, il venait de lui demander de former un couple avec lui … Ce qui voulait dire, forcément, plus de contacts physiques. Même si cela signifiait aussi mettre leurs sentiments au clair à un moment donné.

Il se releva, s’agenouillant devant le canapé, devant le brun. Il le regarda dans les yeux, en hochant la tête, lui signifiant qu’il allait faire ce qu’il venait de décider. Son regard était décidé. Il allait le faire, oui. Il s’abaissa jusqu’à son entre jambe, où il palpa son membre. Oui, exactement. Il allait lui faire une petite gâterie. Oui oui oui. Le petit italien voulait lui faire plaisir. Il n’avait pas eu beaucoup d’idées, et c’était la seule chose qui lui était venu en tête, après lui dire des mots pleins de tendresse. Mais il trouvait que parler par le corps était bien mieux, faisait passé plus de sentiments que par les simples mots, même si on pouvait faire beaucoup avec les mots. Il abaissa son boxer, sortant son membre de l’antre où il se trouvait. Il lécha le mebre sur toute sa surface, avant de le sucoter au niveau du gland, et de la fente. Il ne savait pas vraiment si cela faisait plaisir, mais le peu qu’il savait dessus, il comptait bien le mettre en pratique. C’est à ce moment là où il se rendait compte que les cours spéciaux de ses amis lui servaient. L’italien prit ensuite le haut de son membre en bouche, ses lèvres contre la peau, et sa langue s’amusait à faire le tour de son gland, le prenant ensuite totalement en bouche, en commençant de lent va et viens. Il sentait le membre de son … homme ? Durcir, et sourit en voyant la réaction. Il était content, c’était exactement ce qu’il espérait. Il sortit le membre de sa bouche, et recommença ses va et viens, mais avec sa langue, cette fois-ci. Il tournait sa langue autour du membre, de long et en large, appuyant sa langue de temps en temps sur son gland. Il lui prit ses bourses en main, les malaxant lentement, tout en continuant à s’amuser avec son membre. Oui oui oui. Il était très clairement en train de durcir, et ce, pour son plus grand plaisir.


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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyDim 20 Mai - 22:21


[YAOI NC – 18]


Pour Kasuka, le manque d’expérience était aussi un problème. Autant il savait faire la bête de sexe avec des regards lancinants quand il était devant une caméra, quand il n’était pas lui-même tout en l’étant, autant dès qu’il fallait le faire pour de vrai, sans se cacher derrière un personnage, c’était beaucoup moins évident. Il était rare que ses relations aillent jusque là. Fallait dire qu’à part l’une des femmes plus âgées avec qui il avait couché lorsqu’il était au lycée… bah il n’y avait pas grand-chose de ce côté-là chez lui non plus. Quand à des relations avec des mecs… Bah à part au cinéma, là il n’y avait rien du tout du tout. Autant dire qu’il savait un peu comment ça marchait mais qu’il n’avait jamais testé quoi. Mais il était vrai que l’idée lui avait aussi effleuré l’esprit. Il désirait Valerio, pour de vrai, il voulait le faire sien. Est-ce que ça allait arriver ce soir ? Est-ce qu’il arriverait à se retenir ? Il n’arrivait pas à prévoir la suite de leur soirée. Rien ne se passait comme il l’avait imaginé… Là ils devraient être au cinéma, à s’effleurer timidement la main dans le sac à pop corn. Tout allait beaucoup plus vite, Valerio lui faisait oublier ses principes, Valerio était spécial.

Il avait toujours en tête sa confession : « tu m’attires, vraiment », « acteur ou non, riche ou non », « je craque pour toi moi aussi, j’ai un gros faible pour toi »… Il ne pouvait s’empêcher de rougir, les yeux brillants. Ça c’était de la déclaration. Au moins aussi maladroite que la sienne, toute timide, toute mignonne mais d’une sincérité à toute épreuve. C’était ça aussi qui lui plaisait chez Valerio, il était franc, il ne cachait pas ses sentiments, qu’ils soient positifs ou négatifs, il était toujours dans la sincérité, l’authenticité. Il était lui-même. Quand on est habitués à des rapports hypocrites avec la plupart des gens, on est forcément sensible à quelqu’un qui ne se dissimule pas, qui ne s’empêchait pas de pleurer lorsqu’il était triste ou au contraire, très heureux, quelqu’un qui osait lui demander pourquoi il l’avait embrassé et qui se confessait d’une façon vraiment trop mignonne… Ouais, un mec comme lui c’était rafraîchissant, pas étonnant qu’il craque pour lui… Et il lui montrait. Il le câlinait, le réchauffait, le chérissait et avait même fini par laisser une marque sur sa peau.

En effet avec cette marque, les gens comprendraient qu’il est en couple, il serait le seul à pouvoir caresser cette peau si douce -surtout quand on prenait en compte le fait que ce soit garçon, il avait quand même la peau super douce- il serait le seul à pouvoir l’embrasser, à ressentir les papillons. C’était un peu égoïste de le vouloir que pour lui, mais vu la façon dont le monde le traitait, il n’avait pas envie de leur laisser. Enfin, il espérait que ses soirées ne ressemblaient pas toutes à celle qu’ils avaient vécu ce soir au resto. Mais non, Valerio n’était pas un objet, non, pas du tout, et il ne le traiterait jamais comme tel. Au contraire. Il le chérirait, il serait adorable avec, il ne l’enfermerait pas dans une cage dorée, il lui donnerait envie de rester avec lui… Et le suçon, c’était une concrétisation de son désir, de son amour naissant, de son envie d’exclusivité sur le jeune homme. Et dire qu’il n’était même pas encore majeur… Mais voilà, il lui avait demandé, avec des mots, des mots clairs, il en était tout gêné, il avait peur et en même temps était sur de lui, il ressentait les choses comme il ne les avait jamais ressenties auparavant. Il lui rendit son regard, voyant en illumination dedans qui le réconfortait. Lui ne lui disait pas avec des mots, et pourtant, c’était un oui, il l’entendait très clairement. Avec son cœur. Puis avec ses lèvres et sa langue, refermant les yeux en répondant à son baiser qui lui envoyait une fois de plus des signaux dans tout le corps. Et ses doigts dans ses cheveux… C’était tellement grisant. Kasuka était complètement ailleurs après ce baiser, plus de pensées pour le film, le boulot, les chocolats qui refroidissaient, le paquet de guimauve qui n’attendait que d’être mangée… Il n’y avait plus que Valerio dont le corps était passé de glacé à brulant et ses papillons qui eux aussi, tout comme ceux de l’italien, migraient un peu plus bas. Il garda les yeux clos en sentant les lèvres de son petit ami –parce que ça y est, on peut dire petit ami \o/- descendre dans son cou et lui aspirer la peau à son tour, lui arrachant un petit soupir de bien être alors qu’il s’accrochait à son dos. Usami son manager ne serait sans doute pas content qu’il en ait un dans un endroit aussi visible mais bon, un coup de make up ou alors une bonne écharpe et il serait paré pour jouer son rôle le lendemain matin.

Ses yeux ne se rouvrirent que lorsqu’il sentit l’étreinte se desserrer et le corps de Valerio glisser contre le sien pour finir à genoux devant lui. Il le regarda, interrogateur, se demandant ce qu’il pouvait bien lui vouloir. Son esprit était un peu embrumé et ce n’était pas le genre de trucs dont il avait l’habitude mais il comprit en voyant la lueur de désir dans ses yeux, un regard déterminé. Il se mordit la lèvre et ses joues se colorèrent de nouveau alors qu’il hochait doucement la tête pour lui donner son consentement. Oh mon dieu, il avait chaud d’un coup là… Rien qu’à l’idée, rien que de sentir le tissu de son boxer descendre sur ses cuisses. Il avait chaud et des frissons en même temps. La sensation s’accentua lorsqu’il sentit la langue de Valerio commencer à le lécher. Il ne pu réprimer un soupir qui dévoilait tellement sa satisfaction que c’en était gênant. Son visage ne dérougissait pas, ses yeux étaient brillants et ses lèvres entrouvertes. Il glissa une main dans les cheveux de Valerio, l’encourageant à poursuivre sans pour autant le forcer à quoi que ce soit. C’était trop tard pour reculer maintenant de toute façon, l’acteur était complètement excité. Si Valerio s’arrêtait maintenant, Kasuka lui ne pourrait pas s’arrêter, c’était soit la douche froide soit il le prenait sur place.

Cela faisait longtemps que le brun n’avait pas ressentit autant de plaisir, Valerio avait beau être assez timide, chercher encore les points qui lui feraient le plus de bien, il s’y prenait très bien et… ça s’entendait. Il n’arrivait pas à retenir des soupirs qui ressemblaient de plus en plus à des gémissements. Mais si ce n’était que ça… La respiration de Kasuka avait vu son rythme doubler, son rythme cardiaque s’affolait, même s’il faisait tout pour se calmer, il se sentait défaillir et se rendit compte avec embarras qu’il en voulait plus, Valerio le torturait à jouer avec lui comme ça. C’était très bon, mais il en voulait plus maintenant, il voulait jouir, il se sentait au bord de la jouissance, il ne lui restait qu’un petit cran de plus à passer… Si Valerio voulait bien accélérer un petit peu… Il chercha son regard, les yeux totalement voilés par le plaisir, caressa ses cheveux jusqu'à soulever sa frange pour lui demander de le regarder dans les yeux.

« V-alerio… ! P-plus… »

Totalement out le Kasuka, plus de principes, plus de fierté, plus de conscience, plus rien. Juste un éclair de lucidité alors que son amant accédait à sa requête… ça y était là, il était tout au bord du gouffre, il allait jouir. Il fallait qu’il le prévienne, qu’il puisse s’arrêter avant de se retrouver avec sa semence au fond de la gorge… Sauf qu’il n’en eut pas le temps finalement. Il s’était libéré d’un coup, dans un râle qui laissait entendre le prénom de son amant, comme si toute la pression accumulée se relâchait d’un coup. Tous ses muscles se relâchèrent, sa nuque se relâcha également et peu à peu il revint à lui, se rappelant ce qui venait de se passer. Oh merde, il espérait que Valerio ne serait pas trop vexé ou dégoûté… en tout cas, il avait réussi à lui faire plaisir c’était le moins que l’on puisse dire. Ses jambes étaient encore en coton à cause du plaisir mais il se pencha un peu, s’appuyant sur ses pointes pour l’embrasser de nouveau, le remerciant et s’excusant à la fois de ne pas avoir pu se retenir, puis il le reprit contre lui, sur le canapé mais sur la couverture, parce qu’il avait trop chaud maintenant, beaucoup trop chaud, et surement que son amant aussi.

Il glissa de nouveau les mains sous son t-shirt et oui, il était brûlant, alors tant qu’à faire, autant l’en débarrasser. Puis il le coucha, comme dans la salle de bain mais sur le canapé, c’était plus confortable. Ses lèvres se glissèrent dans son cou, sur sa clavicule alors qu’il lui attrapait une main, entrecroisant ses doigts aux siens, puis sur son torse, testant la sensibilité de ses mamelons, suçotant, mordillant, toujours avec douceur, sa main libre venant caresser son entrejambe doucement à travers le boxer… c’était son tour de lui donner du plaisir… restait à savoir s’il allait oser le prendre ou non… était-il prêt ? Lui oui, il avait redurcit rien qu’en caressant son amant. Il lui retira la dernière barrière de tissu, l’interrogeant du regard, il ne savait pas vraiment s’il pouvait, il avait peur de lui faire mal et en même temps le désirait terriblement… Pour tester, sa main descendit un peu plus, caressa l’entrée de son intimité, et lui guettait ses réactions.
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Valerio Panzani

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyLun 21 Mai - 0:30

YAOI. NC-18

Il avait eu son consentement, c’était déjà une bonne chose. Et puis il s’appliquait, le petit. De plus, il savait que cela faisait du bien à son homme, vu les soupirs de plaisirs qu’il relâchait … Ouh là là. Non non non. Il devait arrêter de gémir ainsi … Lui aussi commençait à durcir, pour tout dire. Le simple fait de voir que sa petite gâterie plaisait tant que ça, le faisait bander disons-le franchement. Il continuait ses petites attentions, lui soutirant toujours et encore ses soupirs de plaisir, tandis que lui sentait très nettement son membre qui s’excitait sérieusement. Il releva la tête, ayant sentit la main du brun dans ses cheveux, repoussant ceux qui étaient sur son front. Il le regarda dans les yeux et sourit tout contre son membre. Oh que oui, qu’il allait accélérer la cadence. Il reprit le membre en bouche, faisant des va-et-vient bien plus rapide que la première fois. Il avait remarqué que ses yeux étaient totalement fondus dans le plaisir… Et c’était exactement ce qu’il avait recherché. Il le sentait près à jouir, et sortit presque sa bouche à l’instant propice, mais trop tard, Kasuka s’était déverser, et en criant son prénom, chose qui l’avait encore plus excité, vous vous en doutez bien. Il en avait dans la bouche, mais également un peu partout sur le visage. Il avala sa semence. Cela n’avait pas un goût absolument repoussant, mais ce n’était pas non la chose la meilleure au monde. Ça avait un goût … bizarre, mais pas forcément à vomir par terre. Non, il pouvait l’avaler, vu que ce n’était pas tant le goût ni même la texture qui aurait pû le repousser. Et puis de toute façon, de un) c’était celle de Kasuka, donc il pouvait l’avaler s’il voulait, et de deux) quand bien même il aurait voulu le recracher, il n’y avait rien pour le mettre, et il était hors de question qu’il dégueulasse la maison de son homme. D’un revers de main, il s’essuyant ce qu’il avait sur le visage, sur la joue, et dans les cheveux. Rah, et dire qu’il venait de se les laver, les cheveux … Bah tant pis, ils se laveraient tout les deux, ensemble ou non, après ça. Voilà tout.

Il sourit contre les lèvres du brun, profitant de ce baiser qu’il lui offrait. Il avait l’impression que c’était comme pour le remercier de son petit service, mais également comme s’il voulait s’excuser de s’être déverser sur lui. Il n’avait pas franchement de s’excuser pour ça, mais Valerio ne disait rien, se contentant simplement de ce doux baiser. Il se laissa installer par son amant, s’allongeant sur le canapé, mais sur la couverture. L’acteur avait peur qu’il ne prenne vraiment froid ? Et bien là, ce n’était vraiment plus le cas, bien au contraire, il était bouillant de partout, désirant plus … Il souleva les bras, l’aidant à enlever la matière qui gênait le haut de son corps. Il appréciait le contact de ses lèvres dans son cou, tout contre sa peau, sentant sa respiration saccadé par l’effort d’avant. Il frissonna, mêlant ses doigts aux siens, serrant sa main, comme pour lui signifiait d’être doux. Chose dont il ne doutait pas. L’italien laissa échapper un petit cri de surprise et de plaisir mêlés, quand il s’amusa avec ses petits bouts de chairs roses, et encore plus lorsqu’il vint caresser son membre à travers le tissus. C’était sûr qu’il aurait voulu sentir uniquement sa main, mais le tissu qui frottait contre son membre, ne créait pas une sensation si désagréable que ça… Bien au contraire, ça rajoutait une sensation en plus, qu’il ne connaissait pas, et qui l’excitait bien plus qu’il ne l’aurait pensé. Il rougit intérieurement, se demander s’il n’était pas un tout petit peu pervers, pour durcir ainsi en sentant le tissu du boxer contre sa partie intime.

D’ailleurs, maintenant qu’il y repensait … Les habits qu’il portait, était à Kasuka. Donc le boxer contre lequel son membre frémissait, avait également été par l’acteur … Cela signifiait donc qu’il avait déjà partagé ce même boxer … Oh là là. Mais quel petit pervers il faisait, décidemment… Il sentit le boxer en question être retiré par les mains de son chéri –mouaha. Désolé, fallait que je le case, tu vois. °3°-, tandis que lui frissonnait en sentant le doux tissus glisser tout le long de ses jambes. Il rougit violemment lorsqu’il caressa son intimité. Il releva la tête vers lui, et vit qu’il le regardait également. Pourquoi le fixait-il ainsi ? Voulait-il quelque chose en particulier ? Et puis, pourquoi il trouvait qu’il y avait dans son regard une lueur d’appréhension, de peur, et de désir caché ? La température avait monté d’un coup. Ils avaient chaud tout les deux, et semblaient désirés la même chose également, alors pourquoi ne faisait-il pas un geste de plus ? Puis, il comprit. Ses yeux s’illuminèrent, comme s’il venait de trouver un trésor. Il lui sourit. Gentiment, doucement… amoureusement. Il se releva légèrement à l’aide ses coudes, forçant le brun à lâcher sa main, tandis que Valerio venait s’accrocher doucement à son cou, lui déposant un baiser sur la joue, et, susurrant, tout près de son oreille, avec un rythme de respiration saccadée, ce qu’il voulait entendre.

« Vas-y … Prends… Moi. N’hésites pas, je … suis tout à toi, maintenant … Peut importe la manière dont tu le feras, ça me conviendra … Mais juste, fais-le …Kasuka. »

Il écarta un peu plus les jambes, lui montrant qu’il était totalement consentant, et qu’il lui disait la vérité. Il rougit, se disant qu’en ouvrant ses cuisses ainsi, il se comportait comme une pute, mais si c’était pour Kasuka, alors il voulait bien en être une, bien qu’il savait que jamais il ne le traiterait comme ça. Ce n’était franchement pas son genre. Il retira le t-shirt de son homme. Après tout, ce n’était pas équitable si lui se retrouvait tout nu, mais que le brun garde au moins son-t-shirt. Non, pas juste du tout. Il cala ensuite sa tête dans son cou, le mordillant par la même occasion, tout en le faisant retomber lentement avec lui sur le canapé. Il avait envie de lui, mais genre, tout de suite. Ses yeux étaient emplis de désir pour lui, il le regardait avec envie, désir. Il espérait qu’il aurait bien compris le message qu’il lui avait fait passer. Et puis franchement, il trouvait qu’on ne pouvait pas faire plus clair que ça. Déjà qu’il en était encore tout rouge de ce qu’il venait de dire … Jamais il aurait cru qu’il serait capable de dire de telle chose. Décidemment, la passion du désir faisait faire des choses bien étranges … Bien que cela ne le dérangeait pas plus que ça. Toujours calait près de sa tête, il mordilla légèrement ses oreilles, s’amusant à l’exciter encore plus. Une de ses mains descendait dans son dos, remontant de haut et en bas, faisant des petites caresses, tandis que l’autre restait incrusté dans ses cheveux, prenant une mèche et l’enroulait autour de son doigt, comme un gosse. Il l’embrassa à nouveau pendant que son amant décidait enfin de passer à l’action. Il venait de rentrer un doigt, ayant décidé de le préparer avant toute autre chose. Il s’accrocha à ses épaules, alors que la douleur arrivait. Il aurait dû s’en douter, que cela ne serait pas de tout repos, et que le plaisir arriverait de suite. Il serra des dents, les larmes perlant aux coins des yeux, alors que son homme faisait bouger son doigt à l’intérieur de lui. Un deuxième doigt vint se présenter à l’entrée, et là, ce fut carrément un léger cri de souffrance qu’il passa l barrière de ses lèvres. Il était fermement accroché à Kasuka … Il avant en confiance en lui, il ne voulait pas qu’il s’arrête.

« … Continue … Ne t’arrête pas … Pas maintenant….. Vas jusqu’au bout, Kasuka … »

Il se crispa légèrement alors que le brun avait voulu bouger les deux doigts à l’intérieur. Il essaya de se calmer, embrassa sauvagement son amant, y mettant tout le désir et l’envie qu’il pouvait, lui montrant bien qu’il ne devait pas s’arrêter, qu’il ne pouvait pas s’arrêter, pas maintenant alors qu’ils étaient allés aussi loin. Ils étaient vraiment hors de question qu’il s’arrête en cours de route. Sinon il se sentirait frustré, de ne pas avoir pu aller jusqu’au bout. Vexé, qu’il n’ait pas prit en compte ses paroles, et déçut, pensant qu’il aurait également pu accorder sa confiance à Valerio, en croyant en lui, s’il lui disait de continuer. Petit à petit, alors que les baisers et les caresses s’enchainaient, pour que l’italien puisse se détendre correctement, l’acteur bougea un par un, lentement et doucement ses doigts. Il sentait que la douleur partait doucement, lentement, mais sûrement. Haletant de plaisir à l’oreille de Kasuka, il se laissa retomber totalement sur le canapé, courbant le dos lorsqu’un doigt effleura un point sensible. Il avait bien eu, là. Il ré-emmêla ses doigts aux siens, lui souriant tendrement. Ça le rassurait d’avoir quelque chose à se raccrocher, même s’il ne s’agissait que de sa main. Et puis, il aimait avoir les doigts entremêlés ainsi, il se sentait en sécurité, comme si le brun le protégeait de tout et de rien en même. Les yeux remplient de désir, alors que sa bouche relâchait des petits gémissements dus aux mouvements à l’intérieur de son corps, il regarda son homme lui demanda de passer à la vitesse supérieur. Aller, il n’attend que ça, tu ne le vois donc pas ? Son autre main qui était libre, alla caresser doucement la joue de Kasuka, poussant les mèches qui lui tombaient sur le visage, les remettants derrière l’oreille. Il rigola en voyant que les cheveux revenaient immédiatement à la même place, et tira très légèrement sur l’une des mèches pour l’inciter à se baisser, afin qu’il puisse à nouveau échanger un baiser, aussi fougueux et sauvage que les mêmes, si ce n’était plus, vu que là, Valerio était en grand attente de son homme, et que la température avait encore monté d’un cran, avec tout ce qui s’était fait, et tout le désir et l’envie qu’ils voulaient tout les deux …


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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyMar 22 Mai - 20:10

[YAOI NC – 18]


Valerio… Oh son Valerio, il l’avait souillé, il n’était plus pur, il avait avalé, il en avait partout… Et tant pis, oui, il s’en voulait un peu, mais il l’aiderait à se laver après. Mais qu’est ce qu’il était beau ! Malgré ce qu’il venait de lui faire, il gardait son regard adorable, particulièrement franc même dans son désir. Il n’était pas dans le déni, il n’était pas non plus dans la simple luxure… C’est juste qu’il se donnait à lui. C’était ça oui, il ne ferait pas ça avec quelqu’un d’autre, il le faisait avec lui, avec lui seul, et pas parce qu’il attendait en retour une pseudo célébrité dans un magazine, pas non plus parce qu’il voulait n’importe quel cadeau hors de prix, il se donnait à lui parce qu’il en avait envie tout simplement… Comment appeler ça une pute ? Oh non ! Valerio n’était pas une pute non, c’était la personne la moins pute qui l’avait séduit. Mais il le voulait, il voulait le posséder entièrement, le prendre, s’unir à lui, finir de concrétiser leur amour, même si c’était rapide, même s’il ne couchait pas le premier soir. C’était Valerio, ce n’était pas pareil. Avec Valerio, il y aurait d’autres soirs, il n’allait pas le laisser filer, s’il ne voulait pas rester il allait le rappeler, il lui enverrait des textos gentils ou coquins selon son humeur, il lui donnerait une clef de chez lui et son emploi du temps pour qu’il puisse venir se coucher à ses côtés quand il en aurait envie.

Il lâcha sa main à regret, mais la lueur dans les yeux de Valerio ne lui disait en aucun cas de s’arrêter… Au contraire, son regard était… Plein d’amour, tellement plein d’amour, de désir aussi, que Kasuka n’avait jamais échangé ce regard avec quelqu’un, et rien que ça, ça lui donnait envie de le prendre, direct, là, tout de suite. Mais il ne pouvait pas, il ne voulait pas lui faire de mal, il voulait que ça se passe bien, qu’ils aient tous les deux un bon souvenir de ce moment, alors il se retenait. Ses lèvres sur sa joue, ses bras dans son cou, son souffle contre son oreille, et surtout… surtout… Ses mots. Demandé comme ça, comment se retenir d’avantage ? Ses joues revirèrent au rouge. Il en avait autant envie que lui. Rahhh et cette façon de prononcer son prénom… c’était si sexy… Son corps avait réagit, il était on ne peut plus prêt à le prendre, mais il ne voulait pas lui faire de mal, alors il serait patient, et doux. Comme pour confirmer ses dires, il le sentit écarter les jambes, l’invitant encore plus concrètement qu’avec des mots. Ses joues ne dérougissaient pas. C’était quand même une sacrée preuve de confiance de sa part de le laisser faire ça maintenant, alors qu’ils venaient à peine de se rencontrer… Mais après tout, il ne s’était pas trompé, Kasuka ne lui ferait pas de mal et ne l’abandonnerait pas après ça. Il répondit à sa demande par un nouveau baiser passionné, qu’il ne brisa que pour que Valerio finisse de le déshabiller… C’est vrai que c’était mieux comme ça. S’il se couchait sur lui, il aurait la douceur de son corps tout partout contre sa peau.

Il laissa un soupir s’échapper en sentant qu’il mordillait son cou, et sa main dans les cheveux... Ça c’était comme les suçons, il y était particulièrement sensible, c’était grisant, il adorait ça. Hmm, il l’avait assez fait attendre, il le sentait impatient et lui l’était aussi, terriblement. Il lui rendit son baiser en introduisant un premier doigt, essayant d’y aller en douceur, le laissant s’habituer un peu plus à chaque phalange qui le pénétrait. Les doigts de Valerio se resserrèrent autour de ses épaules. Il avait mal, avec juste un doigt… ? C’est vrai qu’il était diablement étroit… Kasuka rouvrit les yeux, cherchant les siens et il vit les larmes perler. Ouais, il avait mal. Il était vierge. Personne ne l’avait touché ici avant lui. Il comprenait mieux la réaction qu’il avait eut après les menaces de viols des lascars dans la rue. Un viol quand t’as déjà expérimenté la chose ne devait pas être facile, mais imaginons qu’on te prenne ta virginité, comme ça, en t’insultant, en te méprisant et en étant violent, dans le seul but de te faire mal… C’était horrible rien que de l’imaginer. Kasuka l’embrassa sur les joues, dispersant les larmes qui s’étaient échappées, puis il rentra un second doigt, doucement là aussi, mais il lui arracha un cri de douleur.

Le brun ne savait pas quoi faire, il était terriblement excité, ne voulait pas s’arrêter, mais il ne prendrait jamais son pied s’il blessait son Valerio et il n’avait rien qui aurait pu servir de lubrifiant. Il n’avait pas prévu de ramener son rendez vous à la maison et de passer à l’action tout de suite… Comme s’il avait senti ses doutes, l’italien l’encourageai à poursuivre, et sa voix était toujours aussi sexy, aussi désireuse malgré la douleur. Elle lui arracha un nouveau frisson de plaisir et il lui répondit un petit « oui… » dans un souffle. Il lui fit un petit sourire, puis continua, il n’y avait qu’en l’habituant à sa présence en lui qu’il pourrait aller plus loin. Il bougea doucement ses doigts en lui et sentit son corps se crisper sur lui, mais son baiser le rassura, il y répondit sans cesser de bouger ses doigts, y mettant autant de passion qu’il pouvait, cherchant à lui faire oublier la douleur. Et visiblement, la technique marchait. Peu à peu il le sentit se détente, sa mâchoire était moins crispée, il semblait même apprécier. Ha ! Il avait trouvé un point sensible, tant qu’à faire, autant continuer de le titiller ici tandis qu’il infiltrait un troisième doigt. Valerio semblait beaucoup mieux à présent, il jouait même avec ses cheveux, l’attirait à lui pour échanger un nouveau baiser plein de passion, il allait pouvoir enfin le prendre, le faire sien pour de vrai.

Il prit une grande inspiration, sortit ses doigts, caressa ses fesses du bout des doigts avant de les empoigner pour surélever un peu son bassin. Ses lèvres descendirent dans son cou, près de son oreille, lui faisant un nouveau suçon histoire de lui faire oublier la douleur de la pénétration. Il soupira dans son cou, l’anneau de chair de Valerio se refermait autour de son membre et il devait surement souffrir, mais Kasuka lui, ne sentait que le plaisir. Un plaisir coupable, qui lui donnait envie de plus. Ça y était, Valerio était pleinement à lui. Il serra la main dans la sienne pour le rassurer. Mais il ne s’arrêta pas, il lui laissa juste le temps de s’habituer à lui, le caressant de sa main libre, la glissant le long de son torse, jusqu’à son sexe, qu’il caressa du bout des doigts sur la longueur, puis au niveau des bourses avant de le prendre plus franchement dans sa main, le caressant sans retenue. Pas de raison qu’il soit le seul à apprécier, du moins pour le début, parce qu’il comptait bien l’envoyer en l’air.

Il ne tarda pas à bouger, tentant d’abord des mouvements lents qui lui arrachaient des soupirs de bien être contre les lèvres de son amant alors qu’il les reprenait pour un nouveau baiser passionné. Ses mouvements ne restèrent pas lent longtemps, il le désirait trop, il voulait aller plus vite, plus profond, lui faire perdre l’esprit comme il avait sur lui faire tout à l’heure. Il accéléra donc, restant pourtant attentifs aux réactions de Valerio. Sa respiration s’était accélérée de nouveau, chaque brève expiration était à présent un soupir de plaisir, tantôt à l’oreille de son amant, tantôt sur ses lèvres. Le plaisir montait, montait, montait, sans s’arrêter, jusqu’à lui faire perdre sa conscience, comme quelques minutes auparavant, lorsqu’il lui faisait sa petite gâterie. Il n’en avait plus pour longtemps, mais il fallait que l’italien se libère avant lui ou en même temps, parce qu’il ne serait sans doute pas capable de continuer une fois qu’il aurait jouit. Il accéléra alors les caresses sur son sexe, passant le pouce sur le bout, titillant les points sensibles alors que lui-même se rapprochait du moment ultime…et puiiiis, il se libéra en lui, criant son nom encore.

Il était en sueur, la respiration encore haletante mais il ne voulait pas se séparer se Valerio, il voulait profiter encore un peu du moment, de leur première union. Il l’embrassa un peu partout, sur les lèvres, les joues, dans le cou, puis se laissa tomber sur lui, lâchant sa main pour l’entourer de ses bras, voulant faire disparaitre tout petit centimètre d’air qui séparerait leurs corps. Ça avait été magique, rien à voir avec ses expériences d’avant. Il reprit son souffle doucement, ses mains le caressant, jusque dans ses cheveux avec lesquels il joua… Il aurait pu s’endormir tout de suite tellement il était bien, mais il ne fallait pas…Il devait se retirer, ils devaient se laver, et après ils pourraient dormir enlacés. Il finit par mettre sa bonne résolution à exécution, se retira, se leva du canapé après l’avoir de nouveau embrassé.

« Merci… Je vais nous faire couler un bain. »

Sa voix était encore faiblarde, comme si le plaisir n’avait pas finit de quitter son corps et ses jambes étaient en coton, mais elles le portaient quand même visiblement. Et oui, si Valerio aimait les douches froides, Kasuka lui était fan des bains chauds, avec des canards en plastique et des bulles dedans… Alors qu’il arrivait à la salle de bain, Yuiga, au milieu du salon, manifesta sa présence par un miaulement envers Valerio du genre « et moi alors.. ? j’ai pas le droit au câlin ? » qui fit sourire Kasuka, il fit couler l’eau, ni trop froide, ni trop chaude, parce qu’il avait toujours super chaud à cause de ce qu’ils venaient de partager puis il revint chercher son chéri, le serrant contre lui encore une fois, incapable de retenir son affection.
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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyMer 23 Mai - 17:25

YAOI. NC-18

Il sentit un troisième doigt qui le pénétrait, pourtant, la douleur qu’il avait ressentit à lors du second doigt, n’était plus. Désormais, c’était le désir qui prenait le dessus. Il s’accrochait autant qu’il le pouvait, c'est-à-dire au tissu du canapé, au bras de son homme qui était tout près de lui, soufflant des gémissements de plaisir, pendant que celui-ci le préparait. Pendant qu’il venait de s’habituer à la présence de ses trois doigts dans son intimité, le brun les sortit, et, caressant doucement ses fesses, il souleva légèrement son fessier. Il écarquilla légèrement les yeux, comprenant tout de suite ce qu’il avait l’intention de faire. Kasuka se baissa, déposant un suçon tout près de son oreille, pendant qu’il le pénétrait. La douleur revint à la charge, et Valerio serra les dents, et les yeux, se cramponnant à l’acteur. Il resserrait ses doigts sur ceux de son amant, car maintenant, ils l’étaient vraiment, et, son autre bras venait s’enrouler autour de son cou, faisant de son possible pour se détendre, mais sans grand succès au début. Une fois que son intimité s’était légèrement relâchée, il frissonna pendant que sa main caressait tout son corps, pour finir son parcours sur son sexe, s’amusant à le caresser doucement, puis plus franchement. Sn membre bougea à l’intérieur de lui, et même si les premiers mouvements étaient vraiment douloureux pour lui, il oscillait entre le plaisir et la souffrance. Puis, alors que ses mouvements se faisaient petit à petit plus rapides, la douleur disparaissait totalement, laissant sa place au plaisir que lui faisait ressentir son homme.

Plus il allait vite, plus il s’enfonçait en lui, et plus l’italien avait l’impression qu’il allait perdre conscience, tellement le plaisir se faisait de plus en plus intense, au fur et à mesure que ses mouvements de va-et-vient s’enchainaient et allaient toujours plus vite, toujours et encore plus profond en lui. Il sentait que demain, il n’irait pas à l’université … Comme pourrait-il marcher, franchement ? Kasuka toucha un point sensible, et à nouveau, un cri de plaisir retentit dans la pièce, tandis que son amant continuait, et semblait être sur le point de non-retour. Il fallait dire que lui-même allait bientôt atteindre le somment. Il se libéra quelques secondes avant son amant, en relâchant son prénom dans un rôle, tandis que le brun faisait de même, mêlant leur voix et leurs prénoms. Il était haletant, la respiration saccadée, en sueur, les joues rouges, quelques petites larmes par-ci par-là, montrant l’intensité du plaisir qu’il avait ressentit. L’acteur s’allongea sur lui, alors qu’il était toujours à l’intérieur, et il le prit dans ses bras, pendant que l’italien souriait de voir que son partenaire était tout aussi épuisé que lui. Ils restèrent ainsi pendant quelques minutes, pendant qu’il s’amusait avec ses cheveux violets. Ça lui faisait des chatouilles, et il souriait tendrement en le voyant s’amuser ainsi, comme un gosse. Il le trouvait trop chou ♥. Puis il se releva, se retirant en même temps, et tout en l’embrassant, il partit en direction de la salle de bain, hochant la tête lorsqu’il lui annonça qu’il allait faire couler un bain, mais se demandant tout de même pourquoi il l’avait remercié … Encore des les vapes ? Sûrement.

Il se releva légèrement, à l’aide de ses coudes, et tourna la tête lorsqu’il entendit des miaulements. C’était le chat de son amant qui venait réclamait à son tour, cela le fit rire, et pendant qu’il venait se frotter à sa jambe, il se rendit compte qu’il était encore tout nu, zt surtout, très sale … Il rougit de honte, et se mit la couverture dessus. De toute façon, elle était sale elle aussi, alors il ne risquait pas de la salir. Certes, il n’avait plus rien à cacher à Kasuka, alors il n’avait pas besoin de jouer le timide, mais contrairement à sa sœur, qui pouvait se promener à poil dans la maison sans que cela ne la gène, lui, il était vachement pudique. Il se mit la couverture sur les épaules, se l’installant de façon à ce qu’on ne voit rien. Il vit le brun qui revenait le chercher, le serrant à nouveau contre lui. Il écarquilla légèrement les yeux, ne s’attendant pas à cela, puis sourit, et le prit lui aussi dans ses bras, partageant ainsi une étreinte pleine d’affection, pleine d’amour. Car oui, il en était certain maintenant. Il était bel et bien amoureux du jeune acteur. Il ne savait pas comment cela se faisait, pourquoi il était tombé amoureux aussi vite, il n’en savait strictement rien. Il n’avait jamais été très doué en amour, après tout, il n’avait été amoureux qu’une seule fois. Alors qu’il était encore au collège. C’était une jolie fille, qui était mignonne comme tout, qui était bien l’une des seules à lui adresser la parole de temps en temps, pour faire la gentille, alors qu’elle n’en pensait pas moins. Mais bon, ça, il ne le savait pas. Il s’était donc confesser devant elle, et elle s’était mise à rire lui disant que c’était impossible qu’elle sorte avec un mec pareil. Un mec qui venait d’une famille de pattes. C’était une honte pour elle, si jamais elle osait sortir avec lui.

Il eut un triste sourire, tandis qu’il se levait du canapé, pour aller dans la salle de bain, main dans la main avec son homme. Alors qu’il faisait un pas, il tomba à genoux, les jambes flagada, mais surtout avec une douleur qui le lançait au niveau des fesses. Il aurait dû prévenir qu’il avait cours le lendemain … Ou peut être pas. A vraie dire, là, maintenant, il ne regretta absolument pas ce qui s’était passé, bien au contraire, il en était même heureux. Et puis de toute façon, il lui suffisait juste un mot d’excuse de la part de sa sœur pour le lendemain, et se serait réglé, il ne sera pas accuser de sécher, c’était déjà ça. De toute façon, l’état dans lequel se trouvait son corps, c’était absolument clair et limpide, il était hors de question qu’il aille à l’université demain. Il se releva, avec l’aide du brun, gardant toujours une main sur sa couverture, pendant qu’il le remerciait en dans sa langue maternelle. Ils allèrent lentement à la salle de bain, vu que Valerio boitait légèrement, vu la douleur qu’il avait. Le temps qu’il arrive dans la pièce, Kasuka le laissa au pied de la porte, pendant qu’il allait éteindre l’eau du bain. L’italien écarquilla les yeux de surprise et d’émerveillement. Le bain était moussant, plein de mousse était à la surface de l’eau. C’était tout blanc, tout brillant. Il eut un grand sourire, ouvrant la bouche, comme un enfant. Il avait oublié combien cela semblait fabuleux de prendre un tel bain. Les rares fois où il en avait pris, c’était lorsqu’il était gosse, et qu’il se lavait avec sa sœur, ou alors, c’était pour faire des choses, qu’il faisait encore, mais moins souvent ….

Son sourire se referma un petit peu, mais il restait quand même sur les lèvres. Oui, les fois où il en avait prit, depuis qu’il avait arrêté d’en prendre avec sa sœur, c’était uniquement pour le tâcher d’eau rouge. Il s’en souvenait parfaitement. Enfermés dans cette cage de neige chaude, la lame transperçant lentement sa peau, faisant perler quelques gouttes d’eau rouge, puis, la lame, s’enfonçant encore plus profondément, coupant la peau, la déchirant de sa lame acérée, puis ce liquide rouge coulant à flot dans l’eau pure du bain. Ce sang qui se déversait petit à petit de sa plaie ouverte, et qui allait se mélanger à cette eau translucide, qui était trop parfaite à son goût. Il s’en souvenait comme si c’était hier. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, il avait encore les marques sur ses poignets. Une au bras gauche, et deux au bras droit. Oui, il avait plus martyrisé la main avec laquelle il écrivait, que celle avec laquelle il faisait des choses banales. Pourquoi avait-il fait ça, déjà ? Ah oui, des choses trop lourdes à supporter pour un gosse de 12 ans. Oui, il a commencé à se mutiler à cet âge là. Et après ? Que pouvait-il y faire ? Il n’était qu’un enfant, et n’avait trouvé que ce moyen, pour faire disparaitre la douleur de l’âme, en la remplaçant par la douleur physique. Il ne savait pas que cela resterait graver à vie. Non, il ne le savait pas. Mais même dès qu’il a vu que cela restait, il continua à le faire. Certes, des petites coupures, pour qu’elles partent vite, mais à deux reprises, il avait bel et bien eu l’intention de se couper les veines. Hélas, la première fois, il avait coupé au mauvais endroit, et la seconde fois, il avait été sauvé par un de ses amis qui trouvait qu’il mettait trop de temps à se laver, surtout en prenant un bain.

Il passa sa main gauche sur son poignet droit. Il les sentait, très nettement. C’était des cicatrices nettes, montrant que cela avait été fait volontairement, et non pas un accident, ou un dérangé mental qui voulait le tuer en faisant croire à un suicide. Il soupira. Il ne voulait pas s’en rappeler. Alors même qu’il s’en était fait une il y avait même pas une semaine, et que la marque était toujours là, bien présente, sur son poignets gauche cette fois-ci, laissant une seconde marque qui va disparaître d’ici deux ou trois jours. Il était tout de même rassuré de voir que Kasuka n’avait rien remarqué. Après tout, il lui avait prit la main plusieurs fois pendant l’acte, et jamais il n’avait semblé voir les cicatrices sur la peau. Fort heureusement. Il se demandait quelle tête il ferait sinon, en apprenant que son « petit-ami » se mutile secrètement. Il releva la tête, souriant de nouveau, même si là, il se forçait légèrement.

« Alors, on le prend, ce bain moussant ? »



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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyJeu 24 Mai - 20:19


A son retour dans le salon, il sourit. Il était tellement mignon emmitouflé dans sa couverture, comme un enfant qui a froid… C’était surement normal qu’il soit pudique. L’acteur lui ne l’était pas pour deux sous, fallait dire que se déshabiller faisait un peu partie de son métier… Et que jouer des scènes hot devant pas mal de gens sur un plateau, ça te passe l’envie d’être pudique, sinon t’es tout le temps mal à l’aise et ça passe très mal à l’écran. En plus de ça, Valerio avait déjà vu tout ce qu’il y avait à voir chez lui, alors pas la peine de faire la vierge effarouchée maintenant… Mais chez son amant il trouvait ça trop mignon… Enfin, il faudrait bien qu’il la pose sa couverture, pour aller dans l’eau, mais avec les bulles il ne devrait pas être trop gêné. Il n’avait pas à rougir de son corps, Kasuka le trouvait particulièrement beau, il aurait pu caresser ce corps pendant des heures et des heures sans s’en lasser, avec un regard plein de désir et d’amour.

Il lui prit la main pour l’emmener à la salle de bain, mais visiblement, les jambes de Valerio étaient encore plus fébriles que les siennes, il ne tenait littéralement pas debout. Il le regarda, inquiet, puis après avoir échangé un regard avec lui l’aida à se relever. Pauvre chou, il y était peut-être allé un peu fort pour sa première fois… Vu son état, il était hors de question qu’il bouge de chez lui de toutes façons. La fac ? Inutile d’y penser. Rien que de l’imaginer sur un banc d’amphi tout pourri pendant plusieurs heures, il avait déjà mal aux fesses pour lui. Il allait le chouchouter d’ici là, mais c’est sûr que c’était mieux qu’il reste se reposer… Il boitait carrément. Sur le coup, Kasuka n’était pas fier de lui, il aurait du s’en douter qu’il y aurait ce genre de conséquences… Mais en même temps, il n’était pas sûr que même en y pensant, il aurait été capable de se retenir. Avec le feu de l’action et tout… Il l’aida donc à marcher puis arrêta l’eau, se tournant vers lui ensuite… Comment faire pour ne pas qu’il ait mal dans l’eau ? Le prendre sur ses genoux peut-être que ça irait… Ses jambes étaient certainement un peu plus confortables que le granite de la baignoire.

S’il savait à quoi il pensait… S’il savait tout ça… que penserait Kasuka ? Lui n’extériorisait jamais. Il n’avait pas eu la vie difficile, c’est sûr. Juste deux trois trucs, et cette inquiétude constante pour son frère ainé. Et plein de merdes à cause de son boulot, rien de bien grave. Enfin, à part la fois où il avait eut deux tueurs à gage sur collés aux fesses, mais bon, il préférait ne plus y penser. Souvent il avait voulu pleurer et même pleurer c’était trop pour lui, il n’y arrivait pas. Pleurer, crier, dire merde. Il en était incapable. Alors s’ouvrir les veines, laisse tomber, c’est beaucoup trop pour lui. Et surtout, surtout, il n’avait pas l’intention de mourir. Il était très accroché à la vie, il y avait plein de choses qu’il n’avait pas faites. Avoir rencontré Valerio contrariait un peu ses plans de mariage et de bébé, mais pas grave, il s’adapterait. Au contraire de l’italien, il était complètement renfermé sur lui-même, la douleur bien logée dans sa poitrine, sa compagne, il la gardait auprès de lui et la chérissait, parce que c’était la preuve qu’il était vivant. Parce qu’il n’avait pas vraiment le droit de s’en débarrasser alors que son frère vivait avec la douleur physique et mentale à cause d’un souci génétique et qu’il l’avait toujours vu se débattre contre ça, tenter de se contrôler. Son moyen de se défouler lui, c’était de jouer la comédie, toute la journée, puis aussi d’essayer tout ce qu’il y a à essayer. Qu’est ce que faisait Valerio pour ses loisirs ? Il n’avait même pas eu le temps de lui demander. Mais en même temps, entre les cours et son job au fast food, il n’avait surement pas beaucoup de temps pour faire des trucs à côté… enfin, il faudrait qu’il lui demande quand même… S’il pouvait partager une activité avec lui ça serait cool.

Il sourit en l’entendant, lui prenant la main pour l’emmener jusqu’à la baignoire.

« Il va falloir que tu te sépares de la couverture… »

Il mit le bout d’une de ses mains dans l’eau, pour la goûter, puis se glissa dedans le premier, se calant dans le fond, les jambes légèrement écartées pour qu’il puisse venir s’assoir entre. Il lui sourit tendrement et le réceptionna, collant son dos contre le sien, le soulevant doucement avec l’une de ses jambes pour que ses fesses ne touchent pas le fond directement. Au pire, s’il ne se sentait pas à l’aise comme ça, il le laisserait se mettre comme il voulait. Il l’entoura doucement de ses bras, posant les lèvres contre sa nuque, dans son cou. Il le caressa, doucement. Combien de temps Valerio garderait-il son secret ? Encore quelques minutes ? Kasuka attrapa une bouteille de gel douche dans son dos, s’en mit un peu sur les mains et entama un massage des épaules de son copain, tout doux, comme s’il était précieux. Pas comme si, il était précieux.

« Finalement… les chocolats… ça sera pour demain matin. Il ne faut pas que j’oublie de les mettre au frigo. »

Bizarre hein ? Kasuka avait beau être un acteur qui gagnait environ dix mille yens par jours, il ne supportait pas vraiment le gaspillage. Il adorait manger les restes, il adorait le fast food, il adorait les bento tout prêt dans les supérettes et la nourriture simple et délicieuse de sa mère. Loin de lui les repas super chers et trop compliqués, avec une briquette de lait aromatisé et des nouilles à la sauce sauja il était très content. Avec une sucette et des bonbons et de la crème glacée.

« Demain je commence à 5h du matin au fait… et je rentre vers 14h, et après j’ai un cours d’escrime de 17h à 18h et c’est tout jusqu’à 22h, après enregistrement d’une interview pour la radio et après…j’reviendrais me coucher surement. Je vais te laisser une clef d’accord ? Tu la garderas… comme mes horaires sont chiantes on ne va certainement pas se voir beaucoup… A part si tu m’accompagnes, mais j’imagine que tu as d’autres trucs à faire… »

Lorsqu’il eut fini son petit massage, il s’attaqua à ses cheveux, une noisette de shampoing sur la paume, un peu d’eau dans les cheveux et il était parti. Il était délicat, évitait que la mousse ne tombe dans ses yeux à l’aide de sa main. Puis il jouait avec, profitant de leur malléabilité pour faire des figures avec. Des cornes, des pics, des boucles, juste un pic au dessus du crâne style Amaimon dans Ao no Exorcist. En gros il s’amusait comme un gamin, mais il fallait dire que le dernier bain qu’il avait prit avec quelqu’un c’était avec son frère quand ni l’un ni l’autre n’était encore gêné par le fait de barboter à deux dans l’eau et de jouer pour faire passer le temps. Ces souvenirs étaient chers à Kasuka. Il s’en ferait d’autres à chérir avec Valerio comme personnage principal.

Une fois qu’il était bien shampouiné, il lui attrapa la main de nouveau, glissant à l’aveuglette le long de son bras. Et là, là, il la sentit. Il eut un frisson et pour confirmer ses doutes, il sortit son bras de l’eau, regardant le poignet. Merde. Valerio, non. Il serra la main dans la sienne, l’autre bras l’entourant et le serrant fortement contre lui. Plein de questions envahirent son esprit : pourquoi ? ça remonte à quand ? tu le fais encore ? qu’est ce qui ne va pas ? comment je peux t’aider ? Mais aucune ne franchit ses lèvres. Elles étaient de nouveau cousues ensemble, comme lorsqu’il était avec son frère, il était incapable de parler, d’exprimer son inquiétude ou de poser des questions. Il avait un peu peur. Peur de le perdre, peur que ça soit grave, peur d’avoir entraîné quelqu’un de trop fragile dans son monde où les nerfs d’acier étaient de rigueur. Son cœur s’était ralenti, ses yeux fermés et sa gorge était bien plus nouée qu’elle ne l’avait été durant tout leur premier rendez vous. Il porta doucement le poignet mutilé à ses lèvres, l’embrassa doucement sur la cicatrice, puis dans son cou, pour le rassurer, lui dire qu’il n’était pas choqué, que ça ne changeait rien à ses sentiments, qu’il était simplement terriblement inquiet, qu’il espérait que ce n’était pas grave.

Allez merde, Kasuka, c’est Valerio, celui qui t’as surpris par sa franchise, par sa façon de se dévoiler super facilement. Ça te soulagera de lui en parler, de lui demander de t’en parler, ça ne devait pas rester un secret, surtout que t’envisage de rester avec lui. Pas de secret, surtout pas de secrets de cette gravité là. Il murmura, la voix à moitié étranglée parce que la boule dans sa gorge refusait de partir et avec une maladresse encore plus prenante que d’habitude.

« Qu’est ce qui s’est passé… ? Je ne sais pas ce que je peux faire… j’en sais rien du tout… mais t’as mon numéro maintenant… tu pourras toujours m’appeler quand ça va pas, même quand je serais au boulot et tout, je te rappellerais toujours vite… Je…Je ne veux pas te perdre… »
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Valerio Panzani

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyVen 25 Mai - 23:56

Une fois que son homme fut dans le bain, installé de façon à se qu’il se mette entre ses jambes, il enleva la couverture, étant tout de même gêné par le fait de se montrer nu ainsi, autre que dans des conditions dans lesquelles ils étaient un petit moment avant. Il entra doucement dans l’eau à son tour, goûtant sa température, et essayant de s’immiscer lentement, son derrière lui lançant encore. Il se laissa glisser une fois qu’il fut habitué et qu’il n’ait plus mal –ou pas trop, s’étant habitué un peu-, et laissa Kasuka le réceptionnait en se collant sur son torse. L’eau était à une température, qui était ni trop chaude, ni trop froide. Il fallait dire que son corps à lui était déjà très chaud, alors si en plus, l’eau l’avait été, il aurait certainement surchauffé. Il frissonna lorsqu’il passa ses bras autour de lui, déposant un baiser dans son cou. Il sourit. Ces petites attentions de tendresses et d’amour, il ne connaissait pas, mais appréciait beaucoup. Il frisson parcourut son échine, tandis que son amant entamait des massages sur ses épaules. Gnii. Il aurait dû prévenir qu’il était sensible. En tut cas, cela le détendait totalement, surtout que son homme était doué…Décidemment, il avait trouvé la perle rare on dirait bien ! Et il n’avait certainement pas l’intention de le laisser s’échapper. Ce qui semblait également être le cas du jeune acteur.

« Oui, je t’y ferais penser quand on sortira du bain, d’accord ? Comme ça, c’est sûr qu’on ne pourra pas oublier. »

Il se retourna lui faisant un doux sourire, puis lui tournant le dos à nouveau, appréciant ce massage que lui offrait si gentiment son homme. Il l’écouta parler, réfléchissant à ce qu’il allait faire. Ça semblait effectivement très dur de pouvoir se voir … Mais vu qu’il n’allait pas aller à l’université, et qu’il n’aurait certainement pas mieux à faire en rentrant chez lui ou en restant ici, autant l’accompagner.

« Non, je n’ai absolument rien de mieux à faire que de venir avec toi. Et puis comme ça, je pourrai en apprendre plus sur toi, sur ton métier, et sur les coulisses des films. Par contre, je pense que pour ton cours d’escrime, je resterai ici, pour me reposer un peu. Puis pour l’interview, je t’accompagne aussi ! Après tout, je n’irai certainement pas à l’université avant un ou deux jours. Donc autant que je profite du temps que j’ai pour être avec toi. »

Il était content. Il allait profiter de cette opportunité pour rester avec lui. Il s’en réjouissait d’avance, d’ailleurs. Il le laissa lui shampouiner les cheveux, alors qu’il sentait que Kasuka n’était pas vraiment de faire uniquement cela. Il sentait ses mèches tombées et retombaient encore et encore. Il lui faisait des coiffures absolument impossibles, il en était sûr. Un grand sourire était sur son visage. En fait, sous certains aspects, son chéri était vraiment très enfantin. Mais cela ne le dérangeait vraiment pas. Il le trouvait vraiment trop mignon à s’amusait ainsi avec ses cheveux qui allaient boucler comme des malades après qu’il les aurait sécher à l’aide d’une serviette, et laisser se sécher tout seul, à l’air libre ensuite. Il arrêta de s’amuser avec, glissant sa main le long de son bras droit … Oh non. L’italien espérait qu’il ne sentirait rien, qu’il verrait rien … Mais cela ne semblait pas le cas. En effet, Kasuka venait de ressortir son bras de l’eau, fixant certainement les cicatrices. Il déglutit. Merde. Il ne savait pas comment ile devait réagir. Il sentit sa main se resserrer sur la sienne. Qu’allait-il faire, maintenant ? Tout lui demander ? Lui dire de ne plus le lui cacher, de tout déballer le pourquoi du comment ? Il ne savait pas s’il en serait capable. Il sentit ses lèvres effleurées son poignet, là où était installé ses trophées de guerre contre la vie. Il écarquilla les yeux de surprise. Non. Non. Et bien si. Il venait de le faire. Oui, il l’avait fait. Puis ensuite, ses lèvres s’étaient logées dans son cou, l’embrassant délicatement, comme pour lui dire que cela ne changerait rien à leur relation …

Il venait d’embrasser ses cicatrices, quoi. Chose que jamais personne n’avait fait. Il écouta ce qu’il avait à lui dire, puis fronça les sourcils, avant de reprendre son poignets, et de se déplacer jusqu’à l’autre bord de la baignoire. Il serrait le poignet qu’il avait embrassé dans sa main gauche, regardant ailleurs. Le brun ne devait certainement pas comprendre ce qui se passait. Et pourtant, tout était très clair dans la tête de Valerio. Il savait exactement ce qu’il faisait, ce qu’il pensait, en somme, il était encore présent, il ne faisait pas une de ces crises qu’il avait fait juste avant. Non, là, il était pleinement conscient. Il réfléchissait à ce que l’acteur lui avait dit. Il aurait voulu lui dire …Mais vraiment. Mais ça ne passer pas. Ses mots restaient enfermés à l’intérieur de son cœur, refusant le cap même de la pensée de le dire à quelqu’un. Ce serait trop douloureux, il le savait. Après tout, il l’avait déjà fait… Mais dans d’autres circonstances. Comment pourrait-il expliquer à son amant, sans lui dire concrètement les choses, ainsi que sans lui faire mal ? Il ne savait pas, et il était toujours plongé dans ses pensées, regardant le sol de la salle de bain. Et puis, est-ce que l’appeler serait la meilleur des choses à faire ? Bien sûr que non, il le savait parfaitement. Il n’était pas du genre à appeler à l’aide dans ces moments là. Bien au contraire. Il était du genre à rester enfermés dans la pièce, laissant la douleur s’atténuer peu à peu, et dire ensuite « oh oups, je me suis coupé accidentellement ». Voilà, le genre de mec qu’il était. Et certainement pas ceux qi disait « chéri, j’ai mal au cœur. Console-moi, j’ai besoin de toi ». Non, absolument pas.

Et puis, il ne le perdra pas. Enfin, pas pour l’instant. Même si sa volonté de vivre n’était pas eu plus haut, il n’avait l’intention de mourir. Du moins, pas pour l’instant. Même si la vie le faisait encore souffrir. Même si elle lui infligeait encore la pire des souffrances, et qu’il se retrouve totalement impuissant devant elle. Il n’en ferait rien. Peut être des petites coupures par-ci par-là, mais rien de bien méchant, pour ne pas que l’on s’en aperçoive. Après tout, l’été allait bientôt arriver, déjà que le printemps était là, bientôt, il devra sortit uniquement les shorts et les t-shirts ou marcels. Alors forcément, ce n’était pas une bonne saison pour être décidé à faire des profondes cicatrices, et que tout le monde le remarque. Oh, certes, il y avait sa solution miracle ; les garrots. Mais en été, il crevait littéralement de chaud avec. Surtout depuis qu’il été arrivé au Japon, en fait. Même sa sœur avait remarqué qu’il faisait bien plus chaud ici qu’en Italie. Mais là n’est pas la question. En gros, il ne se scarifiait pas en été. Ou alors peu. Plus qu’un peu, mais jamais rien de bien conséquent. Parfois, c’était au coude, ou aux genoux, parce que c’était plus simple pour les excuses. Les fameux « je suis tombé à vélo », « j’ai glissé de la falaise », et autres choses joyeuses dans le genre. C’était avec ça qu’il se protégeait devant les attaques incessantes de sa sœur, qui voulait à tout prix lui faire cracher le morceau. Mais rien à y faire, il était comme elle, têtu comme une mule lorsqu’il décide quelque chose. D’ailleurs, la plupart du temps, c’était elle qui capitulait, ayant perdu la foi de continuer ces recherches qui ne menaient visiblement à rien.

Il se revint vers lui, collant son torse contre le siens, se mettant à genoux dans la baignoire, et l’enlaçant de ses bras, calant ainsi sa tête dans son cou. Il allait pleurer, il le savait. Déjà, un geste beaucoup trop tendre pour lui. Embrasser ses cicatrices. Ensuite, lui dire tout ça, comme quoi il serait toujours là pour lui, et qu’il ne voulait pas le perdre. Bien sûr, qu’il savait qu’un jour, certainement que tout s’arrêterait. Que Kasuka trouverait quelqu’un d’autre. Une femme, gentille et tout, avec qui il aurait des enfants. Ou alors un autre homme, mieux que lui. Ou alors ils se perdraient de vus tout les deux, lorsque l’italien rentrerait en Italie pour voir ses parents, ou encor lorsqu’il quittera l’université pour enfin mettre à exécution ses rêves. Il n’était pas dupe, et savait qu’un jour ou l’autre, de toute façon, ils se sépareraient. Il ne savait pas comment, ni de quel manière, mais il essayait d’être lucide, de se dire que de toute façon, ce bonheur aussi, qu’il ressentait lorsqu’il était avec lui, faisait partie des bonheurs éphémères qu’il avait pu ressentir durant toutes ces années où il avait commencé à se briser. Oui, il le savait. Alors il tentait juste de limiter la casse le plus possible, pour ne pas tomber de trop haut lorsque l’acteur lui annoncerait la rupture. Puisque de toute façon, Valerio pensait que c’était inévitable. Oh, certes, peut être pas cette année. Mais dans deux ans, cinq ans, ou même dis ans, qui sait. Il n’en savait rien, mais préférait largement se préparer à cette éventualité. Il était du genre prévoyant, disons.

« Tu ne me perdras pas. Du moins, pas pour l’instant. Et… Je ne t’appellerai pas. Jamais. Pas quand se sera pour ce genre de chose. Je me suis toujours débrouillé seul, alors ne t’inquiète pas, d’accord ? Je te le promets, tu ne me perdras pas. Alors ne t’en fais pas ainsi, tu veux ? Crois-moi, s’il te plait. Je ne mettrai pas fin à ma vie. »



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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyDim 27 Mai - 2:34


Rah… il était mignon. Kasuka se trouvait chanceux d’être avec lui. Juste partager un bain avec lui, prendre soin de lui, le laver, comme ça, innocemment, ça lui suffisait amplement pour être heureux. Drôle hein ? Dire qu’il y avait quelques heures il ne le connaissait même pas, enfin à peine, par un coup de fil quoi. Lui aussi était à peu près certain qu’il était amoureux. Mais bon, ce n’était pas le plus facile à dire, pas vrai ? Il ne pouvait pas lui sortir comme ça, de but en blanc, alors qu’ils venaient de se rencontrer… Il attendrait, le bon moment.

C’était curieux tiens, il ne s’attendait pas vraiment à ce que Valerio veuille venir avec lui à son boulot… Il lui avait proposé comme ça, sans trop y croire, sans vraiment penser à si ça se ferait ou pas. Et voilà qu’il disait oui. En fait, c’était une bonne perspective, passer la journée avec son petit ami, tout en bossant quand même. Il éteindrait le réveil, puis se blottirait contre lui pour avoir encore un peu de sa chaleur avant de se lever, l’embrassant pour l’arracher aux bras de Morphée. Il ferait réchauffer les chocolats chaud, mettant la télé comme fond sonore mais ne l’écoutant pas vraiment, bien plus intéressé par son petit ami. Il l’emmènerait au studio, lui présenterait tout le monde… et ce jour-là, Yuiga aurait quelqu’un pour lui tenir compagnie, ça serait chouette. C’était curieux hein ? Mais Kasuka refusait de laisser son chat à la maison lorsqu’il s’absentait pour trop longtemps, alors il l’emmenait avec lui quand il allait bosser, l’un de ses seul caprices d’ailleurs, tout le monde s’y était vite habitué, il était devenu la mascotte du studio.

Tiens d’ailleurs, ça lui faisait penser qu’il avait complètement oublié de bosser ses répliques pour le lendemain, mais bon, il n’était pas plus stressé que ça, il avait plutôt confiance en lui lorsqu’il jouait. Une autre personne, comme s’il se révélait à lui-même tout en étant un autre. Paradoxal, mais il s’y était habitué. Il avait d’ailleurs l’habitude d’épouser ses rôles, il perdait le peu de personnalité qu’il avait pour prendre totalement celle qui était écrite sur les scripts. C’était sans doute pour ça qu’il était un aussi bon acteur. C’était sans doute aussi pour ça qu’il aimait autant jouer ces rôles, parce qu’il leur donnait vie, ils le faisaient vivre à sa façon. Parce que c’était très dur pour lui d’être lui-même la plupart du temps, mais bon, avec Valerio… ça semblait différent. Mais en même temps, il s’intéressait à lui, ça faisait toute la différence. Il le serra doucement contre lui, embrassant sa nuque pleine de savon.

« D’accord… on va se lever tôt, alors on fini le bain et dodo…ça va être chouette je sens… Faudra pas paniquer en voyant mon manager, Uzuki-san… il est comme qui dirait… un peu surexcité, mais il a un bon fond… »

Pas aller à la fac avant un ou deux jours ? A cause de ses fesses ? Alala, il faudra qu’il fasse attention désormais. Il ne fallait pas qu’il ratte ses études à cause de lui quand même. Et son boulot ? Remarque, il ne devait pas bosser, sinon il ne lui aurait pas dit oui… Et là, ses pensées s’arrêtèrent net, bifurquant dans une toute autre direction, il avait découvert un secret que Valerio aurait sans doute voulu garder pour lui un peu plus longtemps, mais bon… c’était comme ça, Kasuka l’aurait découvert tôt ou tard. Il se surprenait d’ailleurs de ne pas l’avoir découvert plus tôt. Il essayait d’être doux, de le rassurer, mais évidemment, même en étant doux et gentil, ce n’était sans doute pas quelque chose de drôle pour lui, pas quelque chose dont il pourrait parler si facilement. Il le laissa s’écarter. Ça lui faisait mal, mal au cœur de se séparer de lui comme ça. Il avait peur, pour de vrai, comme si le garder dans ses bras signifiait le garder à jamais. Là, il n’était pas rassuré, mais son visage n’exprimait rien. Comme d’hab… sauf que là il en était plutôt content. Montrer sa peur n’était pas la meilleure chose à faire surement… Et pourtant… et pourtant. Il l’avait exprimée, par ses mots.

L’attente ne devait être que de quelques minutes avant que son amant ne se décide à revenir vers lui, mais elle lui paru durer des heures. Lorsque l’eau bougea un peu, qu’il le senti revenir, il le serra dans ses bras avec l’énergie que sa peur lui avait donné, puis il s’en rendit compte et relâcha un peu la pression, histoire de ne pas lui faire de mal. Kasuka lui, ne pensait pas à la fin, il profitait, ce n’était que le début, il préférait tout vivre à fond, parce qu’il ne vivait pas grand-chose lui-même, ça c’était une des rares fois où lui, Kasuka, et pas l’un de ses personnages, vivait quelque chose d’aussi fort. Il n’avait pas envie de penser à la fin. Profiter, c’est tout. Et le protéger. Il ne pouvait pas le protéger de lui-même mais il pourrait au moins le protéger des autres ? Peut-être pas là aussi, mais il ferait de son mieux. Il caressa doucement ses cheveux plein de mousse, le laissant parler, incapable de lui répondre, hochant simplement la tête. Alors c’était comme ça, il ne pouvait rien faire… Il ne l’appellerait pas, il lui demandait de lui faire confiance. Il lui ferait confiance.

Les mots ne voulaient toujours pas sortir, il le câlina, simplement, le laissa dans son cou pleurer s’il voulait et le temps qu’il voulait. Il l’embrassa, doucement, sur le front, puis sur les lèvres, pour un baiser langoureux, encore une fois. Il espérait faire passer comme ça ce qu’il n’arrivait pas à exprimer, ce qu’il avait peur d’exprimer parce qu’il avait peur de sa réaction, aussi. Et si la prochaine fois il partait ? Il était encore plus fragile qu’il ne l’avait imaginé. Leur étreinte dura encore de longs instants, puis Kasuka se décida à la briser en sentant l’eau se refroidir… Il déboucha le siphon, attrapa le pommeau de la douche, rinça son bien aimé, une main devant ses yeux pour ne pas les abimer avec une goute de produit. Une fois les cheveux faits, il passa au reste de son corps, caressant délicatement pour faire fuir la mousse.

Il ne parvenait pas à briser le silence, mais se dit que ce n’était pas grave finalement, il était plus à l’aise avec des gestes, à vrai dire. Il se rinça à son tour, sortit du bain, fouilla dans son placard pour avoir deux serviettes bien propres. Il se sécha rapidement avec l’une d’elle et la noua autour de sa taille. Il était encore à moitié mouillé et pas mal de gouttes ruisselaient le long de son corps mais il avait son idée. Il ouvrit l’autre serviette pour pouvoir y accueillir Valerio. Il la referma sur lui, le serra doucement, profitant comme ça de l’éponge de sa serviette à lui aussi.

« Les chocolats ! »

Il lui fit un de ses micro sourires, étonné lui-même d’en être capable à cet instant, l’embrassa rapidement sur les lèvres puis alla mettre les deux tasses au frigo pour les quelques heures qu’il leur restait à dormir. Il profita pour remettre un peu d’ordre au salon, rangea le sac de marshmallows, mettant leurs vêtements de tout à l’heure à laver, et alla en chercher des propres, dans le même genre, un pour lui, un pour son amant. Valerio avait pu profiter de ce moment seul dans la salle de bain pour pouvoir se sécher… quand à lui, il était presque sec. Il lui fit un sourire en réapparaissant, lui tendit le petit paquet de vêtement et le laissa se changer, respectant sa pudeur. Lui aussi enfila rapidement ses vêtements et se laissa tomber sur son lit, épuisé. Epuisé, mais comblé. Yuiga ne mit pas longtemps avant de sauter sur lui, réclamant avec ardeur sa caresse du soir. Il glissa distraitement ses doigts dans les poils de l’animal, puis appela Valerio pour le guider dans la maison. Celui-ci ne mit pas longtemps avant de le trouver et il l’invita avec lui, dans son lit, éteignit la lumière et l’entoura de ses bras.

De puis combien de temps il n’avait pas dormi avec quelqu’un ? Valerio sentait bon, il était encore tout frais de la douche, sa peau était douce, du moins aux endroits où elle n’était pas meurtrie. C’était un régal de l’avoir contre lui. Il aurait voulu parler un peu avant de dormir, lui demander au moins qu’est ce qu’il faisait pour ses loisirs, s’il avait un animal ou ce genre de choses… Mais cela attendrait. Morphée était plus fort que lui. Et là il était bien… Avant qu’il ne s’en rende compte, il dormait profondément… Et ce ne fut que l’alarme du réveil qui le tira du sommeil. Il l’éteignit, à contre cœur, il aurait voulu pouvoir garder son amant contre lui, mais il allait bien falloir qu’ils se lèvent pour aller à son boulot. Il embrassa doucement les lèvres de Valerio pour le réveiller, passant doucement la main dans ses cheveux, le regard tendre.
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Valerio Panzani

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyDim 27 Mai - 17:47

Il hocha la tête et rigola légèrement. Son manager semblait être quelqu’un de bien étrange. Surexcité ? Il avait hâte de voir ça, tiens. Sûrement que cela allait être intéressant … Ou peut être flippant. Il ne savait pas. Mais de toute façon, il n’aurait pas peur. Il le savait. Même si cet homme pouvait lui faire peur, ou le choqué, il ne dirait rien, ne montrerai rien –du moins essaierait-, car il savait qu’avec Kasuka à ses cotés, il ne risquait rien de bien grave. Alors oui, il avait confiance en lui, autant que le brun devait avoir confiance en l’italien pour se qui est de rester accroché à la vie. Ça allait de paire.

Il savait qu’il avait peur. Qu’il avait peur pour lui, peut qu’il se fasse toujours plus mal, jusqu’à ce qu’il en meurt. Il l’avait bien compris ça, Valerio. Rien que dans sa voix, dans ce qu’il lui avait demandé, il avait compris qu’il s’inquiétait énormément pour lui. Et comme il l’avait si bien dit, il ne voulait pas le perdre. Mais il ne le perdrait pas. Du moins, pas tout de suite. Il n’avait pas le suicide dans ses projets. Et puis, ces bras qui s’étaient resserrés sur lui … Il avait sentit la force avec laquelle il avait peur. Mais son homme avait dû le ressentir aussi, vu qu’il avait lâché légèrement, donnant le droit de respiration –okay okay, j’exagère, juste un peu de relâchement alors.- à l’italien. Il avait envie de pleurer … Tellement. Mais il ne pouvait pas. Il ne pouvait pas se laisser aller alors qu’il était avec le brun. Et pourtant … Les larmes sortirent toutes seules. Elles coulèrent lentement, se déposant sur l’épaule déjà mouillé de son homme. Puis il se laissa embrasser tendrement. Tout d’abord sur le front, puis ses lèvres descendirent lentement vers les siennes, et nouèrent un baiser chaleureux, langoureux, comme auparavant, mais transmettant ses émotions à l’italien, qui ressentait clairement tout l’inquiétude qu’il avait envers lui.

Ils se séparèrent à contrecœur, tandis que Kasuka enlevait la bonde, et prenait la douche, lui rinçant les cheveux, et faisant toujours attention à ce que du shampoing ne tombe pas dans ses yeux. Il était trop attentionné. Et cela se faisait dans un silence de roi. De toute façon, qu’aurait-il pu bien dire ? Il n’y avait rien à rajouter, il avait déjà tout dit. Et son homme, lui, lui avait tout fait passé par des gestes, que par des mots. Chose qui ne le gênait pas tant que ça. Il le laissa sortir en premier, pendant qu’il s’amusait avec l’eau du bain qui se vidait petit à petit. Il avait toujours aimé attendre que l’eau soit totalement écoulée avant de sortir. Et le temps que son chéri se sèche rapidement, n’avait pas été assez long. Mais de toute façon, quelle différence ? Il préférait nettement rester avec lui, plutôt que de faire mumuse avec l’eau, comme lorsqu’il était gosse. Il sortit du bain à son tour, s’emmitouflant dans la serviette que son homme lui avait mis, savourant sa légère étreinte. Il lui rendit son sourire, alors qu’il pensait de lui-même au chocolat. Au moins, il n’avait pas eu besoin de le lui rappeler ! Il attendit qu’il revienne, avec des nouveaux vêtements, à nouveaux. Et bien oui, forcément … Vu qu’ils avaient tâché les autres de façon pas très catholique, fallait bien qu’ils en prennent d’autre … Sinon, ça aurait fait crade.

Il le vit sortir à nouveau. Mais, pourquoi ne restait-il pas avec lui ? Ah … Peut être avait-il compris que Valerio était plutôt pudique, quoi que l’on puisse en dire. Il le remercia intérieurement, d’y avoir pensé, et d’y avoir fait attention. Il lâcha la serviette, s’habillant assez rapidement, afin de ne pas faire attendre son homme. Puis il sortit de la salle de bain, cherchant du regard où il était, et se fia aux sons de sa voix pour se repérer à l’intérieur de la maison. Il arriva dans sa chambre, et sourit lorsqu’il le vit en train de caresser son chat. Installé sur lui comme ça, ils étaient trop chou ♥. Il vint vers lui, s’installant à son tour, faisant partir le chat, qui resta tout de même près du lit. Il se laissa entourer par Kasuka, et dès qu’il éteignit la lumière, fermant les yeux, il s’endormit vers un monde sans rêve, tellement épuisé par cette journée où beaucoup de choses s’étaient passées. L’agression au restaurant, la douche froide, les premiers baisers, la première fois avec l’acteur, le secret découvert … Tellement de choses qui l’avait totalement épuisé, et qui l’avait ainsi fait s’endormir bien vite, dans la chaleur de son amant.

Il sentit quelque chose qui effleurait ses lèvres, une main baladeuse dans ses cheveux. Où était-il, déjà ? Pas chez lui, c’était certain. Pourquoi en était-il aussi sûr ? Tout simplement parce qu’il n’y avait pas sa sœur qui venait le réveiller. Parce qu’il n’y avait pas cette chaleur si confortable tout près de lui. Il papillonna des yeux, puis les ouvrit lentement, découvrant le visage de son amant. C’était la première fois depuis bien longtemps qu’il se réveillait aux cotés de quelqu’un. Il lui sourit gentiment, encore dans les vapes. L’avait-il seulement prévenu qu’il n’était absolument pas quelqu’un du matin ? Non ? Et bien il le découvrirait aujourd’hui, alors. Voilà tout. Il se releva légèrement, tandis que l’acteur était déjà sortit du lit pour aller préparer le petit déjeuner … Peut être. Il ne savait pas du tout où il était allé, encore dans endormit. Mais genre, totalement. Il avait une chanson bizarre dans la tête. Il ne savait pas d’où sa venait. Il sifflota l’air de « Laisse Tomber les filles » de France Gall. Il n’avait réellement aucune idée de pourquoi du comment elle était arrivé dans sa tête…. Télépathie de sa sœur, certainement. Il était presque certain que c’était de sa faute. Comment ? Comment elle aurait pu lui mettre ça dans la tête ? Mais voyons, ils sont frères et sœur. Et puis, ça aide, des liens comme ça. Et puis, aussi, il ne l’avait pas vu depuis presque 24 heures, alors il pensait à elle, un peu.

Il s’étira les bras, les faisant ensuite retomber sur ses jambes croisés, encore sous la couette. Il se souleva la frange, qui retombait sur ses yeux. Il avait peur du résultat, si jamais il allait se regarder dans la glace. Et il avait raison d’avoir peur. Ses cheveux étaient tout en batailles, totalement bouclés. Il avait des épis qui partaient dans tout les sens, et on pouvait presque dire que sur sa tête, à la place de cheveux, il avait une « choucroute » de nœuds. Ou peut être pas. Ces cheveux violets étaient capricieux, vu qu’ils n’arrêtaient pas de rebiquer, et de boucler pile quand il ne fallait pas. Surtout qu’en plus de tout ça, il n’avait pas pris son lisseur, pour améliorer, ne serait-ce qu’un peu ça. Bon, tant pis, il devra demander à Kasuka de lui prêter un peigne qui ait fait la guerre de 14. Heu … Pas sûr qu’il comprenne s’il lui disait ça. Bah, au pire, il lui ferait un cours d’histoire sur la guerre de 14-18. Ouais, voilà ! … Enfin, il le ferait, s’il en trouvait le courage. Parce que dès le matin, ça allait être hard.

Il sortit ses jambes de la couette, et repensa à quelque chose. Depuis quand n’avait-il pas dormit avec quelqu’un ? Depuis … HOU. Depuis qu’il avait arrêté ses études en Italie. Autant dire depuis pas mal de temps. La dernière fois, c’était avec sa sœur, à l’hôpital … Quelque chose de très gai, comme vous pouvez le constaté. Et donc, cela faisait vraiment longtemps qu’il n’avait pas dormit avec quelqu’un, ressentit sa chaleur l’entourait, son souffle sur son visage … Bref. V’voyez le tableau hein ? Donc pas besoin d’expliciter. Ou peut être que si, en fin de compte. Les peu de fois où il avait dormit avec quelqu’un, il y avait eu sa mère, sa sœur, et puis bien sûr, dans ce grand lit absolument immense, où ils avaient dormit à huit. Ouep. Lui, plus tous ses amis. Il y avait les six inséparables, puis sa sœur, ainsi que son petit copain du moment. D’ailleurs, à cette époque là, ils se demandaient s’ils allaient faire des choses cochonnes ou non dans le lit où tout le monde dormait. Cela les faisait bien rire d’ailleurs, de s’imaginer des choses tordu comme ça. Mais bon, ils étaient jeunes, ils vivaient, et avaient besoin de ce genre de conneries pour bien rigoler entre eux. Il se souvenait d’ailleurs qu’avant d’être allé se coucher, il avait dansé le boogie, sur la chanson « Let’s Boogie », de la série à succès à l’époque « Funky Cops ». Il sourit, alors qu’il se levait, et faillit tomber à terre. ZUT. Il avait oublié que ça lui lancé encore …Et puis là. Il eut une idée. Quoi de mieux pour détendre ses muscles, se réveiller –enfin presque- et être heureux, que de se trémousser sur cette musique, qui faisait encore bouger son corps tout seul. Vieux souvenirs d’enfance.

Il prit son téléphone, qui avait apparut miraculeusement à coté de lui –nan sans blaguer on va dire qu’il l’avait emmené avec lui.-, et chercha la musique en question. Une fois qu’il eut trouvé, il la mit, mais avec un son relativement faible, pour ne pas que Kasuka l’entende trop. Il se releva totalement, prit une grande bouchée d’air qu’il expira ensuite, puis se mit en position. Avait-il perdu toute son expérience sur cette danse ? Il le verrait bien. Il commença à se déhancher, un grand sourire aux lèvres. Ça allait. Les mouvements n’étaient pas tous aussi fluide que lorsqu’il était enfant, mais il n’avait rien perdu. Il agitait les bras de bas en haut, comme il avait appris à si bien le faire avec ses amis. Il allait mieux, c’était sûr.

Une fois qu’il eut finit la chorée, totalement exténué, il retourna s’asseoir sur le lit. … ça avait marché !! Ses fesses ne lui faisaient plus mal … OH JOIE. Il tourna la tête ; et remarqua que Kasuka le regardait, légèrement abasourdit… OUPS.



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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyLun 4 Juin - 1:45

Kasuka, lui était du matin. Il était bien obligé, parce que quasiment tous les tournages commençaient vers cette heure là, à quatre heures du mat’ il se levait, à 5h il devait passer au maquillage pour commencer à tourner dès les premières lueurs de l’aube. Et quand il tournait des nocturnes, il ne dormait pas, ou alors très peu. En fait il était souvent fatigué mais persévérait, tenait le coup comme on dit. La fatigue lui permettait de bien dormir. Dès qu’il posait son corps quelque part il s’endormait, dès qu’il se sentait bien, il s’endormait. Ça lui arrivait à peu près partout, y compris dans son bain. Mais bref, pour lui rien de spécial à se lever à quatre heure du matin.

Il passa devant le miroir, constata que contrairement à son amant, lui avait une coupe presque parfaite. Il se donna juste un petit coup de brosse dans les cheveux pour démêler les éventuels nœuds, un coup d’eau sur le visage pour se réveiller puis direction la cuisine. Il n’avait toujours pas oublié les fameux chocolats qu’ils n’avaient pas pu boire la veille. Un petit coup au micro ondes et ça devrait faire l’affaire. Pendant ce temps il mettait des toasts à griller puis se dirigeait vers la table basse où trainait quatre ou cinq téléphones portables, tous d’une couleur différente. Il en attrapa un, avec une coque bleue foncée, l’alluma. C’était la première fois qu’il laissait son téléphone de boulot éteint aussi longtemps, mais c’était un cas exceptionnel là, il n’aurait jamais voulu être dérangé pour une interview alors qu’il était en train de prendre soin de son Valerio. Son pouce resta appuyé pendant cinq secondes, il tapa son code pin et alluma la télé pour faire un fond sonore. Le temps pour le portable de lui souhaiter la bienvenue que la surprise, l’excitation, l’angoisse, en fait carrément la peur le prit à la gorge.

« 108 appels en absence » « 46 nouveaux messages »

Houla. Ça ne laissait prévoir rien de bon. Uzuki l’appelait toujours pour un oui ou pour un non, à vrai dire il dérangeait Kasuka pour des futilités souvent, genre la couleur d’un fond de plateau télévisé pour une interview, la couleur d’un tapis, la température qu’il souhaitait… Le genre de trucs qui importaient peu aux yeux de l’acteur. Mais il ne lui avait jamais rien dit, pour ne pas le froisser, il répondait toujours poliment, d’un ton détaché, et quand il ne voulait pas être dérangé pour rien, il éteignait ce fichu portable pour qu’il arrête de sonner toutes les cinq minutes. Mais même avec un manager aussi stressé et pointilleux, il n’avait jamais eu autant d’appel en une nuit. En gros il s’était certainement passé quelque chose de grave. Une grosse merde. Un décès ? Pourquoi il partait tout de suite dans ces histoires là… Son frère à l’hôpital ? On l’aurait prévenu sur un autre de ses téléphones, celui avec la coque violette, celui qu’il utilisait pour ses proches les plus proches, où figurerait bientôt le numéro de Valerio.

D’habitude il était plutôt satisfait du temps de réaction de son portable, mais là l’angoisse montait un peu plus à chaque micro seconde qui paraissaient aussi longues que des minutes à ses yeux. Finalement le premier texto s’ouvrit, laissant apparaître un « YUHEI-SANN RAPELLEZ MOI DE SUITE !!! » D’accord, avec ça, il était bien avancé… Il imaginait bien que tous les autres messages étaient du même acabit alors il pressa directement la touche verte pour rappeler le correspondant. Il n’avait pas peur de réveiller Uzuki, vu le nombre de messages qu’il lui avait laissé il était à peu près sûr qu’il ne lui avait pas fermé l’œil de la nuit. D’un coup il se sentait un peu coupable d’avoir pris son pied et d’avoir bien dormi lui… Mais bon, il avait le droit à sa part de bonheur non ? Visiblement Uzuki avait même le téléphone dans la main, parce qu’il n’y eut même pas une seule sonnerie avant que le japonais décroche et se mette à débiter à une vitesse infernale des mots qui ne pénétraient pas assez profondément le cerveau du jeune acteur pour qu’il en comprenne le sens tout de suite.

« YUUHEIIII….DORMI….RENDEZ-VOUS…VOUS VOUS RENDEZ PAS COMPTE…FAN…AGRESSION…PROCES… »

Kasuka le laissa finir de déblatérer sans rien dire, son visage aussi figé que d’habitude. Il faisait sa petite vie pendant ce temps là, sortant les tasses bouillantes du micro-onde pour les poser sur la table de la cuisine, sortant les toasts, les beurrant d’une main avec une agilité et un détachement assez impressionnant quand on savait qu’il se faisait crier dessus en même temps à l’autre bout du fil. Il soupira fortement, Uzuki se tut, il imaginait très bien la tête indignée qu’il devait avoir en entendant ce soupir détaché.

« C’est de votre avenir dont il s’agit Yuuhei-san ! La prison quoi ! »

« J’imagine… mais c’est pas la peine de paniquer, ça se passera bien… qu’est ce qu’il y a au juste ? »

C’est ainsi qu’il replaça les évènements dans l’ordre, tout avait une cause, tout avait un effet. Et la les effets étaient le résultat de la pire injustice qu’il ait vécu depuis la fameuse accusation de meurtre qui avait pesé contre son frère quelques années auparavant, lorsque Orihara Izaya essayait de se débarrasser de lui et de se mettre la police dans la poche du même coup de maître. Bref, cette fois c’était lui qui était visé. Ça ce n’était pas bien grave, il s’en fichait un peu, au pire, il connaîtrait la prison, et même si c’était pas la meilleure des expériences, c’était une expérience à vivre quand même… et sa réputation serait surement un peu salie, mais là… ça touchait aussi Valerio, et ça, ça le faisait chier.

En fait pendant qu’ils faisaient leur nid d’amour, qu’ils se papouillaient en apprenant à se connaître, les deux salopards qu’ils avaient croisés dans la ruelle étaient allés à la gendarmerie, avait porté plainte pour agression. Puis, comme si cela ne suffisait pas, ils avaient décidé de vendre l’info du « rendez-vous homosexuel de Yuuhei Hanejima qui tourne au drame » à tous les journaux de la presse à scandale du coin. En gros c’était trop tard pour Valerio. Il allait être médiatisé et cela dès la première heure du matin. Encore heureux, selon les sources de Uzuki, aucune photo des deux tourtereaux n’avait été prise encore. Mais ils allaient être traqués, c’était sûr. Kasuka bénissait les vitres teintées de ses voitures… peut-être que cela ralentirait un peu le processus. Il restait calme. Au moins personne n’était mort, personne n’était blessé. Il fallait réfléchir à tout ça au calme. Ils en parleraient, aujourd’hui. Surement qu’il n’y aurait pas de tournage, c’était moins intéressant pour Valerio, mais ce n’était pas plus mal qu’il vienne avec lui, tant qu’à faire, maintenant que tout le monde savait, il ne devait pas le cacher. Il tenta de calmer un peu son manager et raccrocha, puis retourna dans la chambre, voir si son petit ami était mieux réveillé…

Et là… Il cru avoir la berlue. Valerio était en train de se livrer à une sorte de danse matinale sur une musique qui lui était totalement inconnue, surement chantée en anglais, mais il n’était même pas sûr à l’entendre comme ça. Il sourit. Mais au fond de lui il éclatait d’un rire franc. C’était tellement inattendu après un coup de fil comme celui qu’il venait de recevoir… ça lui ferait presque plaisir. Et lui donnait envie de se mettre à la danse, parce que même s’il était un peu ridicule, il était quand même vachement sexy à danser comme ça. Il était à peu près certain que Valerio ne l’avait pas vu entrer, mais une fois la chanson finie, il croisa son regard et son sourire s’accentua. Prit sur le fait. En tout cas, il avait l’air d’aller bien… et c’était tant mieux, parce que vu la journée qu’ils allaient avoir, ce n’était pas du luxe de s’amuser un peu. Il le rejoignit sur le lit, le poussa un peu pour l’allonger, grimpant sur lui, approchant son visage du sien.

« C’était sexy ça… »

Il l’embrassa, d’abord un petit bisou, puis un baiser un peu plus approfondit, histoire de dire bonjour convenablement, de profiter des papillons avant d’avoir la gorge nouée. Il les quitta avec regret, puis se releva d’un coup pour ouvrir son armoire, cherchant du regard quelque chose qu’il pourrait prêter à Valerio et quelque chose pour lui aussi. Il sélectionna deux paires de jeans, une super ajustée pour lui, une un peu plus large pour Valerio, vu que c’était pas ses fringues, il valait mieux qu’il soit à l’aise dedans, auxquels il ajouta deux chemises, une blanche et une noire, et des sous-vêtements propres.

« Je venais te dire que le petit dej’ était prêt mais j’étais loin de m’imaginer que j’aurais le droit à une telle démonstration à quatre heures du matin… t’es bien en forme pour quelqu’un qui ne pouvait plus marcher hier… t’es sûr que tu ne veux pas aller à la fac ? »

Il se changea, rapidement, dos à lui, pour lui laisser le temps de se changer aussi. Il n’oubliait pas qu’il était assez pudique… Mais bon, partir, là, ça aurait été légèrement exagéré alors il se débrouillait pour se changer sur place sans le regarder, ça irait très bien. Il hésita un peu avant de choisir la chemise noire pour lui. Le blanc ferait ressortir les cheveux de Vale, ça lui irait mieux. Lorsqu’il était sur que son amant aussi était habillé, il se retourna, le rejoignit, serra sa main dans la sienne avant de l’emmener à la cuisine. Ses cheveux bouclés et en bataille ? Ça lui allait bien… Il le laissa prendre place avant de s’installer à son tour et attendit qu’il ait fini d’engloutir leur petit déjeuner avant de lui annoncer la nouvelle. Il avait tout fait pour le laisser se réveiller en douceur, mais ce n’était pas la peine de lui cacher.

« …Valerio ? Tu sais les deux types d’hier ? Ils nous ont vendus à la presse… donc tout le monde sera au courant qu’on sort ensemble dans quelques heures… Ils n’ont pas ton nom, pas de photos de toi… Mais ça ne tardera pas je pense… Ah. Et aussi. Ils ont porté plainte contre moi pour agression. »
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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyLun 4 Juin - 11:23

Heureusement que le ridicule ne tue pas. Parce que sinon, le jeune italien serait déjà mort depuis longtemps. Rien qu'avec l'enfance qu'il avait passé, ses amis, les conneries qu'il avait faite, avec ses frères et sœurs, ou juste avec ses amis, il ne comptait même plus le nombre de fois où il s'était retrouvé dans des situations compromettantes et plus que gênantes. Bref, là il était tout de même embarrassé. Fallait dire aussi qu'il venait de montrer un coté de lui assez ... Enfantin, et étrange, va t'on dire. Mais il espérait, et pensait, que son amant ne s'en soucierait pas. D'ailleurs il semblait que se soit effectivement le cas, au vu de son rapprochement. Il lui sourit, gêné tout de même de sa prestation du matin. Valerio se laissa allonger sur le lit, pendant que Kasuka grimpait sur lui, l'embrassant tout d'abord tendrement, puis accentuant le baiser par la suite. Il en profita pour passer ses mains autour de son cou, appréciant le contact que lui offrait si gentiment son amant dès le matin.

« Ce n'était pas fait pour être sexy, pour tout te dire ... »

Il se releva à l'aide de ses coudes, puis le remercia pour les vêtements qu'il lui prêtait .... C'était la troisième fois. La troisième fois qu'il lui empruntait des vêtements, et sous-vêtements. Il avait l'impression d'être une sorte de profiteur qui abusait de la gentillesse de son hébergeur. Mais bon, fallait dire que ses habits avaient été salit de manière assez ... violente. Il se déshabilla vite fait, se mettant le pantalon, puis ensuite la chemise, hésitant à mettre le bas dans le jean ou pas. Oh, aller, non. Ce n’était pas assez tombant pour qu'il le fasse, et puis si jamais c'était miens dedans, il comptait sur le brun pour le lui faire remarquer. Il rougit sous les paroles de son homme... Avait-il réellement besoin de lui faire remarquer son spectacle presque comique qu'il avait montré à Kasuka sans le vouloir ? Et non, il ne pourrait pas aller à la fac, car il sentait son derrière lui faire à nouveau mal. Évidemment que c'était quelque chose de temporaires .... De très temporaires, même, vu que sa douleur était passée pendant à peine une dizaine de minutes. Et en plus, il avait mal aux muscles, ayant perdu l'habitude de faire cette danse qui nécessité un entrainement assez intensif si on voulait la faire en entier.

« Je ne pensais pas que tu allais voir ça ... A vrai dire, j'espérais même que tu ne le verrais pas ... Et non, je ne vais pas aller à la fac, tout en sachant que mon derrière me lance à nouveau. Les potions magiques ne durent jamais bien longtemps ... Les temps ont bien changé depuis l'époque des contes de fées. »

Une fois finit de s'être à peu près remis les cheveux en place, vu qu'il n'avait rien de rien pour se les arranger, il faisait avec ce qu'il pouvait ; ses doigts de mains. Certes, ce n'était pas un peigne ultra performant faisant des miracles, mais au moins il les remettait ne serait-ce qu'un peu en place. C'était déjà pas mal, c'est moi qui vous le dis. Il le suivit dans la salle à manger, s'installant à table, cherchant Yuiga des yeux, et le trouvant encore endormit sur le canapé où leurs ébats lui revenait en tête ... Non non, reprends-toi Valerio ! Ne pense pas à ça maintenant, et mange. Il prit le toast en bouche, savourant la douce nourriture qui coulait dans sa gorge. Il avait faim. Depuis hier, où il n'avait quasiment rien avaler, vu qu'il avait tout vomis après. Très charmant, je sais. Mais c'est pourtant la vérité. De plus, sentir le bon goût du chocolat chaud dans sa bouche, appréciant le goût du lait mêlé à celui du Nesquik, c'était tout simplement un pur régal.

Il soupira de bonheur une fois qu'il eut finit le petit déjeuner, que lui avait magnifiquement bien préparé son homme. Il s'essuya les lèvres avec du soupalin qu'il lui avait demandé, au vu des dégâts que le chocolat chaud avait fait ; laisser des moustaches du liquide sur la lèvre supérieur. Il releva la tête, et le vit avec un visage plus sérieux qu'il n'avait ce matin. Il le regarda, légèrement inquiet. Il avait l'impression qu'il avait loupé un truc. Un truc de grave. Il déglutit, sentant que la nouvelle qui serait certainement mauvaise, allait être dévoilée d'un moment à l'autre. Et ce fut le cas. Au fur et à mesure qu'il écoutait le brun, ses yeux s'écarquillaient de plus en plus. Il avait du mal à y croire. Limite c'était du foutage de gueule de la part des deux lascars. Porter plaintes pour agression ? Alors que c'était eux qui s'étaient fait agressés ? C'était une blague ou quoi ?! Il restait bloqué sur ça, vu que le reste n'avait pas vraiment d'importance. Il s'en fichait un peu que tout le monde sache que le célèbre Yuuhei Hanejima, sorte avec un petit livreur de pâte. Bien que ce n’était pas statut réel, mais l’officiel au Japon.

Il baissa la tête. Ça n’allait pas. Mais pas du tout. Encore, que lui fasse la une des presses à scandale, qu’il soit traité d’homo, de toutes les saletés en tout genre, il s’en fichait. Mais totalement. Et puis il fait qu’il serait ensuite affiché partout avec Kasuka, ne le mettait pas plus mal à l’aise que ça. Ce qu’il ne voulait pas, c’était surtout que les paparazzis mettent la main sur sa vie privée. Qu’il ne puisse plus sortir en ville avec sa sœur, ou d’autres amis, sans que le lendemain, on le retrouve sur la une, avec écrit « L’infidèle » ou encore « Le coureur », avec des commentaires qui ne lui feraient certainement pas plaisirs. Du genre, « Aucun scrupule à coucher à droite à gauche », « Profites de la star pour vivre », « Se fait des petits plaisirs avec d’autres », et autre joyeuseté dans le genre, vous l’aurez compris. Il ne voulait pas non-plus, qu’on lui prive ses instant avec le brun. S’il y avait bien une chose qu’il ne voulait vraiment pas, c’était bien ça.

Et puis, pour le procès, c’était la merde tout de même. Ça craignait. Mais genre, vraiment. En ce moment même, la tête toujours baissée, il se demandait comment ils allaient pouvoir sortir de ce guêpier. Encore, peut être que pour le procès, il y avait une chance. Même si elle était infime. Peut être que cette fois-ci, c’était lui qui allait l’aider. Il pensa à sa sœur. Cela faisait une semaine qu’elle avait terminé la dernière affaire, et à ce qu’elle lui avait rapporté, elle n’avait pas eu d’autre demande depuis. Peut être qu’elle acceptera d’aider Kasuka. A vraie dire, c’était même très probable qu’elle accepte de suite. Il faudrait tout de même qu’il appelle, et qu’il demande de venir ici, si ça ne dérangeait pas son amant. Après tout, il serait bien plus facile de tout lui expliquer, plutôt que de lui dire au téléphone. Surtout qu’il payait, alors bon. Autant la voir en personne, et ainsi, il pourra présenter l’acteur comme son compagnon officiel. Pas si sûr que ça que sa sœur accepte aussi vite, certainement aura-t-elle quelques réticences, mais il savait que malgré tout, il pourrait compter sur son soutien, dans des situations comme celle-ci.

Alors qu’il savait déjà quelle solution employée pour le procès, un problème restait tout de même en suspend. Qu’allait-il réellement leur arriver, à tout les deux, une fois que leur couple sera officialiser ? Autant, le fait que lui aura certainement dix fois plus de problèmes qu’avant, ne le gênait pas plus que ça, autant il espérait que cela ne serait pas quelque chose de grave pour l’acteur, quelque chose qui pourrait dégrader sa carrière, ou autre. Après tout c’est bien connu, la presse s’amusait à détruire et reconstruire les stars, ou même les gens dans l’entourage des stars. Il le savait, il connaissait un peu, mais vraiment pas beaucoup. Le fait que déjà, les deux lascars avaient traité Kasuka comme un homo, comme si c’était répugnant, ignoble, et que cette « chose » avait la galle, avait dégouté Valerio. Même dans son pays, on voyait un peu moins d’homophobe, qu’au Japon. Alors oui, il s’inquiétait. Qu’allaient-ils devenir, maintenant ? Alors qu’ils étaient effectivement en couple, qu’ils avaient passé le cap de la première fois si l’on pouvait dire, et que leurs sentiments respectifs étaient à peu près clairs. Qu’allaient-ils advenir d’eux ? De leur petit nid d’amour ? De leur relation ? De leur monde à eux ? De leur vie ?

Ils étaient tellement différents tout les deux. L’un était acteur, et vivait dans un monde où ce genre de chose se produisait fréquemment. Tandis que l’autre, n’était révélé au Japon comme un simple petit livreur de pâtes, faisant encore ses études, et ne connaissant rien au monde des paillettes. Il ne savait absolument pas ce que lui allait devenir, s’il arriverait à supporter le fait que, certainement, on le prive de ses moments intimes avec son homme. Non, il ne savait pas, ne voulait pas savoir. Et Kasuka, comment le prendrait-il ? Certainement mieux que lui, sûrement qu’il arriverait à supporter le poids qu’on leur imposerait. Il était bien plus fort que lui, il trouvait. En plus, il avait un atout majeur ; il connaissait le milieu. Tandis que lui, que dalle, niet, il n’en savait rien de rien, était comme un bébé qui venait de naître, ne connaissant rien au monde extérieur. Certes, une image clichée, mais une réalité en soit. Il gardait la tête toujours baissé. Non, il ne pleurait pas. Mais il avait peur. Peur pour toute les raisons énoncés au-dessus. Il ne voulait pas que tout se brise... Pas encore. Pas encore. Il ne voulait pas. Il fronça les sourcils. C’était décidé, il devait faire quelque chose. Il releva la tête, toujours avec les sourcils froncé, et regarda sérieusement le brun.

« Pour la presse, je ne peux rien faire. Tant pis, j’essaierai de supporter ce qui se passera. Tout ce que j’espère, c’est qu’il ne nous volerait pas nos moments passés ensemble, c’est tout ce que je demande. Le reste, qu’on nous insulte ou qu’on nous traite, ça m’est bien égale, tant qu’on ne lance pas de fausses rumeurs ou autres, bien que je sache que se sera très certainement le cas. »

Il soupira, fatigué rien qu’à l’idée de ce qui les attendait. Il ne savait pas si son idée pour le procès serait efficace ou pas, mais bon. Le seul avocat en qui il savait qu’il pouvait avoir réellement confiance, à cent pour cent, c’était sa sœur. Il ferma les yeux pendant quelques secondes, puis les rouvrit, décidé à se battre.

« Et pour le procès, j’ai peu être une solution. Plutôt que de prendre un avocat comme ça, conseillé par je ne sais qui, je préfèrerai que l’on prenne ma sœur. J’ai confiance en elle à cent pour cent, et puis, ce sera plus simple de tout lui raconter, en plus. Disons qu’elle aura moins d’apriori, et qu’elle comprendra mieux. Enfin, je pense … »

Il le vit hocher la tête, et continua donc son discours, sortant son téléphone de sa poche. C’était un portable coulissant, tout noir, avec un pendentif en forme de goutte d’eau. Cadeau de sa mère. Et puis derrière, une vieille photo. Une vieille photo où de jeunes enfants riaient. La photo en elle-même semblait vieille, elle était jaunie par le temps. Et pourtant, cela ne faisait que l’embellir.

« Je pense que je vais l’appeler. A cette heure là, elle doit sûrement être en train de décuver… Enfin, j’espère. »

Il appuya sur la touche raccourcis, pour avoir plus facilement accès à ses numéros mis en favoris. Bientôt, celui de Kasuka y sera très certainement. Il ne faudrait juste pas qu’il oublie de le faire, car il en serait parfaitement capable. Il appuya sur la touche, puis se leva, s’éloignant légèrement de la table. Il entendit le « biip biip » qui signifiait qu’il était en train de sonner. Finalement, alors qu’il s’apprêtait à avoir la messagerie et à raccrocher, une voix rouillé et embrumés décrocha. Ce n’était pas sa sœur.

« Allllloooooooo ? »

« … Atsuji ? C’est toi ? »

« OOOOOOOOOH. Valerio ~ Mon amour ~ Comment vas-tuuuuuuuuuuuuuu ? »

« Hum, je vais bien, merci. Dis, tu pourrais me passer ma sœur ? »

« Roh t’es pas drôle chéri ~ Je voulais d’abord discuter avec mon amour moi … »

« … Ecoute, je te l’ai déjà dit, ne m’appelle pas comme ça. On n’a pas ce genre de relation et- »

« Je sais Valy. Je plaisantais. Je t’aime encore, même si je sais que tes sentiments pour moi ne sont pas les mêmes. Alors je continuerai à jouer le rôle du grand frère, d’accord ? »

Il rougit fortement. Pourquoi devait-il lui dire à chaque fois qu’ils se voyaient, ou qu’ils s’appelaient ?

« Je sais. Et désolé. »

« Je t’en prie. Ne t’excuse pas. Je te passe ta sœur Val’. »

Il entendit un grand « ANAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA » retentir, avant que des pas ne se fassent entendre, et qu’une voix désormais plus féminine prenne le téléphone.

« Ouep, c’pour quoi ? »

« J’aurais besoin que tu viennes. Mais genre, très vite. On a un problème. »

« … Un problème ? Comment ça ? Et avec qui, exactement ? »

« Hum. Un procès qui nous est tombé dessus. C’est trop long à ‘expliquer. Et c’est avec … hum… Yuuhei Hanejima. »

Un long silence se fit entendre. Il était sûr. Sa sœur allait criser.

« …. Quoi ? »

« … C’est trop long à expliquer. Tu ne veux pas plutôt venir chez lui ? On t’expliquera tout, d’accord Ada ? »

« … Okay, Val’. Donne-moi l’adresse. Je pars de suite. »

Il lui donna toutes les indications qu’il pouvait, s’aidant de Kasuka qui lui dictait les paroles qu’il répétait tel un robot. Finalement, ce fut elle qui coupa la conversation, une fois qu’elle fut arrivée à destination. Elle se demandait ce qu’allait bien lui raconter son frère. Mais vraiment. Avec lui, elle savait qu’il fallait s’attendre à tout. Elle entra une fois que l’on lui ouvrit la porte, et se présenta comme étant Ada Panzani, la grande sœur de Valerio. C’était une jeune femme tout à fait convenable. D’une taille plutôt grande, elle tapait dans les un mètre quatre vingt, pour une jeune femme italienne, cela faisait grand. Mais elle avait hérité de son père. Ses cheveux étaient châtains très clair, tapant presque le blond lorsqu’elle était au soleil. Des yeux moins verts que ceux de son frère, ils étaient un tout petit peu plus foncé. Elle était mince, élancé, avec une poitrine assez prononcé, comparé aux japonaises. Ada sauta au cou de Kasuka. Il y eut à nouveau un grand silence, durant lequel l’italien ne savait pas trop quoi faire. Finalement, il soupira, et les sépara.

« … J’aurais dû me douter que t’allais faire ça. »

« Bah oui. Je suis fan, tu crois quoi ? Que je vais rester les bras croisé alors que mon acteur préféré est juste devant moi ? »

Il soupira une seconde fois, désespérer par sa sœur, alors que celle-ci sourit, et lui ébouriffa les cheveux, en lui lançant un petit « je rigole ». Puis, elle le regarda de haut en bas, et s’aperçut d’une chose.

« … Mais. Ce ne sont pas tes habits, si ? Je ne t’ai jamais vu en porter d’aussi … Terne, et adulte. »

« Hum… Oui, ils sont à Kasuka. Enfin, à Yuuhei. Mais, tu connais son vrai prénom, non ? »

« Evidemment. » Elle se tourna vers le brun, un air à moitié sérieux sur le visage. « Yuuhei Hanjima. De son vrai nom, Kasuka Heiwejima. Un ami a enquêté sur vous, devant mes demandes qui ne s’arrêtaient jamais. Pardonnez-moi d’accord ? »

Elle reposa son regard sur son petit frère. Et remarqua quelque chose près de son cou, à cause du col qu’il avait laissé ouvert. Elle s’en approcha, et toucha du bout des doigts. Ce n’était pas une piqûre de moustique. Ni quoi que se soit d’autres. Cela ressemblait plus à un suçon. Mais … Quel genre de relation avait-il ?

« … Valy. C’est quoi ça ? Un suçon, pas vrai ? »

Le plus jeune s’écarta, se mettant à rougir soudainement. Il avait presque oublié qu’elle avait l’œil, pour chaque petit détail. Il baissa la tête, gênait. Il aurait préféré lui dire en face, plutôt qu’elle ne s’en aperçoive d’elle-même.

« Quel genre de relation entretenez-vous, tout les deux ? »

Elle les regarda l’un et l’autre, tour à tour, insistant sur le brun. Si jamais il avait osé faire du mal à son cher petit frère, il risquait de le payer, acteur ou non.

« On est amants, Ana. »

Il l’avait dit franchement, regardant sa sœur dans les yeux, avec tout le sérieux dont uil pouvait faire preuve. Il ne voulait pas lui cacher quelque chose comme ça. Pas à elle. Pas à sa sœur.

« … Vous avez couché ? »

Il hocha maladroitement la tête, la regardant encore et toujours dans les yeux. Il devait lui faire comprendre que c’était sérieux, que ce n’était pas une blague. Qu’il sortait réellement avec lui, et que ce n’était pas quelque chose de passager. Et cela, elle le comprit. Rien que quand il mit ses yeux dans les siens, voyant comment il la regardait, elle avait tout de suite compris que ce n’était pas quelque chose dont elle pouvait rire, ou pensait que c’était quelque chose sans importance. Elle se tourna vers le brun. Elle ne savait pas ce qu’il en était vraiment des sentiments de son frère, mais s’il tenait du comme fer à lui prouver que c’était sérieux, c’était que forcément ses sentiments allait de paire avec la relation qu’ils avaient. Ce qu’elle redoutait, par contre, c’était des sentiments de Kasuka. Elle ne le connaissait pas personnellement, ne l’avait vu qu’à la télé, et ne savait absolument rien sur lui, sur son caractère, sa manière de vivre ou autres. Alors elle s’inquiétait. Elle savait que Valerio était un petit être fragile, qu’il fallait presque le prendre avec des pincettes sur certains sujets. Surtout sur tout ce qui était du domaine relationnel. Alors, si en plus, ce petit jeunot, avait réussit à faire en sorte que son frère entame une relation plus que sérieuse avec lui, soit c’était un génie et il arrivait parfaitement à le manipuler, soit c’était effectivement quelqu’un d’exceptionnel aux yeux de son frère, parce qu’il avait certainement un « je-ne-sais-trop-quoi-en-plus » qui l’avait fait tomber amoureux. Alors oui, elle pesait son regard sur lui, le foudroyait presque du regard. Elle le sentirait s’il mentait, de toute façon.

« Et toi, dis-moi la vérité. Que ressens-tu pour mon frère ? »

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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptySam 9 Juin - 2:41

Kasuka buvait son lait chaud lui aussi, mais il était incapable de manger. Juste le lait, parce que le lait c’est apaisant, ça lui éviterait de stresser tout en lui laissant un goût agréable dans la bouche. A chaque fois qu’il buvait du lait, nature ou aromatisé, cela lui faisait penser à son frère et il se sentait moins seul. Evidemment, il n’était plus seul, il avait Valerio avec lui ce matin là, mais il sentait que cette journée allait lui demander énormément de courage. Et de forces aussi. Il se résigna donc à avaler sa tartine, en la trempant dans le lait pour qu’elle soit moins solide. Il fallait qu’il lui annonce. Sinon il allait l’apprendre par Uzuki-san en arrivant à son boulot et il allait flipper, parce qu’Uzuki a le don de faire flipper les gens, même quand la situation n’avait rien de dramatique… Alors là… Une plainte, avec tout ce que ça impliquait, il allait faire bondir tout le monde au plafond au boulot.

A mesure qu’il parlait, il observa la réaction de son amant. Il avait l’air de plus en plus surpris, de plus en plus choqué. Il semblait réfléchir, avait baissé la tête. Une pointe d’angoisse saisit le cœur du brun. Il avait peur d’être rejeté d’un coup. Qu’il soit en train de lui préparer un « je ne suis pas capable d’assumer tout ça, il vaut mieux qu’on arrête là. » Il aurait mal au cœur, mais il comprendrait, si tel était le cas. Lui-même n’avait pas souhaité qu’il soit introduit au monde des paillettes bien plus sombre qu’on ne le croit. Il aurait voulu le garder jalousement pour lui, lui éviter la pression qu’il y avait à être toujours irréprochable, même quand tu sors pour acheter du pain, parce qu’il peut y avoir au coin de la rue un paparazzi caché dans l’ombre d’un poteau, qui n’attend qu’une chose : que tu trahisses un secret ou que tu fasses un faux pas.

Yuuhei Hanejima qui sortait avec un mec, même pas majeur, plutôt pauvre, c’était du pain bénit pour la presse à scandale. Il voyait sans problème venir l’article qui vante sa simplicité, avec des photos de lui qui fait ses courses au supermarché, par exemple, il était sûr que de telles photos existaient, et qui en même temps donne un avis assez tranché sur ce qui se passe dans son lit. Il savait que soit ça passait, soit ça cassait. Il aurait sans doute la couverture de tous les magazines destinés aux Fujoshi, avec un article qui prouve qu’il avait toujours été gay et qu’elles avaient raison d’y croire. Il aurait aussi des articles de presse à scandale du type « il cachait bien son jeu » le faisant passer pour un gros pervers qu’il n’était pas forcément… Il redoutait la sortie des magazines et en même temps, il avait envie de voir ce qu’ils avaient trouvé sur Valerio, histoire d’essayer de mieux le protéger à l’avenir, enfin… s’il y avait un avenir… Parce que là il n’avait toujours pas de réponse et le petit pincement au cœur avait migré, était devenu une boule dans sa gorge, l’empêchant de respirer normalement, mais son visage était toujours aussi impassible.

L’attente lui paru interminable. Il allait presque se lever pour aller préparer ses affaires, histoire qu’il ne soit pas en retard en plus de ça, mais Valerio prit enfin la parole, le délivrant du silence qu’il n’avait pas osé briser. D’habitude Kasuka était plutôt quelqu’un qui aimait le silence, qui n’était pas du tout déstabilisé lorsqu’on mettait du temps à lui répondre. On pouvait même dire qu’il était un adorateur du silence. Mais là c’était différent. Il voulait une réaction, il voulait voir comment il le prenait, que ce soit négatif ou positif, il voulait savoir s’il devait paniquer ou non, si son amant pouvait supporter ça ou si rien qu’avec ces quelques phrases il voulait abandonner… Mais l’attente prit fin lorsque le regard on ne peut plus sérieux de Valerio rencontra le sien. Il avait l’air préoccupé, mais déterminé et Kasuka sentit la boule de sa gorge redescendre doucement pour libérer ses voies respiratoires que l’angoisse avait comprimées.

Bien sûr qu’on leur volerait leur intimité, qu’on raconterait des conneries sur son dos… ça serait dur pour Valerio, certainement. Kasuka n’avait pas eut vraiment à faire face à ce genre de problèmes pour le moment, les seules rumeurs dont-il était victime c’était plutôt des suppositions sur le fait qu’il soit ou non humain étant donné qu’il agissait la plupart du temps avec le professionnalisme d’une machine, qu’il ne semblait avoir aucune émotion et qu’il savait tout faire… Sa boite jouait même de ces rumeurs en les accentuant, le faisant passer pour un robot, un vampire, un magicien, il avait eut le droit à tout, mais ça c’était plutôt drôle. Alors que si on commençait à répandre des sales rumeurs sur le compte de Valerio, ça le serait moins. Le mieux dans ces cas là c’était d’ignorer… Quand à avoir sa sœur pour avocate… ?

C’était une idée assez bizarre vu leur relation. Forcément, si les jurés savaient que Valerio était son petit ami et qu’ils comprenaient qu’il était défendu par la grande sœur de ce dit petit ami, ils remettraient surement en cause le professionnalisme de la jeune fille. Mais mis à part ça, il trouvait que c’était plutôt une bonne idée. Valerio avait confiance en elle, surement qu’elle donnerait le meilleur d’elle-même pour protéger son frère et qu’elle défendrait au mieux l’acteur. Enfin bon… peut-être pas si jamais elle n’était pas d’accord avec leur relation, mais ça ne coutait rien d’essayer. Il ne fit que lui donner son consentement d’un hochement de tête, mais de toutes façons, l’italien avait déjà sortit son portable. Il allait vraiment appeler sa grande sœur à 4h30 du matin ? Kasuka se demandait s’il était vraiment bien réveillé… Ah ? Elle décuvait ? Une fêtarde alors. Il notait, intérieurement. Il faudrait qu’il fasse bonne impression devant la demoiselle, en savoir un petit peu sur elle n’était pas du luxe.

Les conversations téléphoniques, c’était quelque chose de privé, la plupart du temps. Mais là Kasuka laissait traîner ses oreilles, après tout ça allait certainement le concerner. En fait, non. Enfin pas de ce qu’il entendait pour l’instant. Ce n’était même pas sa sœur, c’était « Atsuji »… Le petit ami de la sœur ? Ah non. Il avait l’air de le draguer ? … « ne m’appelle pas comme ça […] ce genre de relation… » le pire c’était qu’il n’avait même pas l’air de plaisanter. Kasuka sentit doucement son cœur se serrer un peu plus à mesure qu’il repensait à cette phrase. Evidemment, il ne devait pas être le seul à s’intéresser à Valerio… Le contraire aurait été étonnant. En plus il n’avait pas à se plaindre… Ce n’était pas Valerio qui tournait des scènes nues dans presque tous ses films. Mais Valerio était quand même tout rouge en parlant avec ce type. Il soupira, doucement, son agacement ne se lisait pas sur son visage mais il aurait bien prit le téléphone pour expliquer à « Atsuji » que Valerio était à lui désormais… Sauf que ça ne servirait à rien, il l’apprendrait surement par lui-même dans la journée en passant devant les kiosques à journaux.

AH ! Cette fois c’était la sœur qu’il avait au téléphone. Tant mieux. Enfin il adorait la façon de faire de Valerio, lui demandant de venir au plus vite en disant qu’il avait une urgence concernant une une célébrité. Hum. Il lui proposait même de venir chez lui, tout de suite là. Sauf que c’était le bazar. Il ne pouvait pas recevoir la sœur de son petit ami alors que tout le petit dej était encore sorti, qu’il y avait une couverture toute tâchée qui traînait sur le sol à l’entrée de la salle de bain. Il dicta son adresse, sérieux, sans émotions, puis se leva, vite, et se dépêcha de faire disparaître les traces de vies qu’ils avaient laissé. Il lança une machine avec les vêtements tâchés de Valerio, leurs pyjamas et la couverture, puis se hâta de débarrasser la table, d’enlever la moindre miette. Maniaque ? Pas tant que ça. Quand il était seul il avait tendance à s’étaler. Mais là… la première impression passerait par la propreté de l’appartement, c’était sûr. Une grande sœur ne laisse pas son petit frère à quelqu’un qui tient sa maison comme un cochon.

Quelques minutes plus tard, il entendit la sonnerie de l’interphone. Il déverrouilla l’accès pour qu’elle puisse se rendre jusqu’à la dernière porte qui la séparait de son véritable appartement. Cette dernière porte s’ouvrit et il se retrouva nez à nez avec une géante. Elle lui sauta dessus avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit… Oh c’était surement son côté italien qui ressortait… après tout… Elle était plus grande que lui et le serrait contre sa poitrine… c’était étrange comme premier contact, mais il ne s’éloigna pas, la tapotant doucement dans le dos. Ce n’était pas désagréable de se faire câliner comme ça, même si c’était soudain et totalement irrationnel. Mais l’étreinte prit fin. Visiblement le petit frère en était gêné. Kasuka les écouta, les invitant à entrer, refermant la porte derrière eux. « Acteur préféré », bon il marquait des points avec son boulot, c’était déjà ça… et ça expliquait le gros câlin, même si c’était la première fois qu’on lui sautait dessus aussi vite. Ça commença à le faire flippé quand elle parla d’enquête. Il se rappela les caméras que quelqu’un avait planqué un peu partout chez lui… peut-être était-ce elle ? Enfin son ami enquêteur… mmh… non si elle ne savait que son vrai nom, ce n’était pas forcément ça… après tout ce n’était pas un secret très difficile à percer. Il lui fit un petit hochement de tête.

« Il n’y a pas de mal… vous n’êtes pas la seule à avoir enquêté sur moi. »

…Elle avait surement le don pour les enquêtes en tout cas parce qu’elle remarqua tout de suite le suçon dans le cou de Valerio. Instinctivement, il porta la main à son cou pour camoufler le sien, un peu gêné. Ce n’était pas toujours facile de montrer ce genre de chose à la famille de son petit ami, surtout qu’il n’avait pas vraiment eu le temps de se préparer à cette rencontre… Il nota dans un coin de son cerveau de préparer la rencontre avant de présenter Shizuo à Valerio. Surtout que si son frère était un ange la plupart du temps, il suffisait d’un mot de travers pour le mettre en rogne… Alors là… lui présenter son compagnon, garçon, mineur… mh. Pas sûr qu’il y reste indifférent. Bref, là il fallait faire avec la grande sœur protectrice qui se mêlait maintenant de…leur lit. Alala. Pourquoi le fixait-elle comme ça ? Attendait-elle un dessin ? Il resta impassible, laissant Valerio lui apprendre lui-même la nouvelle de leur union consommée.

Elle se tourna ensuite vers lui, le foudroyant du regard. C’était normal, elle était la grande sœur, elle se méfiait de tout ce qui s’approchait un peu trop près de son petit frère… Surtout s’ils vivaient tous les deux, ils devaient être proches. Et sa question…Rah. Il aurait aimé en parler d’abord avec Valerio, seul à seul, et surement pas aujourd’hui, quand ils seraient au calme tous les deux. Après un bon moment, pendant l’amour ou dans leur bain… Ce n’était pas ce qu’il voulait, lui annoncer comme ça par sœur interposée… Il passa les bras possessivement autour de la taille de Valerio, posant son menton sur son coude puis il ouvrit la bouche, cherchant ses mots.

« Mmh… Je ne joue pas avec Valerio, ce n'est pas une passade, si c’est ce que vous voulez savoir. »

Elle attendait très certainement un « je l’aime » franc, sincère, ce genre de réponse ne serait sans doute pas suffisant. Mais comment faire lorsqu’on ne sait pas si ce qu’on ressent c’est de l’amour ? Quand on a envie de prendre son temps pour y réfléchir au calme, loin de tous les évènements qui avaient précipité deux inconnus à se mettre en couple en quelques heures… Parce qu’il n’était pas quelqu’un qui disait « je t’aime » à la légère. Il se demandait même s’il l’avait déjà dit ? Pas sûr… peut-être à sa mère, quand il était petit. C’est tout. Ce sont des mots tellement précieux et importants qu’il ne se sentait pas capable de les prononcer sans en être sûr à cent pour cent puis pas devant quelqu’un d’autre aussi. C’était privé. Enfin ça ne le serait bientôt plus mais bon… Il soutint son regard, on ne peut plus sérieux lui aussi.

« Faites moi-confiance… je le protègerais. »

Il serra doucement Valerio contre lui, puis finit par le lâcher pour inviter la sœur à s’assoir à table. Ils allaient être en retard, c’était sûr, mais bon, elle avait fait le déplacement maintenant il ne pouvait pas lui dire qu’il devait aller travailler au plus vite. Il sortit son portable de bureau et envoya un sms à Uzuki pour le prévenir du départ, lui expliquant qu’il était en rendez vous avec son avocate, puis il redressa les yeux vers la jeune fille.

« Thé ? Café ? Lait chaud ? Ou juste de l’eau fraiche ? »

Il valait mieux qu’elle soit à l’aise, c’était une longue histoire. Il s’occupa de satisfaire sa demande tout en commençant à raconter les évènements de la veille et la raison pour laquelle Valerio l’avait appelé. Sa voix était monocorde. Il était différent de quand il était seul avec son petit ami, mais même là, il faisait des efforts pour parler. Surtout se justifier comme ça, il avait horreur de ça, mais bon il fallait qu’elle puisse faire son boulot comme il faut.

« Hier aux alentours de 17h30, nous étions au restaurant familial de Gyudon sur l’avenue 60 storey à Ikebukuro. Valerio est allé aux toilettes, et comme il ne revenait pas, j’ai commencé à m’inquiéter et j’ai vu deux costaux, baraqués, qui essayaient de le faire sortir avec des insultes xénophobes. Je me suis interposé, mais sans violence alors l’un des deux m’a plaqué contre le mur… mais vu qu’il y avait une caméra dans les toilettes, ils ont arrêté. Le temps de nous remettre de nos émotions puis nous sommes partis vers 18h je pense. Ils nous attendaient, dans une ruelle. L’un d’eux m’a empoigné, l’autre à empoigné Valerio, ils nous ont séparés, insultés, Valerio a même été coupé au visage… D’ailleurs on devrait changer ton pansement. Ils avaient l’intention de le violer je pense. Il a eut le réflexe de se défendre, moi aussi. On s’est défendu, on leur a certainement fait très mal… mais leur plainte est injuste. Ce n’est en aucun cas nous qui avons cherché les ennuis. »

Il se servit un verre de lait froid aussi et le descendit d’une traite. Raconter tout ça était épuisant, il avait la gorge sèche et ces souvenirs n’étaient pas forcément ceux qu’il voulait raconter à sa peut-être future belle sœur.
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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyVen 29 Juin - 14:37

Il trouvait que la question de sa sœur était un peu trop osée. De quel droit pouvait-elle lui poser de telles questions ? Après tout, elle ne savait rien quant à leur relation, alors quoi ? Bien sûr qu’il savait qu’elle avait dit ça pour le protéger, pour savoir si elle pouvait lui faire confiance ou non. Elle connaissait sa fragilité mentale, bien qu’il tentait de ne pas la montrer. Mais elle, elle le savait. Et ne voulait pas qu’il souffre inutilement. Surtout s’ils avaient déjà passé ce cap, cela signifiait qu’une relation sérieuse allait être engagée. Et elle espérait de tout cœur qu’il soit heureux. Car en fin de compte, c’était tout de qu’elle voulait. Rien que ça. Juste ça. Elle serra les points. Et maintenant, que devait-elle faire ? Après avoir eu la réponse de Kasuka, elle comprit qu’il était intelligent. Que c’était juste ce qu’elle voulait entendre. Par forcément des sentiments venant de son cœur, mais juste ce qu’il allait faire avec lui. Et il ne mentait pas. Il semblait vraiment sérieux à ce propos. Tant mieux pour son frère, mais … Désormais, elle hésitait. Devait-elle lui donner, et lui dire ? Ou bien, devait-elle attendre que cette histoire de plainte soit réglée ? Elle ne savait pas. Avant, elle n’aurait pas hésité à lui donnait la lettre, à lui dire de rentrer en Italie pour revoir tout le monde. Mais en le voyant heureux, souriant timidement, les joues légèrement rougies alors que le japonais avant les bras autour de sa taille, elle ne savait pas. C’était la première fois qu’elle hésitait. Et qu’elle ignorait ce qui était le mieux. Tant pis, pour l’instant, elle laisserait passer cela. Mieux valait se concentrer sur l’histoire qu’il y avait eu, histoire que cela se règle au plus vite.

Elle s’installa à la table, comme il le lui avait demandé, et accepta un café, sans sucre. Le must du must pour bien se réveiller, et tenir toute la journée, surtout après avoir été bourré. D’ailleurs, elle savait qu’elle devrait s’excuser auprès de Valerio à propos de ça. Elle s’en voulait légèrement de ne pas avoir pu tenir leur promesse. Et oui, elle avait craqué au bout d’un mois. Mais bon, c’était déjà pas mal, et l’italien ne lui en voulait pas plus que ça, car il savait qu’elle avait dû faire des efforts surhumains pour se retenir. Bien que sa sœur pense qu’il lui en voulait quand même un peu. Mais bon. Elle but son café d’une traite, histoire de ne pas laisser traîner les choses, puis sortit son calepin, et nota en annotation et raccourcit ce que le brun racontait. Elle comprenait désormais pourquoi son frère avait rendez-vous, et où il était allé. Mais là, ce n’était pas ça le plus important. Elle avait un regard sérieux, que son frère n’avait pas l’habitude de lui voir, et pourtant, même s’il la trouvait changé, elle restait la même, avec ses principes, sa fierté de sœur et d’avocate. Elle savait faire son travail, tout en séparant famille et travail. Et d’après tout ce qu’on le lui disait, tout laissait croire que c’était uniquement la faute des baraqués, hélas, le juge ne penserait pas forcément ça. Ce qu’il leur fallait, déjà, c’était récupéré la caméra du restaurant. C'était la première des choses à faire. Sans ça, tout ce qui allait se passer ensuite ne pourrait pas avoir lieu. Hors là, elle avait des arguments en bétons, mais surtout, une preuve irréfutable, qui n’était absolument pas à mettre de coté. D’ailleurs, elle avait une autre preuve très importante, la blessure de son frère.

« Vale. Montre-moi la blessure qu’ils t’ont faite. »

Il s’exécuta, en soulevant son haut, lui montrant l’énorme bleu qui était apparut. Il la vit sourire, et dans sa tête, ça sonnait l’alerte. Pas pour lui, mais pour les autres. Elle avait une idée derrière la tête, il en mettrait sa main à couper. Elle se releva, mettant une main sur la table, et l’autre sur sa taille. Elle avait un sourire scotché au visage, et un regard déterminé. Cela allait être une guerre, qu’il allait falloir remporter. C’était ainsi qu’elle travaillait.

« Bien. Voilà ce que nous allons faire. Kasuka, je suppose que tu dois aller au studio, pas vrai ? Alors vas-y, et emmène Valerio avec toi. Demande à ton producteur de m’envoyer des hommes au restaurant où tu es allé hier soir, compris ? Je serais là-bas afin de récupérer la caméra avec la séquence dont nous avons besoin. J’ai également besoin de l’adresse de ton studio. Un ami à moi devra regarder de plus près la blessure de mon frère, afin que l’on détermine à quel moment il s’est fait frappé, ainsi, nous prouverons que ces sales cons l’ont bel et bien frappé. Je vais également chercher des témoins qui auraient vu la scène, cela serait utile. »

Et comme témoins, elle avait déjà les gens du restaurant. Vu que cela ne s’était vraiment pas passé loin, ils devaient bien avoir vu ne serait-ce qu’un bout de la bagarre. Avec un peu de chance, et beaucoup d’arguments, les gens du restaurant accepteraient de leur donner les noms des gens qui seraient venus manger ce soir-là. Et avec ça, Atsuji se chargerait de les retrouver. Rien de plus facile. Elle prit le papier que lui donnait le brun, avec l’adresse du studio. Rah là là, elle était contente sur ce coup-là. Elle le sentait. Elle allait bien s’amuser.

« Bon, je vous laisse maintenant. Merci pour l’adresse, Kasu. Maintenant, allez au studio, ne soyez pas trop en retard, ok ? Vale, je te recontacte dès que j’ai ce que je veux. Et ne fais pas le difficile avec lui, montre lui ta blessure comme il faut, d’accord ? Sur ce, je vous quitte ! »

Elle s’éclipsa avec une rapidité fulgurante, en profitant tout de même pour embrasser son frère avant de partir. Il soupira. Il savait parfaitement que cela lui faisait plaisir, d’avoir un travail de ce genre. Et il savait aussi que cela n’allait pas être de tout repos pour lui et le brun. En plus de cela, il allait voir Atsuji. Non pas qu’il ne l’aimait pas, mais il espérait juste qu’il comprendrait qu’il ne voulait plus de ses avances. Même s’il se doutait qu’il avait compris, il redoutait. Et oui. Il se releva, se tournant vers son petit-ami. Partaient-ils maintenant, tout de suite, au studio ? Ou bien devaient-ils prendre quelque chose avant de partir ? Il ne savait pas trop.

« Je suppose qu’on part maintenant, Kasu ? »

Il le vit acquiescer de la tête, pendant qu’il rangeait les tasses, la sienne et celle de sa sœur. Il sourit, en le voyant comme ça. On pouvait aisément remarquer qu’il pouvait faire une bonne femme au foyer. Il rigola à cette pensée, alors qu’il allait s’installer dans ses bras une fois que le brun s’était retourné. Il cala sa tête au creux de son cou. Une rude journée les attendait, et même si la soirée d’avant avait été presque parfaite, et que leur temps de bonheur était révolu, Valerio était toujours heureux, dans ses bras, se reposant doucement. Ils leur faillaient des forces, et quand bien même l’acteur semblait être bien plus fort que lui, l’italien ne voulait pas paraître faible à coté. Alors il profitait juste du peu de temps qu’il leur restait de leur intimité pour faire des gestes affectueux, amoureux. Surtout qu’il était du genre tactile, alors bon … Maintenant qu’il y repensait, c’était sûr que tout cela craignait. Mais il se disait que, tant qu’il était avec lui, tant qu’ils se serraient les coudes tout les deux, alors il n’y avait pas de raison d’avoir peur, et de redouter quoi que se soit. Il lui sourit, déposant un baiser papillon sur sa joue, avant de se décoller de lui, de prendre son sac, et de l’attendre sur le pas de la porte, bien obéissant.

Il le vit arriver quelque secondes après lui, ils sortirent, laissant Kasuka fermait la porte, puis il le suivit jusqu’à la voiture, dans laquelle il rentra. Il était un peu fatigué, et par la soirée d’hier, et par la journée qui s’annonçait. Mais bon, au moins, il pouvait compter sur sa sœur pour leur prêter main forte. Mais à un moment, le plus jeune l’avait trouvé étrange. Comme si elle hésitait à dire quelque chose. Peut être n’était-ce pas quelque chose d’important, mais la voir ne pas savoir quoi faire l’avait tout de même légèrement déstabilisé. Alors il espérait vraiment que c’était quelque chose d’annondin, dont elle parlerait un peu plus tard, peut être après cette histoire. Il l’espérait, tout du moins. C’était tout ce qu’il pouvait faire, de toute façon.

Il faillit s’endormir plusieurs fois dans la voiture, mais les nids de poules sur la route le réveillaient plus ou moins. Et puis sinon, il y avait le soleil aussi, qui l’aveuglait presque, tellement il n’était pas quelqu’un du matin. Il n’avait pas l’habitude de se lever si tôt. Mais bon. Si jamais ils vivaient ensemble, il le ferait. Il se lèverait très tôt pour lui, pour le voir, pour lui souhaitait une bonne journée. Pour lui faire le petit-déjeuner, aussi ? Pourquoi pas. Si cela pouvait lui permettre de dormir un peu plus, ou de se reposer, il le ferait. Après tout, il savait que la vie d’acteur devait certainement être très –trop- remplit. Certainement n’auraient-ils pas réellement le temps de se voir. Ou alors très peu. Mais il s’y ferait. Il chérirait le temps qu’il passerait avec lui. Et lorsque Kasu aurait des jours de congés, il ferait en sorte d’en avoir aussi, pour passer plus de temps avec lui. C’était bien beau tout ça, tout ce qu’il pensait qu’il le ferait, seulement il n’en était vraiment, mais alors vraiment pas encore là. A croire qu’il avait vu loin, avec lui. Ce qui était plutôt rare pour lui. Comme quoi, il tenait à lui plus qu’il ne le pensait.

Ils arrivèrent enfin au studio, et il descendit de la voiture, avec son derrière qui recommençait à lui lançait. Et oui, le siège l’avait fait souffrir, mais il ne le montrait pas. Alors qu’au fond de lui, c’était des « plus jamais ça, plus jamais ça » qui tournaient sans cesse dans sa tête. Même s’il savait qu’il le referait certainement. Devrait-il demander à Kasuka d’y aller plus doucement la prochaine fois ? Oh, et puis non. Ils faisaient l’amour à leur manière, et puis voilà, tant pus s’il souffrait après, ce n’était pas la fin du monde non-plus. Il rougissait de gène. Comment pouvait-il penser à la prochaine fois où il coucherait ensemble dans des conditions comme celle-là ?! Décidemment, il se surprenait lui-même à penser à autre chose que cette plainte qui avait été déposée. Il entra lentement dans le bâtiment, suivant de près le brun, se disant qu’avec son sens de l’orientation et la chance qu’il avait, il serait parfaitement capable de se perdre. Remarque, même en suivant du mieux qu’il pouvait l’acteur, il était certain à cinquante pour cent qu’il pouvait se perdre aussi. Il s’accrocha à sa veste d’une main, pour être absolument certain qu’il ne le perdrait pas. Il voyait des gens s’activait de tout partout, ne comprenant absolument rien à ce qu’ils faisaient. Mais bon, c’était normal, après tout il ne connaissait absolument rien des métiers dans le cinéma et autres.

Ils arrivèrent dans une grande salle où un homme gaillard s’approcha de Kasuka, et regarda l’italien d’un œil étrange. Oh oh. Il avait légèrement peur là. Qui était-ce ? Le producteur de l’acteur ? La fameux Uzuki ? Il n’en savait rien, et se cachait légèrement derrière le dos de son amant. Pas qu’il avait peur, mais quand même … Ses yeux étaient légèrement effrayant, vu comment il le regardait. Alors qu’il n’avait rien fait ! Il était innocent, et il ne le connaissait pas. Uzuki regardait souvent les gens qu’il ne connaissait pas avec cet air là ? Parce que si c’était le cas, c’était normal qu’il ne s’entende pas très bien avec les autres personnes. Ou qu’il n’est pas d’amis. Parce que rien qu’avec ce regard, même Valerio, que l’on pouvait pourtant qualifié d’assez sociable, n’avait très n’envie de faire ami-ami avec lui. Peut être qu’il le connaitrait mieux au fil du temps, et qu’il aura alors envie de se lier un peu plus avec lui. Après tout, il ne faut jamais se fier aux apparences, c’est bien connu.

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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptyMer 11 Juil - 2:57

Directive cette sœur. Elle savait ce qu’elle voulait au moins. Ça lui faisait bizarre cette scène… Valerio qui obéit aux ordres de sa sœur sans faire d’histoires, dévoilant ses bleus. Il savait bien que c’était pour le bien du petit frère en question, mais… c’était une preuve, certes. Mais c’était bizarre, presque malsain. Il ne jugeait pas. En fait il était plutôt indifférent à la situation. Surtout que des informations complémentaires venaient éclairer la dite scène « c’est des Italiens, ils vivent ensemble, c’est une grande sœur protectrice qui a du l’habituer à de tels élans de protections. » Il restait aussi stoïque que d’ordinaire même si lui ne se serait jamais imaginé soulever ses vêtements pour montrer son torse comme ça si son frère le lui avait demandé. Il avait un peu l’impression d’être dans un film. A vrai dire, tellement de choses étaient arrivées depuis hier étaient dignes d’un de ses films. Serait-il parvenu à ses fins ? Arrivait-il à être « lui-même » ? Il en doutait. Mais il était sur qu’à fréquenter Valerio, tout ça pourrait s’arranger.

< Press Start to Play >

Il était obligé de se mettre en mode On. Plus un simple spectateur d’une scène bizarre c’est à lui qu’on parlait. On passe de film qui défile en arrière plan à jeux vidéo. Rpg même, tu sais quand tu te retrouves face au personnage adjuvant qui sait comment t’aider à réussir ta quête. Il scrutait la chevelure blonde, la démarche, les lèvres d’Anna, cherchant les ressemblances avec Valerio, il pouvait l’aimer elle aussi, elle était sa sœur, même si elle était un peu trop curieuse, trop directive, trop embarrassante. Il avait prévu d’emmener Valerio avant qu’elle ne lui dise mais lui faire remarquer serait trop impoli. Il ferma les yeux, inclinant la tête respectueusement.

< Press A to talk >

« Je pense que c’est tout à fait possible, Anna-san. Je vous note tout ça. »

Et oui, le minimum syndical. Il était revenu en mode « économie de paroles ». En mode japonais timide… Il avait déjà trop parlé… et cette fille lui rappelait trop son frère pour qu’il s’impose. Il avait peur qu’elle explose à tout moment, comme ça pof. Il prit un papier, un crayon, nota l’adresse du studio où il devait travailler aujourd’hui puis plia le papier en deux avant de le remettre au phénomène qui se tenait devant lui. Par contre, quelque chose le chagrinait. Si Anna était l’adjuvant tant attendu… pourquoi introduisait-elle un opposant dans l’histoire ? Pas sûr qu’elle soit totalement dans son camp, pas vrai ? Cet ami dont elle parlait… Kasuka avait comme la nette impression que c’était cet Atsuji qui avait fait naître le sentiment totalement inconnu de la jalousie dans son cœur quelques minutes plutôt. Ce type là était un ennemi. S’en méfier. Elle lui demandait de mettre son chéri entre les mains de quelqu’un en qui il n’aurait jamais eu confiance naturellement. Bref. Rien ne transparaissait sur son visage, il jouerait le jeu, mais regarderait du coin de l’œil. En donnant l’adresse à Anna, il avait l’impression de tendre le bâton et les fesses pour se faire battre.

« Maintenant allez au studio, ne soyez pas trop en retard, okay ? »

La phrase tournait sur repeat dans sa tête. Vraiment bizarre cette fille. Elle le prenait pour un adolescent encore plus jeune que son frère ou quoi ? Surement l’instinct fraternel très développé de la demoiselle. Il regarda la tornade blonde quitter son appartement avec une rapidité qu’il aurait aussi bien pu voir dans un anime. Il ne restait plus que lui et Valerio dans la pièce. Et Yuiga, qui faisait sa réapparition à présent que la jeune femme bruyante et énergique se soit éloignée. « Plus de dangers » devait-il se dire dans son petit crâne de chaton. Kasuka s’approcha de la boule de poil, la prit dans ses bras pour la caresser, lui arrachant un ronronnement affectueux comme il avait l’habitude de le faire. Il le flatta quelques instant puis le posa sur la table pendant qu’il débarrassait cette dernière en acquiesçant à la question de Vale. Oh… mais il avait le droit à un petit baiser sur la joue ? Voilà qui lui faisait retrouver le sourire tendre qu’il avait la veille. Il était chou ce Valerio. Il en oublierait presque tout ses soucis en croisant son regard amoureux.

< Press L to skip Event Scene >

Quelques secondes plus tard, ils étaient tous les trois dans la voiture, lui, Yuiga et Valerio, en route pour le studio. Et l’angoisse commençait à remonter. Il avait peur de quoi au juste ? Il était sur son terrain au studio… Il conduisait en silence, le plus sagement possible, puis une fois sur le périphérique de la ville il se tourna pour voir si son amant allait bien. Il lui fit un petit sourire rassurant, même si lui-même n’y croyait pas vraiment. L’épreuve allait-elle lui apprendre qu’il n’avait réellement pas le droit au bonheur ? Allait-elle au contraire renforcer leur couple ? Ce qui ne tue pas nous rend plus fort dit le certain adage dont il ne se rappelait pas l’auteur.

« …Elle est… très spéciale ta sœur. Maintenant que je l’ai vue, je n’aurais même pas peur de te présenter mon frère… enfin, il est peut-être encore plus spécial qu’elle mais tant que je suis là ça devrait aller… Faudra qu’on organise ça un de ses quatre. »

Hop, une fois garé, l’acteur pris son chat pour le poser sur sa tête. Habitude toute aussi spéciale que l’attitude de la sœur de Valerio, mais lui ne s’en rendait pas vraiment compte. Yuiga aimait être dans ses cheveux quand il allait travailler alors il le laissait là la plupart du temps. Il avançait dans les dédalles du studio, souriant en sentant son amant aux cheveux bleus s’agripper à lui. Ils ne mirent pas longtemps avant d’atteindre la salle de maquillage où Kasuka commençait toutes ses journées. Uzuki était déjà sur place. Lorsqu’il aperçu le brun et son compagnon il resta un instant bouche bée. Mais ce court silence apprécié par l’acteur fut comme je l’ai dit un peu plus tôt dans la phrase : court. La tempête se déchaîna d’un coup.

« MAIS A QUOI PENSIEZ VOUS YUUHEI-SAN ?!! SORTIR AVEC UN GARCON ET EN PLUS TAPPER SUR DES GENS EN PLEINE RUE ?! VOUS VOULLEZ ME DONNER UNE CRISE CARDIAQUE C’EST CA ? »

Kasuka soupira imperceptiblement, Yuiga montra les dents à cet être agressif, et son maître mit la main sur l’épaule de Valerio en signe de possession.

« Je te présente Valerio Panzani, c’est le garçon en question. Et je suis innocent. J’ai déjà un avocat. Elle m’a d’ailleurs demandé si c’était possible d’envoyer du personnel d’ici pour l’aider… En fait elle a exigé qu’on lui envoie des hommes plutôt, alors je vous conseille de ne pas la faire attendre. »

Des mots magiques. Comme si sa volonté était faite, Uzuki s’évertua à dépenser son énergie à rassembler du personnel qui s’ennuyait en attendant le tournage. Il était à peu près sûr qu’on ne pouvait pas tourner sans eux mais de toute façon la journée serait assez riche en émotions pour ne pas en rajouter. Le japonais énergique revint vers eux et s’inclina bien bas devant Valerio en signe de plates excuses avant de se tourner de nouveau vers son protégé.

« J’ai des exemplaires de ce qui est sorti… la plupart des rédactions de presse à scandale nous ont envoyé des exemplaires gratuits pour nous remercier de leur fournir un tel scoop… C’est… Enfin je vous laisse lire mais… je pense qu’on devrait organiser une conférence de presse afin de dissiper la plupart des malentendus. »

Alors qu’il parlotait de sa voix nerveuse, qui trahissait un stress certain, on entendit de nouveaux petits coups à la porte. Atsuji ?

< Game Over. >

« Nyaaan ? »

Spoiler:
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MessageSujet: Re: I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI}   I'm not alright, I'm broken inside... [Pv Kasuka, suite] {YAOI} EmptySam 18 Aoû - 9:46

Il resta bouche bée devant le morceau qui se tenait devant lui. Ah ça, c’en était un, de sacré morceau. Comme les aimer sa sœur, à cuisiner avant d’aller réellement prendre son repas. Enfin, peut être ne devrions-nous pas en parler plus, après tout, c’est là la vie intime de la demoiselle, et ce ne serait pas très correct de tout dévoiler à la suite ainsi. Concentrons-nous sur notre petit italien, qui était légèrement effrayé, embarrassé, et qui perdait toute contenance devant ce très cher « Uzuki » dont lui avait parlé rapidement l’acteur. Effectivement, il y avait de quoi forcé le respect. De par sa corpulence, mais peut être aussi au ton de sa voix qui ne laissait pas vraiment beaucoup de choses à répliquer, sauf si vous vouliez vous suicider. Voilà la première –seconde, disons- impression que lui fit le manager. Autant dire que ce n’était pas vraiment une très bonne impression pour leur première rencontre, mais il l’avait apprit ; il ne fallait pas se fier aux apparences. Après tout, il était le mieux placé pour le savoir. Il n’y avait qu’à voir sa sœur. Sa sœur, elle aussi l’embarrassait assez souvent, mais ce n’était pas tout à fait pour la même raison que pour Uzuki. Anna, quand on la voyait, assise au café du coin de la rue, en train de siroter son thé, on la prenait facilement pour une jeune femme tout ce qu’il y a de plus gentil, attentionnée, sage, innocente, et mature, avec tout ça. Alors qu’en réalité, ce n’était pas tout à fait ça. Déjà, pour l’attention, on passera sur « surplus » qu’elle accorde à certaines personnes. La gentillesse ne fait pas vraiment partie de son fort, disons qu’elle le fait pour celui ou celle qui en valent la peine, sinon, rien du tout. Sage, jamais de la vie. A se livrer ainsi à des soirées, en buvant jusqu’à se saouler, on ne peut pas vraiment appeler ça « sage ». Et innocente, ce n’est pas vraiment un mot qu’il faut employer quand on parle d’elle. Elle n’a aucune gêne lorsqu’elle parle de chose intime, et parle aussi aisément de ses aventures avec les hommes, que si elle parlait de ce qu’elle avait mangé le matin. Oui, elle était comme ça. Alors, surtout, ne pas se fier aux apparences.

Il fut rassuré par la main de son compagnon, qui s’était posé sur son épaule. Heureusement qu’il était là pour l’épauler, aux deux sens du terme. Il parla normalement, absolument pas gêné, tandis que Valerio le regardait du coin de l’œil, étant admiratif intérieurement. Il eut un petit sourire quand le brun émit un léger conseil à l’attention d’Uzuki. Ce petit « je vous conseille de ne pas la faire attendre » l’amusait. Il était vrai que sa sœur n’aimait pas attendre, surtout lorsqu’elle était sur une affaire, encore plus lorsque cela impliquer son frère, mais elle n’allait pas non-plus les mordre et jouir de certaines de ses relations, pour se venger si jamais ils étaient en retard. Elle était certes directive, autoritaire, mais pas méchante. Sauf avec ceux qui le méritait vraiment, mais ça, c’est une autre histoire. Alors que le manager était en train de donner les ordres, il repensait à ce qu’avait dit Kasuka dans la voiture. C’est vrai, que, aux yeux d’un japonais, lui et sa sœur, devait paraître vraiment étrange. Le fait de soulever son t-shirt comme ça, comme elle l’avait demandé, ça, c’était juste parce que par le passé, vu ce que subissait Valerio, on lui avait donné l’habitude de soulever son t-shirt, que se soit sa mère, ou sa sœur qui le lui demande. Même s’il avait plus l’habitude que se soit sa sœur qui lui fasse une requête comme celle-là. Il était bien plus embêté lorsqu’il s’agissait de quelqu’un d’autre. Peut être étais-ce à cause de leur relation quasiment fusionnel à un moment, qu’il ne peut pas lui refuser ça ? Lui-même ne savait pas trop, mais il n’aimait refuser ça à sa propre sœur, surtout qu’une fois, vu la blessure qu’il avait eu, et qu’il ne voulait pas montrer, sa sœur était … Tellement bouleversé … Enfin bref. Des coups se firent entendre, et l’italien releva légèrement la tête pour voir qui arrivait.

Une chose était sûre, Atsuji serait là. Ada a toujours eu confiance en lui, et en d’autres personnes, mais si elle devait confier son frère à quelqu’un, c’était bien à lui. Juste lui. Atsuji. Et sûrement qu’Atsuji avait prévenu les amis en Italie. Et ça … C’était peut être pas la meilleure des choses à faire. Vu comment ils s’inquiètent pour Vale’, certains seraient capables de décidé comme ça, sur un coup de tête, de partir au Japon, rien que lui rendre visite. Et ça … C’était pas le bienvenu. Pas dans une situation comme ça. Mais genre, vraiment pas. Ils entrèrent, avec, à leur tête, effectivement, Atsuji, en train de rire. Ses cheveux verts et ses yeux de différentes couleurs, il se fit tout de suite remarquer. L’italien nota dans un coin de sa tête, que ce mois-ci c’était la pomme et les lentilles différentes, qui étaient de mises. Limite il préférait son accoutrement du mois dernier, avec les cheveux bleus ciel et les lentilles argentées. Enfin bon, ce n’est pas ça qui le surprit le plus, ce fut surtout la présence de quelqu’un qu’il ne voyait vraiment pas souvent, mais qu’il appréciait vraiment. Thomas. Toujours aussi grand. Toujours aussi mince. Et toujours aussi … Français, en fin de compte. Le verdâtre, après avoir aperçut Valerio, expliqua diverses choses rapidement à Uzuki, puis fonça directement vers le frère de sa meilleure amie, et lui ébouriffant ses cheveux violets, comme à chaque fois qu’il le voyait. Il ne fit pas attention à Kasuka, après tout, d’après ce qui lui avait raconté Anna, c’était un danger. ‘Fin, un rival, surtout. Même s’il savait pertinemment qu’il n’aurait jamais aucune chance avec l’italien, il espérait encore.

« Valy ! Je ne t’avais plus vu depuis déjà quelques mois, mais t’es vraiment de plus en plus beau ! -il l’embrassa sur la joue, pendant qu’il se frottait de plus en plus à lui- Tu sais, ta sœur m’a demandé de venir te donner un coup de main, alors je suis là ! Enfin, pour tout te dire, c’est surtout Thomas qui va s’occuper de toi, vu que moi et tout les autres, on va tout récapituler pour faire comme d’hab’, aider ta sœur. Okay ? »

Il n’attendit pas sa réponse pour repartir vers le groupe avec lequel il était venu, pendant que Thomas venait vers le jeune couple. Il évitait pour l’instant de voir la tête de Kasuka, sinon il aurait certainement eu envie de lui expliquer qu’il n’y avait absolument rien entre lui et Atsuji, mais il ne le fit pas. S’il commençait à se perdre en explication maintenant, il sentait qu’après, il allait devoir expliquer des choses sur Thomas également, et ça, c’était quelque chose de moins facile, de plus délicat à aborder. Disons que les vieux souvenirs font parfois mal, et là, c’était le cas pour Vale’ quand il parlait du jeune français. Non-pas qu’il ne l’aimait pas, biiiien au contraire, mais disons que les souvenirs qu’ils avaient en commun, c’était une partie de l’enfance de l’italien, et une partie dont il n’est pas très fier, voire pas du tout même. Alors il espérait qu’il n’évoque rien de la sorte devant Kasuka, surtout qu’il n’avait pas envie de ressasser le passé, vu la situation dans laquelle ils étaient en ce moment-même.

« Yop. Bonjour, Kasuka je présume ? Enchanté, je suis Thomas, un vieil ami à Val’. Alors Val’, t’as encore fait des conneries d’après ce que j’ai entendu ? Je savais que t’aimais te battre, mais te faire battre, ça, j’ignorais ! –il eut droit à un regard foudroyant de sa part- D’accord d’accord, je plaisante. Bon alors, vous deux, je suppose que vous êtes en couple. Vu comment nous a annoncé ça Ada, je suis presque sûr que c’est juste. –regard du « comment elle te l’a dit ? » de la part de Vale’- Oh, et bien, tu vois, quand ta sœur débarque chez nous à l’improviste, et gueule bien fort « mon frère est devenu un homme, ou presque », on comprend très vite le message, en sachant comme elle est. ‘Fin, tu vois le truc je suppose ? C’est ta sœur, quoi. »

Il lui fit un grand sourire, par lequel répondit Valerio. Puis, évidemment, comme toujours, le fameux « je peux te parler en privé ? » auquel il a toujours droit, quand Thomas est là. Il lança un regard en coin à Kasuka, afin de lui faire comprendre qu’il l’abandonne pendant un court instant, mais qu’il revient après. Il suivit Thomas un peu plus loin dans la pièce, sur le coté, afin d’être sûr que personne n’entende, et qu’ils soient bel et bien tranquille. Il lui prit d’emblée les poignets, regardant les cicatrices, et fronça les sourcils en voyant celles qui semblaient récentes. Il le foudroya du regard, tandis que l’italien détourna les yeux.

« Pourquoi ? »

Aucune réponse ne se fit entendre. Avait-il seulement besoin de réponse ? Absolument pas. Ce n’était pas comme s’il ne savait pas, comme s’il ignorait. Bien sûr qu’il était au courant, bien sûr qu’il savait, et c’était bien pour ça qu’il vérifiait toujours ses poignets. Depuis l’incident de l’hôpital, il regardait toujours s’il y en avait des nouvelles ou pas. Et il espérait toujours que non, même s’il savait que pour l’instant, il espérait trop.

« Et maintenant ? »

Pour n’importe qui, à cette question, on aurait répondu « quoi, maintenant ? », mais Valerio, lui, il comprenait. Il savait ce qu’il voulait dire par là, il savait ce qu’il voulait savoir, ce qu’il voulait entendre.

« Je ne le ferais pas. Ou plus. Pas pour l’instant. Pas maintenant. Je suis heureux, Thomas. Vraiment heureux. Même avec ce procès qui nous tombe dessus, je reste heureux. Parce qu’il est là. »

Il entendu un soupir venant de brun, puis il vit un sourire venant se loger sur ses lèvres

« Je ne sais pas comment te dire ça, mais, je suis content. Te voir amoureux, aussi heureux, ça nous rend tous heureux, à nous aussi. Tu nous as tellement causé de soucis, faut dire. Enfin, je n’aurai qu’une seule chose à te dire. Vis. Continue ta vie. Avec lui, ou sans lui. Continue ta route, poursuis ton rêve, et juste, vis. »

Il l’embrassa sur le front, puis repartit à son tour vers les autres. Lorsqu’il se retourna, Atsuji était en train de discuter avec Kasuka…

Après que Thomas ait embarqué l’italien, Atsuji en profita pour aller discuter un petit peu avec Kasuka. -Même si la joueuse n’avouera pas qu’elle voulait juste électriser l’ambiance entre eux, histoire de s’amuser un peu. (Ecouter Indochine, ça donne des envies … *se tue*)-

« Tu sais, je sais qui tu es. Le petit ami de mon futur amant. Tu peux pas sortir avec lui. Ou plutôt, si, tu le peux, mais pas pour longtemps. Crois-moi, être avec lui, ça implique beaucoup de chose. Beaucoup de choses dont tu n’as pas conscience, évidemment. Tiens, regarde Thomas et Valy. Il lui regarde ces cicatrices. Je suppose que ça, il t’en a au moins parler ? Ou peut être que tu t’en es rendu compte tout seul ? De toute façon, peu importe. Tu ferais mieux de rompre avec lui. Tout ce que tu ignores sur lui, et tout ce qu’il ignore sur toi pourrait vous faire du mal à tout les deux. Même si vous êtes amoureux, ou tout le blabla que tu pourrais me sortir, même si Anna est, pour l’instant, d’accord pour votre relation, crois-moi que même elle se demande si vous allez tenir. Il y a tellement de choses, tellement. Enfin, je vais m’arrêter là, sinon je risque de mettre Valy-chou en colère. Bye bye, et n’oublie pas ; tu devrais rompre Kasu-chéri. »

L’italien revint aux cotés de Kasuka, pendant que le verdit s’éloignait petit à petit. Il ne savait pas ce qu’il avait pu dire au brun, mais il espérait que ce n’était pas quelque chose de très important en ayant exagéré, ou alors qu’il était juste venu mettre de l’huile sur le feu. C’était surtout le dernier point qu’il l’inquiétait. Enfin, il ne demanderait rien, parce que ça ne le regardait pas. Il répondrait juste aux questions, si jamais l’acteur voulait lui en poser. Pour le moment, il se concentra sur cette histoire de procès. Il prit la main du brun dans la sienne, et pendant qu’il se collait un peu plus à lui, il murmurait doucement, pour Kasuka, mais également pour lui-même, ce « tout va s’arranger », comme une incantation magique. Il voyait tout le monde qui s’afférait à faire on ne savait pas quoi. Certains téléphoner, d’autres faisait de la place sur le plateau, d’autres encore faisaient des aller et venues entre le dehors et le dedans. Pour quoi faire ? Sûrement parce que sa sœur l’avait demandé, ou qu’ils s’occupaient comme ils le pouvaient, aussi. Quoi qu’il en soit, il ferma les yeux, serrant un peu plus fort la main qu’il tenait.

« Tout va s’arranger. »


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