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 Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]

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Seward Greengrass

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MessageSujet: Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]   Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki] EmptySam 21 Jan - 23:40

Ikebukuro. Un nom qui n’avait pas spécialement parlé à Seward, à vrai dire au départ, il ne savait même pas exactement où cela se situait. Non il n’avait jamais été très curieux, enfin tout dépendait du sujet. Déménager ne semblait apparemment pas faire partie des faits qui pourraient attirer son attention. Certes, il n’allait pas non plus dire que cela ne changerait strictement rien pour lui, mais cela ne le dérangeait absolument pas. Ce n’était pas non plus comme si il avait beaucoup de choses, ou de personnes à qui il était attaché en Angleterre. Tant qu’il pouvait prendre avec lui les quelques livres qui lui appartenait, il était content, c’était tout ce qui importait. Non pas qu’il doutait sur le fait de ne pas trouver de livre là-bas, ce n’était pas le problème, mais il n’était pas certain d’en trouver dont le contenu était en Anglais. Il avait commencé à apprendre le Japonais, soyons d’accord sur ce point, mais pas assez pour pouvoir le lire en un claquement de doigt. Et il n’avait pas la moindre envie de passer du temps soit à se casser la tête sur un livre dont il n’arriverait pas à comprendre l’entièreté de son contenu, soit à ne rien faire tout simplement, faut de ne rien avoir sous la main. Bon il trouverait certainement toujours quelque chose à faire, il y avait toujours quelque chose à faire, mais il serait bête de perdre du temps alors qu’il pourrait le passer à lire. …Très bien, il aurait toujours ses livres de cours, mais une fois qu’il les aurait terminés, il ne saurait pas à quoi s’attaquer. Conclusion, il devait avoir ses livres avec lui. De plus, ce n’était pas non plus comme si il en avait des masses, si on lui servait l’excuse qu’il n’y avait pas assez de place, il les prendrait avec lui, quitte à les trimballer partout dans ses bras. Ce fût d’ailleurs ce qu’il fit, s’occupant ainsi d’une certaine manière à faire attention à ne pas en perdre ni à en abîmer. Même si les livres n’étaient pas les objets les plus volés, ce n’était pas une raison pour ne pas les surveiller. Et puis sans cela, le voyage aurait été encore plus ennuyeux. S’imaginer que chaque personne qui passait un peu trop près, pouvait potentiellement être un voleur n’était pas ce qu’il y avait de plus sain, mais il valait mieux être trop prudent que pas assez.

Enfin passons, aller trop dans les détails ne servirait strictement à rien, de plus, ce n’est pas non plus comme si Seward c’était amusé à faire attention à tout ce qui se passait autour de lui et au décor qui l’entourait, pour les graver dans sa mémoire, ils lui étaient ‘un peu’ passé par-dessus la tête. La seule chose qui l’avait vraiment frappé, plutôt dans un mauvais sens à vrai dire, ce fut lorsqu’il vit réellement dans quelle ville il allait habiter. Autant dire que cela différait complètement du petit patelin auquel il s’était habitué. Lui qui aimait le calme et avoir ses habitudes, il lui faudrait un bout de temps pour les avoir. De toute façon, il ne pourrait pas faire autrement.

Quoiqu’il en soit, quelques jours après son arrivée, il avait bien dû se rendre à l’école, chose qui dans un sens lui remonta le moral –si si-. Cela lui permettrait premièrement de s’occuper intelligemment, et deuxièmement il apprendrait des choses qui pourraient lui être utile plus tard. Même si il allait avoir du mal avec la langue, ou du moins au départ. Point qui se confirma après la première journée. Certes, il avait essayé de s’accrocher pour comprendre la totalité des cours, mais n’y était pas totalement arrivé. Bon il ferait mieux les prochaines fois.

Quelques jours passèrent donc, se ressemblant assez fort, durant lesquels l’Anglais ne rencontra pas de problèmes majeurs –Oui toute la description avant n’était qu’une vile ruse pour vous faire perdre du temps. /out/-. Mais bien évidement, la vie n’est pas toute aussi rose qu’elle puisse le paraître, non laissons ça aux gentils petits poneys couleur arc-en-ciel accompagnant Anneke Tanneke –Je me comprends c’est le principal.-

Bref, je fais des paragraphes de plus en plus petit remédions donc à cela, alors que notre cher, tant pis si vous ne l’aimez pas, Seward était sur le chemin du retour, un bouquin entre les mains, il ne remarqua pas de suite qu’un groupe de personne semblait s’être intéressé à lui. Trop obnubilé par la lecture de son ouvrage, il continua donc de marcher, ne levant le regard que très rarement et brièvement, seulement lorsqu’il s’agissait de traverser une rue, n’ayant pas la moindre envie de se faire écraser. Ce serait trop dommage de finir de la sorte. Il continuait donc sa marche ainsi que sa lecture, finissant quand même par se rendre compte que des regards étaient posés sur lui. Intrigué, il leva le regard, cherchant qui pouvait bien le regarder. Il ne lui fallut pas plus de quelques secondes pour trouver ce qu’il cherchait. Inutile de préciser qu’il aurait au final préféré ne pas regarder. D’ailleurs il essaya de les ignorer durant un instant, espérant vainement qu’ils le lâcheraient, mais bien évidemment il n’en fût rien. Hrm la meilleure solution semblait être celle de rentrer le plus vite chez soi. Seulement, y arriverait-il ? …Non. Le groupe semblait se rapprocher, et l’étudiant décida d ’accélérer le pas ‘discrètement’. Mais bon il faut croire que la notion de discrétion n’est pas la même pour tout le monde. Ou plutôt que Seward n’arrive pas à l’appliquer correctement. Ou qu’il ne l’a pas encore intégrée, au choix.

Enfin, il n’allait pas s’amuser à se demander pendant trois ans si oui ou non il avait été discret, et de toute façon, même si il l’avait été,c’était peine perdue, on l’avait déjà accosté. Hrm. Et pour combler le tout il ne comprenait quasiment pas un mot de ce qu’on lui voulait. Génial. Mais vu l’air qu’ils arboraient cela ne devait pas être très sympathique. Plus par réflexe qu’autre chose, l’Anglais esquissa quelques pas en arrière , chose qui ne servit maisstrictement à rien, étant donnéque les autres avancèrent. Bon, et maintenant qu’allait-il bien pouvoir faire ?Iln’allait pas constamment s’amuser à marcherà reculons, ilnelui faudrait même pas deuxminutes pour se prendre quelque chose. Etil ferait peut-être mieuxaussi d’essayer de comprendre ce qu’on lui disait, ce seraitjusteun tout petitpeu plus pratique.

Continuant de regarder le type qui lui faisait faced’un air plus effrayéqu’autre chose,l’adolescent, lorsqu’il vit son ‘interlocuteur’ lever lamain, ne chercha pas à savoir dansquel but il le faisait, préférant se fier à son instinct qui lui intimait de s’enfuir.Sansdemander son reste, l’Anglais prisdonc ses jambes à soncou,tenant toujours fermement son livre en main sanspour réellement regarder où il allait exactement. Ce n’était pasleplus important pourle moment, franchement ce groupe lui inspirait tout sauf confiance. Le seul petit problème était que, justement l’endurance, …Et tout ce qui touchait au sport en fait, n’avait jamais été son fort, il n’y avait jamais réellement prêté attention, trouvant ses livres beauuuucoup plus intéressants. Chose qu’il regrettait légèrement maintenant en voyant que les autres n’allaient pas tarder à le rattraper. Merlin, qu’avait-il bien pu faire ? Alors que son souffle s’accélérait, et que son cœur s’emballait, il sentit qu’on l’attrapait par le bras, et il s’arrêta suite à ça, se doutant parfaitement qu’il ne saurait pas aller bien plus loin, même si ils lui donnaient une longueur d’avance. Autant préserver ses forces et…Essayer de se dégager de l’emprise. Vainement. Il devait même avoir plus l’air ridicule qu’autre chose, mais autant essayer non ?


[HS : Je...m'excuse du retard mais j'ai eu quelques problèmes 8'D -Dont le blocage de ma touche espace par moment donc si il y a des mots bizarrement attachés...C'est normal /PAN/- Et je m'excuse aussi du contenu plus que pourri, je ferai mieux la prochaine fois o//]
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Shizuo Heiwajima

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MessageSujet: Re: Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]   Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki] EmptyJeu 26 Jan - 17:33

Journée banale. Du moins, normale quand on s'appelle Shizuo Heiwajima. Étrangement, ce mot prenait un tout autre sens ... Bref, il avait suivi Tom pendant toute une journée sans mot dire. Enfin ... Il avait essayé de ne rien dire, ce qui n'avait pas été une partie de plaisir. Il en était venu jusqu'à se mordre les lèvres pour ne pas exploser. Il faut dire que tous ces clients avec leur histoire à dormir dehors et leurs excuses bidons ... Ce n'était jamais de leur faute. Ils s'endettaient pour diverses raisons. Certes, avoir des dettes n'était pas grave en soit. Qui n'a jamais emprunté de l'argent à son voisin en promettant de le rembourser plus tard ? D'accord, je vous l'accorde, nous ne sommes pas sur les mêmes montants. Mais les faits sont semblables. Shizuo ne comprenait vraiment pas comment un homme pouvait dépenser des fortunes aux jeux par exemple. Justement, le dernier des clients auquel ils avaient rendu visite était de cette espèce. Soit-disant qu'il jouait pour nourrir sa famille. Franchement, comment en perdant de l'argent il pouvait tenir un foyer ? S'en suivi un discours aussi pathétique qu'ennuyeux. Sortant une clope, Shizuo essaya de garder son mal en patience. Il tenta d'ignorer cet imbécile qui déblatérait des âneries plus absurdes les unes que les autres. Ses muscles se raidir. Ce type commençait sérieusement à lui taper sur le système. Il murmura intérieurement un 'Ta gueule.' histoire de se calmer un peu. Ce qui n'eut malheureusement aucun effet. Il termina par attraper l'homme par le col en grognant et l'envoya valser devant Tom qui soupirait, consterné.

Shizuo tira une dernière bouffée de sa cigarette puis la jeta à terre, l'écrasant. En repensant à ce matin, il ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la colère contre lui-même. Comme d'habitude, il n'avait pas réussi à se contenir. Pourtant, il faisait des efforts. Il essayait d'ignorer les conversations qui commençaient à l'agacer. Il tentait d'oublier certains comportements qui l'exaspéraient. C'était plus fort que lui.

Il remonta la rue principale, tête baissée, cherchant une solution. 'Fin, cela faisait des années qu'il l'a cherchait sa solution miracle et jusqu'à présent, la simple réflexion ne l'avait pas emmené bien loin. Il allait vraiment finir par croire qu'il était un 'protozoaire', pour citer l'autre imbécile, dénué de capacité intellectuelle. Rrrr, rien que de penser à l'autre rat, cela lui donnait envie de frapper quelqu'un. Réprimant son instinct en remplaçant le visage moqueur de l'autre par celui de Kasuka, il continua sa route ... Et rentra dans quelqu'un. Il s'excusa rapidement continuant à marcher quand il sentit une main se posant sur son épaule, le retenant.

« Hé man, t'as pas comprit qui tu venais de bousculer ? Il nous faut plus que des excuses pour qu'on te pardonne. »

Shizuo se retourna sur la personne ou plutôt le fou qui venait de s'adresser à lui, décochant par la même occasion un regard noir. S'il y avait bien une chose dont il avait horreur, c'était ces petits merdeux qui se prenaient pour des grands chefs de bande. Étrangement, la personne détala comme un lapin lorsqu'elle reconnut l'uniforme de barman. On se demande bien pourquoi. Peut-être était-ce l'air peu amical qu'affichait le blond. Ou peut-être était-ce le panneau sens interdit qui venait d'être fraîchement arraché. Non, franchement on ne voyait pas ce qui avait pu le faire fuir ainsi. Lâchant le panneau de signalisation et shootant dans une poubelle de supérette - qu'il vola à quelques mètres soit-dit en passant - pour se calmer, Shizuo continua ensuite sa route vers l'infini et au-delà - pan, vers on ne sait trop quoi. Tom lui avait donné sa journée suite à l'incident de ce matin. Le body-Gard avait longuement insisté, mais le collecteur lui avait gentiment fait comprendre qu'il n'avait pas besoin d'aide. En gros, il ne savait pas vraiment quoi faire pour s'occuper. Il errait un peu au hasard.

Son trajet le mena dans une petite rue, bien loin de l'avenue principale. Il tourna la tête visiblement paumé. Non pas qu'il ne connaissait pas cet endroit ... A vrai dire, il devait connaître tous les recoins d'Ikebukuro. Finalement, son regard se posa sur un gamin qui remontait la rue, livre en main. Rien de bien extraordinaire en somme. Du moins pour le moment.

Néanmoins, son intention redoubla envers cette personne lorsqu'un petit groupe le pris en chasse. Il fronça les sourcils. Cela ne présageait rien de bon. Soupirant, il sortit une nouvelle cigarette de son emballage, fixant toujours la scène, intrigué. Jusqu'à présent, il n'y avait rien de bien exceptionnel ... Jusqu'à ce que le groupe accoste le jeune. Trop loin pour comprendre les paroles échangées, il se contenta d'observer les faits et gestes des autres. Cette situation puait vraiment ... Surtout quand il reconnut dans la troupe le merdeux qui l'avait menacé tout à l'heure. Son sang ne fit qu'un tour. Il allait s'approcher de la scène quand tout ce joli petit monde parti en détalant sur plusieurs mètres. Shizuo laissa échapper un léger 'Fais chier', laissant tomber sa clope encore fumante par terre. Il accéléra donc lui aussi, bien décidé à régler ses comptes. Là encore, il n'était pas trop énervé. Pour le moment. Lorsque la scène dégénéra vraiment, quand l'autre attrapa le bras du jeune, son agacement évolua (comme les Pokémons 8'D) en colère. Non seulement, ce type avait tenté de s'en prendre à lui quelques heures auparavant mais il recommençait avec quelqu'un d'autre. Ce type énervait le blond. Et comme d'habitude, quand quelque chose l'énervait, il avait besoin de se défouler.

Saisi d'un instinct de chevalier blanc, volant au secours du futur agressé, il se posta derrière le groupe, sortant l'air le plus menaçant qui soit, craquant ses poings. Il trouvait ça lâche de s'en prendre à des gens ainsi. Il ne pouvait tolérer ça.

« Toi ... »

Se contenta-t-il de murmurer plus pour lui qu'autre chose. Murmure qui n'avait rien de vraiment rassurant. Le coup parti tout seul, comme un automatisme. Ce dernier donna le commencement d'une joyeuse bagarre où Shizuo avait bien sûr l'avantage. Au lieu de s'enfuir, ces types préféraient tenter leur chance. Battre le grand Shizuo Heiwajima était un fantasme chez les voyous. Frappant encore et encore, l'idée qu'à la base il devait sauver quelqu'un lui effleura l'esprit. Mais bon, pour le moment il était trop occupé à se battre pour vérifier si son protégé avait réussi à s'en sortir. Surtout que ces capacités de réflexion avaient complètement disparu. Dans son esprit, seul le mot 'frapper' résonnait.
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Aloïse M. Kampard S.

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MessageSujet: Re: Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]   Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki] EmptyJeu 9 Fév - 18:25

Raton laveur. Ouais, voilà, cet homme ressemblait trop à un raton laveur, avec son manteau de fourrure rayé et sa tête de rongeur. Seiki adorait les animaux, tous autant qu'ils étaient parce qu'elle les trouvait beaucoup plus amusant, intéressant et surtout moins pervers que les humains. Mais un homme croisait avec un raton laveur, c'était juste immonde. Elle toisa l'homme comme s'il sortait d'un bain à la décharge publique, avec un rictus dégouté. C'était possible d'être si laid ? C'est sur, elle n'était pas connue pour sa douceur et sa bonté infinie, mais pas non plus pour sa langue de vipère. Pourtant la, franchement, ca la répugnait. Mais ca ne devait pas être que parce que l'homme ne ressemblait à rien. Non, pour sur, il y avait aussi le fait que l'homme venait de l'insulter et de se foutre d'elle, de ses cheveux, pour une raison quelconque qu'elle ignorait et qui ne l'intéressait pas le moins du monde. Pour l'instant, elle était concentrée sur la question « je le frappe à mort ou je lui pète juste deux dents ? » Cruel dilemme, n'est-ce pas ? En plus, elle n'avait pas la moindre envie de salir sa batte maintenant. Elle soupira, mécontente deux peu de choix qui s'offraient à elle. Peut être que si elle n'avait pas réagi au quart de tour, elle aurait eu l'option « ignorer », mais les cheveux, c'est sacré. Finalement, elle opta pour une autre solution, et elle regarda, heureuse, l'homme se tenir l'entrejambe en gémissant avant de s'enfuir sans demander son reste. Tout était bien, qui finissait bien. Elle repartit conscience tranquille.

Elle s'arrête bientôt à la terrasse d'un café. Aujourd'hui, elle ne faisait rien. Pas de boulot, pas de sortie, pas de sang, pas de bagarre. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu droit à pareille journée et elle était contente de pouvoir prendre un peu de temps pour elle, pour une fois. Alors que le serveur repartait avec sa commande, elle entortilla une mèche de ses cheveux bleu ciel autour de son doigt en regardant autour d'elle. Ah, Ikebukuro. Elle ne savait pourquoi, mais le nom de sa ville lui semblait toujours si neuf et attrayant chaque fois qu'elle l'entendait. Pourtant, la ville en elle-même ne l'était pas temps que ca. Ses pensées vagabondèrent sur les façades nues des bâtiments en face d'elle. Qu'est-ce que ca pouvait être horrible de vivre enfermé dans un endroit pareil en faisant des comptes. Seiki se demanda comment toute personne saine d'esprit faisait pour survivre. C'était surement pour ca qu'on avait inventé les antidépresseurs et autres médicaments en tout genre. Elle but son café en grimaçant, trop sucré, et après avoir réglé la note, repartit faire le tour de la ville. Elle se rendit compte qu'elle était tombée sur le seul bar qui devait encore avoir un service pareil. Mais passons.

Elle se balada ainsi encore une heure, puis deux, et toute l'après midi défila ainsi sans qu'elle ne s'en rende compte. Elle n'avait pas croisé grand monde, et s'était contentée de vagabonder à travers les avenues. Mais elle ne pouvait s'empêcher de songer que parmi tous ces gens qui l'entouraient, certains étaient probablement sur la liste des personnes qu'elle éliminerait un jour. Ah, ca semble tellement horrible, dit comme ca. Mais ne vous méprenez pas, de toute façon, on finit tous par crever un jour, alors que ce soit par balle, par couteau, par crise cardiaque ou maladie, ou même par batte de baseball, qu'est-ce que ca pouvait bien changer à son existence, de tuer des gens ? Elle y était habituée après tous ce temps.

Elle passa à côté d'un jeune garçon plongé dans un livre, probablement un étudiant, vu son uniforme. Il avait pourtant une tête d'Européen. Mais elle ne s'en soucia guère. Qu'avait-elle à dire sur le physique des autres, elle possédait des cheveux de la couleur si peu commune que le bleu ?Bon exception faite des imbéciles comme le raton laveur précédent, mais avec eux, elle se permettait toutes les vacheries du monde. Non mais oh, qu'ils se regardent dans un miroir avant de critiquer les autres ! Elle croisa cette fois un groupe de jeunes qui semblaient sur le point de commettre un délit. Elle ne releva pas. Ce genre de gang de pauvres types, il y en avait beaucoup à Ikebukuro. Et elle ne connaissait que les plus éminents, et la plupart de leurs principaux fondateurs avaient leur photo ornant son recueil de futures victimes. Tch, ses pensées revenaient encore au boulot. Elle se frappa le front, il fallait qu'elle oublie un peu, bon sang. Elle était en congé, « con-gé  !» s'énerva-t-elle intérieurement. Elle frola un dernier type qui attira son attention. Un gars louche habillé en barman à l'air peu commode, la cigarette à la bouche.

STOP ! Vous avez bien dit « un gars habillé en barman » ? Seiki eut un blocage de trois minutes avant de faire volte-face. Aucun doute, l'homme mesurant pas loin de deux mètres, avec cette chevelure blonde, c'était Shizuo Heiwajima. Et soudain, elle fit le rapprochement. Si le gang suivait l'étudiant, c'était qu'il voulait lui en faire voir de toutes les couleurs. Et si le Shizuo qu'elle connaissait de renommée suivait le gang, c'était qu'il voulait leur apprendre le respect à sa manière, lui, le chevalier d'Ikebukuro. Résultat de l'équation: il allait se passer quelque chose d'intéressant. Elle suivit le blond à distance et regarda la scène quelque peu amusée, il faut l'avouer.

En fait, ce groupe de types louches était vraiment idiot. Voilà que devant elle et le pauvre étudiant qui avait failli se faire agresser, ils s'étaient mis en tête de se battre contre l'ex-barman. C'était une situation comique. Mais soudain, son regard fut attiré par une boule de poils. Ou plus exactement par un chat, de l'autre côté du trottoir. Il semblait tout à fais perdu au milieu de cette foule de gens, et c'était d'ailleurs à se demander ce qu'il foutait là. Mais Seiki, elle, ne se posa même pas la question, à peine eut-elle vu le chat qu'elle comprit qu'il allait commettre l'irréparable. La pauvre bestiole s'avance vers le bord du trottoir, en hésitant. La jeune femme voulue se précipiter pour venir à son secours et l'empêcher de traverser l'avenue grouillante de voitures, mais le groupe de gens qui s'étaient attroupés autour de la bagarre, plus la bagarre elle-même, l'empêchaient d'accéder à l'autre partie du trottoir. Elle n'avait pas d'autres solutions... Elle sortie la batte de baseball et à l'aide de coup bien placés, elle se fraya un passage jusqu'au centre de l'attention de tous. Elle s'arrête un instant pour calculer son coup, tout en jetant un œil au chat qui hésitait toujours à traverser. Elle leva sa batte et prenant soin de ne pas toucher Shizuo, elle frappa les types qui la gênait, pour enfin arriver de l'autre côté. Elle prit le chat dans ses bras au moment ou il allait traverser. Une voiture leur frôla le nez, il miaula, et elle sourit.

Lorsqu'elle se retourna, elle constata qu'elle avait mis KO deux, trois personnes, mais rien de grave. (Enfin, tout est relatif.) Par contre, tous les regards étaient portés sur elle et le chat. Elle s'approcha du centre du combat, et tout en gardant le chat dans ses bras, elle fit face à Shizuo.

    « T'as failli causer sa perte. »


Elle lui tendit le chat qui fit une bouille adorable avant d'émettre un « Nyaaaaan » à faire fondre sur place. Autour d'eux, les gens tiraient des têtes de 3 km de long. Y compris l'étudiant qui ne semblait pas avoir compris ce qui lui était arrivé. Bah quoi ? Pour Seiki, al vie des animaux passe avant celle des hommes, c'est pas nouveau après tout...


Dernière édition par Seiki Kateshi le Sam 11 Fév - 12:00, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]   Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki] EmptyVen 10 Fév - 9:36

A retenir : la prochaine fois, autant laisser son livre dans son sac ou même à la maison pour regagner cette dernière au plus vite. L’écrire partout, sur des post-it, sur ses mains, sur ses livres eux-mêmes, sur son front sur…Bon d’accord la dernière proposition ne servirait strictement pas à l’aider à retenir ce conseil, mais après tout, on ne va pas l’empêcher de s’amuser à se peinturlurer le front, si cela l’occupe et le rassure, laissons-le faire. Mais bon, autant rajouter ‘Couard incapable de se défendre’ cela reviendra au même et les conséquences pourraient être vachement plus amusantes. Sauf pour lui, convenons-en. Oui le but premier n’est pas de lui faire plus de mal, je sais. Mais que serait la vie sans quelques dragons ? – Le premier qui fait allusion à ma culture au combien riche, je l’étripe, merci- Si on le laissait tranquillement tranquille, si c’est français et oui ça existe vu que je le dis, la vie de Seward n’aurait strictement rien de bien palpitant. Et même si il aurait donné beaucoup de choses -…Mais quand même pas ses livres, mettons tout au clair- pour qu’on ne l’enquiquine plus, le destin en voulait autrement.

…Enfin il fallait avouer que cette fois-ci Mr le Destin, autant ne pas le vexer parce que merci je n’ai pas non plus envie de m’en prendre dans la figure dans les jours qui suivent, y allait peut-être un peu fort. Qu’avait bien pu donc faire Seward pour mériter une telle chose ? Ô Rage, Ô Désespoir ! – Oui je sais cela n’a rien à faire là-dedans mais passons- A ce qu’il sache, il n’avait pas eu l’intention de faire du mal à qui que ce soit, alors pourquoi donc se bornait-on à s’acharner sur lui ? …Oui il fait partie de ses personnes persuadées qu’un complot mondial est en train de se former contre eux, et qu’ils sont les seuls à souffrir. De la bouse dans les yeux lui ? Nooon, jamais. Ceci dit, il se pouvait que dans une vie antérieure il fut un terroriste, ou un assassin. Dans ce cas-là, il comprendrait qu’on lui en veuille. Cependant, il n’avait aucune preuve. Conclusion ? Il fallait le laisser tranquille de son point de vue. Ou il ne tarderait pas à aller s’enterrer dans un coin paumé pour s’assurer d’avoir la paix. Ceci dit en passant, ce serait certainement bénéfique pour tout le monde. Lui aurait ce qu’il voudrait, et les autres…perdrait un boulet. Et pas des moindres qui plus est.

Enfin, quoiqu’il en soit, ce n’était pas penser à aller s’enterrer dans le fin fond des terres les plus reculées qu’il allait arriver à se sortir de la situation dans laquelle il se trouvait. D’ailleurs, comment en était-il encore arrivé là ? Lui-même n’avait pas tout suivit. Il lisait tranquillement son livre quand on l’avait accosté, et il n’avait même pas compris les trois quart du charabia qu’on lui avait servi. Et prenant son courage à deux mains, …Aha genre il en a, il avait laborieusement prit la fuite. Maintenant, on lui avait peut-être tout simplement demandé l’heure. …Mouais, c’est bien connu, les gens qui veulent connaître l’heure vous poursuivent et on toujours l’air de vous menacer. C’est logique, après tout quel serait l’intérêt de savoir l’heure sans traumatiser le passant à qui l’on parle ? Strictement aucun.

Tiens ? Mais quel était donc ce doux bruit qui venait de résonner à ses oreilles ? Le bruit mat ressemblait étrangement à celui qu’une main produisait en allant élégamment à la rencontre de quelque chose. Ou de quelqu’un. Daignant enfin rouvrir les yeux, oui il était beaucoup plus facile de les avoir fermés dans un moment pareil nous disions donc un peu plus haut vive le courage, il remarqua que ce n’était non pas lui que l’on frappait mais plutôt les gens qui lui avaient demandé l’heure l’avaient suivi. Belle constatation, vraiment. L’idée qu’il aurait dû avoir mal si c’était lui que l’on frappait ne lui avait apparemment pas encore effleuré l’esprit. Ou alors pour lui faire plaisir, disons plutôt que son esprit était trop avancé pour que cette idée ne lui parvienne de suite, inutile de le vexer.

Enfin, après la surprise c’est fut au tour des questions d’arriver. – Si vous voulez être le prochain, prenez un ticket avant, merci. …Promis j’irai me recoucher après, j’ai plus que touché le fond là.- Qui était donc ce type ? Il ne l’avait en tout cas pas vu il y a quelques minutes, mais en même temps il ne s’était pas amusé à s’attarder sur la tête de tous les membres du groupe. Cependant, qui s’amuserait à frapper ses congénères ? Il fallait donc en déduire que ce barman, vu son habillement, soit voulait défendre l’Anglais, soit avait quelque chose contre le dit groupe. …Hrm, la deuxième option est la plus plausible au vu de l’étudiant. Après tout, il ne connaissait strictement personne dans les parages, et certainement peu de gens viendraient au secours d’un inconnu. …Cette option n’était quand même pas à rejeter, c’était peut-être rare, mais pas impossible.

Quoiqu’il en soit, Seward le remercia intérieurement, inutile d’aller se jeter maintenant à ses pieds en se traînant à la manière d’une loque professionnelle et en se prosternant, vu qu’il était toujours en train de se battre. Tiens…En y pensant, si jamais il avait simplement quelque chose contre le groupe, et qu’il le prenait pour l’un des leurs, il se ferait quand même frapper au final. …Mouais très peu pour lui, essayer de fuir était une perspective nettement plus intéressante. Bonne chance maintenant pour y arriver. Allons, allons reprenons-nous. Que disait donc Saint François d’Assise encore ? ‘ Là où il y a la haine, que je mette l’amour, là où il y a l’offense, que je mette le Pardon, là où il y a la discorde, que je mette l’Union, là…’ …Oui bon autant aller proclamer la Bonne Nouvelle tant qu’il y est aussi, c’est sûr qu’ils iront l’écouter.

Enfin, alors qu’il était enfoncé dans ses pensées moyennement bibliques, tout en cherchant une issue, une batte de baseball fit apparition dans son champ de vision. …Batte bien évidement dirigée par une personne, une jeune femme aux cheveux bleu pour être plus précis. – Non la batte avait envie de prendre l’air soudainement, et c’était dirigé vers eux pour une raison quelconque.- Instinctivement, l’Anglais eut le réflexe de vouloir se reculer, n’ayant absolument pas non plus envie de se prendre un coup de batte, ni de quoique ce soit d’autre d’ailleurs, réflexe complètement stupide, étant donné qu’il était déjà contre un mur depuis quelques instants. …Non mais c’était qui ces hurluberlus en fait ? Après le blond qui semblait doté d’une force surnaturelle - …Serait-ce Obélix métamorphosé ? …Je m’enterre, je m’enterre ne vous en faites pas~.- voilà l’autre et sa batte de baseball qui frappait un peu partout pour…Sauver un chat. Où avait-il bien pu tomber ? Au final, il allait peut-être regretter son petit patelin sans grande importance.

Après tout, il était peut-être en train de rêver, ce n’était pas impossible non plus. Ce serait même peut-être mieux en fait que ce soit le cas. Détournant son attention du chat quelques instants, il ferma les yeux, et secoua légèrement sa tête pour les rouvrir par après. …Aucun changements. Très bien, il ne devait pas être en train de rêver, inutile de se frapper ou de se pincer pour s’en rendre compte. Resserrant légèrement son livre contre lui, c’est qu’il ne s’agissait pas que quelqu’un lui fasse du mal, il ne put s’empêcher de se détendre quelque peu en entendant le félin miauler. Il avait toujours apprécié les animaux, eux au moins ne parlaient pas pour ne rien dire, et ils étaient mignons. Et ils étaient toujours du même avis que vous, vu que qui ne dit mot consent. A vrai dire, il aurait bien été le caresser, mais la vue de la batte suffisait amplement pour le refroidir. Bien que la bagarre semblait s’être calmée.

Tiens, il serait peut-être temps maintenant d’aller remercier/aduler/déifier/toutcegenredechose, les deux personnes en face de lui qui l’avait épargné, et surtout qui l’avait certainement ‘sauvé des griffes’ du groupe. Prenant le peu de courage qu’il avait à deux mains, il redressa légèrement les épaules, et s’avança timidement vers eux, ne sachant pas très bien comment les aborder. Et surtout préparant mentalement des phrases toute faites, n’ayant pas la moindre envie de se planter en plein milieu ni de faire un mélange de deux langues. Relevant le regard, tout d’abord sur le blond, et ensuite sur la jeune femme ne sachant pas non plus qui il valait mieux fixer, il se décida enfin à prendre la parole.

’-Je…Merci beaucoup.’

Oh. Très laborieux, vraiment. Mais venant de sa part, cela pourrait même être qualifié de miraculeux. Le fait déjà qu’il parle, à des inconnus qui plus est, relevait presque de l’impossible. En temps normal, se taire et se contenter d’hocher la tête était beaucoup plus facile, mais là, ce n’était pas avec l’aide de sa tête qu’il allait réussir à les remercier. Serrant toujours son bouquin entre ses doigts, le triturant légèrement, il finit par baisser une nouvelle fois le regard, vers le chat. Beaucoup plus simple de soutenir le regard du félin, en effet.
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Shizuo Heiwajima

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MessageSujet: Re: Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]   Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki] EmptyLun 20 Fév - 19:52

Voilà une bonne chose de faite. Enfin, tout dépend du point de vue. Si on parle de Shizuo qui déteste se battre, rappelons-le, alors oui, heureusement qu'il avait réglé cette histoire en quelques minutes. Par contre, si on se base sur les gars qui étaient éparpillés un peu partout sur le sol. Hrm ... On ne pouvait pas dire que ce soit le pied. Y'avait quand même quelque chose que Shizuo ne comprendrait jamais : pourquoi quand il entrait dans une baston, toute l'attention des types se reportaient sur lui ? Autre question - un bon point pour celui qui a la réponse *-* - pourquoi ces types s'entêtaient à vouloir le battre alors qu'ils auraient pu fuir ? Franchement, 'fallait être maso' sur les bords pour rester dans les parages quand le barman s'énervait. Ou alors, il fallait avoir un grain à la place du cerveau ... Ou carrément un mixe des deux ... Tout ça échappait complètement à Shizuo. Bref, dire qu'il s'était amusé à jouer au bowling avec ces personnes serait mentir. Comme d'habitude, il avait entièrement fait confiance à son instinct et il avait frappé, frappé, et encore frappé jusqu'à ce que sa soif de baston soit étanchée. Soupir lorsqu'il constata qu'il avait encore une fois pété les plombs. Qu'il apprenne à se contrôler devenait une nécessité. Il n'allait pas continuer à se fritter avec des types inconnus sans raison apparente. Quoique dans ce cas-ci, il avait juste voulu protéger une personne. Mais bon, s'il commençait comme ça, il allait se trouver une excuse pour toutes les autres fois.

Bref, mieux valait arrêter les réflexions philosophiques pour le moment. Même si notre blondinet était robuste, il y a certains coups qui pouvaient laisser de sacrées traces et il n'avait pas vraiment envie d'aller rendre visite à cet imbécile de Shinra ni de finir en pièce détachée d'ailleurs. Il esquiva un coup de barre en fer venant de la gauche quand une batte de base-ball passa à quelques millimètres de sa tête. Sa tête se transforma en magnifique WTF ? Quand il vit qui était le propriétaire de l'objet. Une meuf avec des cheveux bleus ... Sérieux, Ikebukuro était un quartier bien étrange. En tout cas, elle semblait être du même côté que l'ex-barman ce qui arrangeait fortement ce dernier. Il n'aurait pas aimé la frapper : tabasser des filles n'était pas son truc. Elle ne se battait pas trop mal ... Elle avait réussi à mettre quelques gars par terre. Parce que oui, à la base, il n'y avait que cinq pékins à tout casser mais il se trouvait qu'un de ces imbéciles ait eu la bonne idée de décrocher son portable pour appeler du renfort. Un allié en plus pour les affronter ne serait pas de trop.

Une fois que le combat se calma - ou que tous les adversaires étaient encastrés dans le sol - Shizuo souffla un peu. Fiooou. C'était enfin fini ... Heureusement. Le blond n'aiment vraiment, vraiment, vraiment pas la violence. Bien qu'il faisait tout ça pour être plus fort, pour se contrôler, il avait horreur de se laisser aller ainsi. Mais bon, voyons le bon côté des choses, il avait sauvé quelqu'un ... Tiens d'ailleurs, ou était la personne pour laquelle il venait de se décarcasser ? Il chercha du regard le gosse. Du moins, il essaya de se souvenir de la trombine du gamin. La mémoire n'était pas son fort. Il avait énormément de mal à retenir les prénoms et les têtes ... Comment elle s'appelait déjà l'autre gamine qu'il avait aussi sauvé ? Hum hum ... Il l'aurait un jour, il l'aurait - efficace et pas cher, c'est Shizzy que j'préfère, c'est Shizzy ~ ♪ -. Il crut avoir identifié de loin une silhouette qui lui était familière. Pendant un moment, il avait eu peur que dans son accès de rage, il ait mis au tapis l'étudiant aussi. 'Manquerait plus que ça et il aurait tout gagné. Ce genre d'accident pouvait pourtant arriver ... Cela s'était même déjà produit. Nop, on en reparlera plus tard (comme ça, j'espère que vous allez oublier >3>).

Notre Shizu-Chan n'allait pas tarder à partir. Il avait fait son boulot, on n'avait plus besoin de lui. La séquence émotion où tout le monde s'embrasse au ralenti lui donnait plus envie de gerber qu'autre chose. Il tourna les talons, bien décidé à retourner à sa petite vie tranquille quand une hystérique lui colla un truc dans les bras. La fille aux cheveux bleus ... Le come back. Il fixa la boule de poils dans ses bras un peu décontenancé. Il ne savait pas vraiment quoi en faire. Et puis cette fille qui le regardait de travers ... D'abord, qu'insinuait-elle lorsqu'elle affirmait que Shizuo avait failli causer sa perte ? Il est vrai qu'il ne faisait pas vraiment attention à où il mettait les pieds quand il se battait ... Les quelques malfrats encore conscients fixèrent la scène visiblement aussi paumé que le blond. La légende d'Ikebukuro avec un truc mignon dans les bras ... On ne devait pas voir ça souvent. L'instinct du barman lui criait le laisser tomber la chose qui encombrait ses mains. Non, s'il agissait ainsi, il allait passer pour quelqu'un de cruel, ce qu'il n'était pas du tout. Au contraire, il était plutôt sympathique et serviable quand on le connaissait bien. Raide comme un poteau, il respira enfin quand il trouva le parfait pigeon pour se débarrasser de son poids. Les animaux ? Ça n'avait jamais été son dada. Il les appréciait un peu, sans plus.
Lorsque l'étudiant baragouina ses excuses, Shizuo s'empressa de lui coller l'animal dans les bras.

« De rien ... »

Se contenta-t-il de répondre machinalement. Il n'aimait pas vraiment qu'on le remercie. Après tout, ce qu'il faisait était naturel : il n'allait pas regarder bêtement quelqu'un se faire tabasser. Les gens allaient peut-être enfin comprendre qu'il n'était pas un monstre. Et puis cet étudiant semblait franchement pas débrouillard ... Le blond se demandait bien ce qu'il aurait fait sans son intervention. Aurait-il au moins tenter de ses défendre ? Ou alors, il aurait laissé gentiment les autres le détrousser sans mots dire. Bizarrement, le coeur du barman penchait plus pour la deuxième solution. Quant à l'autre fille ... Mouais, no comment. Il espérait qu'elle n'allait pas lui prendre la tête pour cette histoire de chat ... Maintenant que l'étudiant l'avait dans les bras de force, Shizuo pensait en être débarrassé un bonne fois pour toute.

Il sortit son paquet de cigarette de la poche de son veston. Saloperie. 'Faudrait qu'un jour, il pense à arrêter. Il porta donc l'engin de destruction massive à sa bouche puis l'alluma. Voilà, son travail était fini, il allait pouvoir partir. Du moins si la fanatique des animaux et l'étudiant trouillard le laissaient en paix.
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Aloïse M. Kampard S.

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MessageSujet: Re: Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]   Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki] EmptyLun 19 Mar - 17:34

Peut être bien que dans une vie antérieur, Seiki avait été une justicière vétérinaire européenne qui aimait les animaux et qui donnait toujours tout ce qu'elle avait pour les sauver, ou abréger leurs souffrances, au choix. Peut être était-elle une fille bien, sympathique et très gentille qui avait un mari, des enfants et qui aimait sa vie. Peut être était-elle quelqu'un de normal qui ne sortait pas du lot à cause d'une couleur de cheveux improbable, par exemple. Peut être que Seiki avait été tout ça. Oui, peut être. Ou peut être pas.

Parce que Seiki n'avait jamais choisi d'être comme ça. Elle n'avait pas choisi d'avoir une enfance difficile, elle n'avait pas choisi sa famille. Elle n'avait pas choisi de naître avec ces cheveux bleus. Elle n'avait pas non plus choisi son comportement avec les autre. Certes, elle était sympathique, quand elle voulait, mais elle n'aimait pas les gens. C'était pour ça que tuer ne lui posait aucun problème. C'était d'un simple. Il lui suffisait d'appuyer sur une détente de pistolet, de bien viser, et le tour était joué. Non, elle n'aimait pas les autres, et préférait de loin al compagnie de boules de poiles toutes mignonnes à celles d'humains trop égocentriques pour elle.

Elle était comme ça et l'assumait totalement. Alors qui avait-il d'étrange dans ses gestes et ses paroles ? Oh, oui, bien sur. Tendre un mignon petit chat fraichement sauvé de la mort par écrasement à un homme qui faisait plus de vingts centimètres qu'elle n'était pas commun. Surtout lorsque l'on savait que ce mec habillé en barman n'était autre que Shizuo Heiwajima, la légende d'Ikebukuro ! Oui, sauf que … Seiki en avait juste rien à foutre. Peut être bien qu'il était à craindre à cause de sa puissance, mais pour elle, il restait un imbécile du genre humain, de type masculin en plus, comme les autres. Et en lui tendant Minet, elle avait simplement voulu lui exprimer son raisonnement. Comme pour lui dire : « Non, je n'ai pas simplement défoncé les gens qui t'emmerdaient pour te faire plaisir, mais parce qu'il y avait un animal à sauver derrière eux. » Quelle coïncidence, vous ne trouvez pas ? Bah oui, écoutez, la vie est faite de hasard. Seiki ne cherchait pas plus loin pour expliquer son comportement vis à vis du blond. Et si t'es pas content, la porte est derrière moi.

Ainsi, pour elle, son rôle s'arrêtait là. Du moins, elle le pensait. Non, elle en avait même la certitude. En même temps, c'était justifié -pour une fois- que pouvait-elle faire d'autre après ça ? Danser le logobitombo ? Excusez-moi, amis je n'en vois strictement pas l'utilité dans un moment pareil. Seiki n'était absolument pas du genre à se ridiculiser pour le simple plaisir de gesticuler comme une idiote. Parce que sauver la vie d'un chat et le présenter à la tête de l'homme le plus fort d'Ikebukuro, ce n'était pas se ridiculiser, loin de là. C'était même tout à fais normal. Non, elle n'a encore jamais songé à voir un psychologue.

Elle constata que le blond en face d'elle semblait plus que déstabilisé par cette boule de poil qui encombrait ses bras, et pour dire vrai, ça ne l'étonna guère. C'était si facile de trouver un animal inutile alors que celui-ci ne désirait rien d'autre qu'un toit, à manger et un peu d'amour. Enfin, elle ne lui en voulait pas, pour le moment, et temps qu'il ne le balançait pas sur la route, elle ne dirait rien. Elle se contenta de regarder ce qu'il allait en faire, en croisant les bras. Elle ignorait depuis un moment la foule autour d'eux, qui s'était d'ailleurs un peu éparpillée puisque la bagarre était finir, si bien qu'elle fut un peu étonné d'entendre une voix la remercier. Elle se tourna vers l'inconnu. Ah, c'était juste l'étudiant européen qui venait d'échapper à un racket organisé et une agression.

    « Autant pour moi, j'avais pas fais ça pour toi. »


Elle désigna d'un signe de tête l'animal qui venait d'atterrir dans les bras du brun. Non, pour lui, elle n'avait rien fais. C'était juste pour les chat. En fait, elle n'avait même pas remarqué que l'autre blond avait maravé ces gars pour défendre le jeunot, ça l'importait peu. N'empêche que sa batte de baseball, elle 'lavait sortie et pas pour rien puisque quelques hommes la regardaient encore avec la crainte de la recevoir (encore) dans la tête.

    « De toute façon, généralement, je ne laisse pas trainer ces types dans les rues sans surveillances, alors si ça n'avait pas été maintenant, ça aurait été plus tard. »


Non, elle préférait même les tuer d'une balle dans le ventre, vite fait, bien fait et finit les emmerdes. Mais si elle avait prononcé ces mots, nul doutes que ce serait elle, la fille douteuse à éviter. Et Seiki ne voulait pas de cette réputation là. Elle resta un moment plongée dans ses pensées en fixant le sol. Elle songeait à ce qu'elle aurait dut faire pour ne pas avoir affaire à cet adolescent complètement à côté de la plaque.

Oh, oui, parce qu'elle s'en était bien rendue compte, elle, que Seward était un gamin à l'ouest, et s'il n'y avait pas eut Shizuo, la légende d'Ikebukuro tout de même, et le chat, probablement qu'elle serait bien tranquillement restée dans son coin comme elle avait toujours eut l'habitude de le faire. Simplement observer sans s'interposer directement. Mais voilà, on ne contrôle pas son instinct. Alors, se plaindra qui voudra, mais elle s'était quand même battue. Elle secoua la tête et après avoir un instant dévisagé les deux autres, elle soupira longuement.

    « Bon, messieurs, enchantée de faire vôtre connaissance, mais j'ai autre chose à faire que de m'occuper d'un étudiant en détresse. D'ailleurs, très cher, si je puis me permettre, arrêtes de lire en marchant, tu risquerais de finir d'une malheureuse façon. »


Voilà, elle avait fait ce qu'elle avait à faire. Maintenant, le destin des deux autres ne l'intéressait pas. Tant que l'Européen prenait soin du chat, elle pouvait partir l'esprit tranquille.



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Seward Greengrass

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MessageSujet: Re: Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]   Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki] EmptyMar 20 Mar - 20:38

Bou mais c’est qu’elle était mignonne cette boule de poil ! Aha. Fais ce que tu veux, dis ce que tu veux, affiche la tête que tu veux, tu n’auras absolument pas l’air crédible, Seward. Tu auras constamment l’air d’un touriste qui ne prend pas la peine de prendre une carte pour trouver son chemin. Et qui n’adresse la parole qu’à un tout petit nombre infime de personnes –Oh les privilégiées. …Non ce serait plutôt le contraire en fait, mieux vaudrait les plaindre d’avoir croisé ton chemin.- Bref. Tout ça pour dire que tout le monde peut remarquer aisément que c’est une ‘ruse’ pour ne pas à avoir à affronter le regard de tes interlocuteurs. Faudrait vraiment que tu changes de méthode de temps en temps, maintenant je dis ça, je dis rien. Comment ? Qui suis-je ? Ta conscience, crétin des Alpes. Non mais même si ce n’est pas le cas, je ne t’ai pas posé la question alors je ne vois strictement pas l’utilité d’y répondre.

…C’est qu’à force de le fixer tu vas quand même finir par être un minimum convaincant. Nooon. Ne me dis pas que tu trouves réellement cet animal mignon ? Ose le dire à voix haute et je m’éloigne de toi. Dans la minute qui suit. Ou pas, ça te ferait trop plaisir. Quoiqu’il en soit, au lieu de d’extasier silencieusement devant le chat, il vaudrait peut-être mieux prêter attention par exemple à la fille aux cheveux bleus dont la batte qu’elle avait en main semblait tout sauf sympathique, ou alors au baraqué aux cheveux à la couleur certainement pas naturelle. –Parce que oui, c’est évident les gens à la chevelure bleue, ça se voit partout alors que les blonds sont on ne peut plus rare.- Maintenant c’est juste un conseil, mais à ta place je préférerais plutôt surveiller leurs gestes. Après tout ils se sont débarrassés de ces personnes en un rien de temps. S’ils avaient envie de te faire quoi que ce soit, ils n’auraient aucun mal. …Non ? Tu te bornes toujours à regarder l’animal ? D’accord. C’est ton choix.

Mu ? Oh. A force de le fixer, on dirait qu’on vient de te le refiler dans les bras. Tu n’as même pas le choix, tu le prends machinalement, ou plutôt tu le prends d’un air craintif, comme si tu avais peur de lui faire mal. Mais tu as peur de lui faire mal, tu as l’impression qu’il va exploser au moindre geste de travers. Ce serait drôle en soi à voir extérieurement, mais c’est sûr que pour toi ça risque de l’être beaucoup moins. Regardant la boule de poil de ton air de chien battu, tu ne fais quasiment plus attention aux personnes en face de toi. Mais tu les écoute quand même. Faire deux choses en même temps bizarrement, tu arrives à le faire. Enfin trois si l’on compte le fait que tu respires aussi en même temps. Bref. L’un te réponds une formule de politesse on ne peut plus banale, alors que l’autre te dit qu’elle ne l’a pas fait pour toi et suggère que c’était pour l’animal. Toujours sympathique d’entendre ce genre de choses. Mais il faut l’avouer qu’il a beaucoup plus de classe que toi. Inutile de lui répondre, tu n’as pas la moindre envie de t’enfoncer encore plus. Si tu en serais capable.

Levant une main, tu commenças à le caresser, ou en tout cas à lui gratter derrière les oreilles avant de poser ta main sur ta tête. C’était doux, c’était agréable. Voir même un peu rassurant. Lui au moins ne te jugerais pas et ne dirais strictement rien. Il ne te regarderait pas de travers non plus. Il se contenterait de rester dans tes bras pour le moment à ronronner tranquillement. Tiens. Elle avait repris la parole. Elle s’occupait régulièrement de ce genre de personnes ? …Si ça l’amusait. Enfin, toi tu ne ferais jamais de choses dans le genre. Tu n’en aurais jamais le courage, mais tu t’en contre-fiche. Après tout, tu comptes bien rester cloîtré chez toi pour la fin de tes jours. Afin d’être certain qu’il ne t’arrive plus jamais rien, si ce n’est ton étagère qui déciderait de lâcher et de te retomber juste sur la tête. Avec ta chance habituelle ce serait ce qui se passerait. Pauvres livres qui seraient sur l’étagère.

Tiens, tu daignes enfin relever la tête vers tes interlocuteurs, on y croyait plus franchement. Ca aussi relève pratiquement du miracle. Ne plus lire en marchant ? Ce serait une bonne idée, mais tu sais pertinemment que tu ne tiendras pas ta résolution plus de vingt minutes. L’ouvrage te narguerait et tu aurais très vite fait de le rouvrir pour te replonger dans ta précieuse bulle.

’-Je suivre…suivrai votre conseil.’

Quelle belle répartie, mais déjà mieux que la précédente il fallait le relever. Très important. Que tu fasses des efforts est important. Vraiment important. C’est sans doute le seul que tu as fait dans les vingt ans à venir. Le prochain sera peut-être de sortir de ton plein gré de chez toi. Reportant ton attention sur le chat, tu l’observes une nouvelle fois, continuant de le caresser. Vraiment, c’est bien la première fois que tu sembles apprécier quoique ce soit. Surtout quelque chose de vivant. Gentille boule de poil.


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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]   Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki] EmptyVen 30 Mar - 13:31

Comme il s’y était attendu, il avait passé une mauvaise nuit. En fait, il n’avait même pas pu fermer l’œil. Du coup il avait lu, de tout et n’importe quoi, un roman entier, quelques mangas, un livre sur les origamis… Puis son réveil avait sonné la fin du supplice, lui annonçant « 4h du matin, c’est enfin l’heure de te lever, va te laver, habille toi et prends ton café. » Il éteignit mollement l’appareil, se frottant les yeux comme s’il avait dormi, puis sortit de la chaleur de son lit. Il alluma la télévision, sur la chaîne info 24h Wars, n’écoutant qu’à moitié, mais peut-être qu’il aurait des nouvelles de son frère par ce biais-là encore ce matin. En général quand la présentatrice annonçait d’un air gravissime les actes de vandalisme contre des distributeurs automatiques ou des poubelles de supermarché, il y avait 98% de chance que son frère soit impliqué dans l’incident. Il ne savait jamais comment prendre ce genre de nouvelles d’ailleurs… C’était un peu délicat vu qu’il était toujours partagé entre « tiens mon frère va bien… » et « tiens, il a encore mit la pagaille en ville ». Ce matin là rien de ce genre là cependant… C’était pas plus mal.

Il se traîna vers son frigo, sortit du lait et se fit un chocolat chaud. Le café c’était juste pour la formule, mais c’était beaucoup trop amer pour son petit palais d’enfant, enfin, vu qu’il était fraîchement majeur, on va remplacer « enfant » par « Heiwajima », ce qui, au niveau culinaire voulait dire à peu près pareil. Il buvait un peu de café, de temps en temps, surtout quand ses journées de boulot s’éternisaient, mais jamais noir, il le préférait aromatisé à la noisette, avec de la crème et beaucoup de sucre pour faire passer l’amertume. Il le but sans grande conviction. Il n’avait pas réussi à fermer l’œil, il aurait pu passer la nuit à chercher Yuiga, cela aurait eut le même effet. Il soupira, regardant la gamelle à moitié vide avec une boule dans la gorge. Yuiga…

Douche, rapide, puis habillage, tout aussi rapide. Il allait tourner, donc on le changerait dès qu’il arriverait sur le plateau, il mit donc ce qui lui tombait sous la main. Ce jour là, il choisit de prendre sa Maserati noire, de loin la moins extravagantes de ses voitures. Pourquoi ? Plusieurs raisons, déjà il n’avait pas envie de d’être trop remarqué, vu qu’il avait prévu de faire un petit tour pour chercher Yuiga après son boulot, et il n’était pas d’humeur à conduire son Orochi violette. Cette histoire l’affectait plus qu’il ne l’aurait pensé.

Il fit tout de même de son mieux pour rentrer dans son rôle et pendant quelques heures, il oublia Yuigadokusonmaru, le petit chat perdu.

♫♪~ ~♪♫

Dès qu’il ressortit du plateau, qu’il remettait les vêtements de « Kasuka », l’inquiétude revint. Il fallait vraiment qu’il le retrouve aujourd’hui. Il était fatigué, mais ne le ressentait pas, ou plutôt, ignorait ce que son corps voulait bien lui dire. Il s’arrêta à un Combini pour s’acheter un bento, mangea rapidement dans sa voiture puis parti direction Ikebukuro pour chercher l’animal perdu. Il repartit du parc, point à partir duquel le petit chat s’était égaré, et partit du côté qu’il n’avait pas pu explorer la veille. Il marcha plusieurs heures sans résultat, mais ne se décourageait pas… Enfin, pour l’instant… Mais quand il regarda son portable et qu’il affichait déjà 17h, il commença à sentir l’espoir le quitter. Peut-être que faire des avis de recherche avec récompense serait le moyen le plus rapide pour le retrouver. Surtout si quelqu’un l’avait déjà pris chez lui.

Il allait reprendre le chemin vers sa Maserati, garée pas loin de chez ses parents, lorsque quelque chose attira son attention… Des gens qui volent… Cela ne pouvait-être que Shizuo. Il eut un petit soupir attendri. Tant qu’à faire autant aller voir ce que faisait son frère, il n’aurait pas complètement perdu sa journée comme ça. Il se dirigea facilement, suivant le point de départ des corps volants en plaignant les pauvres victimes des coups surpuissants de son frère tout en se disant que cela leur apprendrait à chercher la bagarre. Il marcha tranquillement et lorsqu’il arriva dans la rue ou se trouvait son frère, il n’y avait plus de challenger… Encore une fois écrasante victoire pour Shizuo Heiwajima. Il sourit intérieurement en voyant l’uniforme de barman, mais ce petit sourire intérieur fut remplacé par un petit soupir en voyant la cigarette.

Son frère avait de la compagnie. Une drôle de compagnie. Une jeune fille avec des cheveux bleus…Un cosplay ou simplement une excentrique ? Et le lycéen européen, ce n’était pas Seward Greengrass… ? Qu’est ce qu’il faisait avec son frère ? Il déglutit en voyant l’animal dans ses bras. Yuigadokusonmaru !

Woh. Quel hasard, son frère, son faux-fan et Yuiga ensemble, dans la même rue ? Avec une cosplayeuse armée d’une batte en prime. Il s’approcha du groupe et enleva ses lunettes de soleil, les calant dans le col de son Tee-shirt. Le chaton se laissait cajoler par Seward, il avait l’air de l’apprécier et Kasuka ressentit un petit pincement au cœur… Il espérait que l’adolescent ne s’était pas attaché à la boule de poil, parce qu’il ne se sentirait pas capable de repartir sans elle.

« Salut. »

Il accompagna la parole par le geste, faisant un signe de tête à son frère et la jeune fille aux cheveux bleus d’un signe de tête puis s’approcha de Seward.

« Il t’aime bien on dirait…Son nom c’est Yuigadokusonmaru. Merci de l’avoir retrouvé… Je te suis redevable, demande moi ce que tu veux… »

Il lui prit sans cérémonie. Vous comprenez ? Il était tellement inquiet pour lui et tout ça, il ne pouvait pas attendre une minute de plus avant de le câliner. Une fois l’animal dans ses bras, il se sentit beaucoup mieux. Yuiga s’accrocha à ses vêtements et les escalada jusqu’à monter sur son épaule et frotta sa joue à celle de l’acteur. AWNN… Yuiga ! Il craquait totalement à nouveau, mais bon il ne pouvait pas vraiment se mettre à parler à son chat maintenant, il allait être pris pour un gros taré. Une fois tous ses sentiments de malaise passés, il se tourna vers son frère.

« Je ne savais pas que… tu connaissais Seward… »


[ça caramélise pas du lapin D8 j'espère que ça vous ira quand même, sinon n'hésitez pas à me faire changer...]
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MessageSujet: Re: Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]   Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki] EmptyDim 27 Mai - 13:57

Nouveau protagoniste. 'Manquait plus ça. Généralement, quand une personne débarquait en plus, cela n'augurait jamais rien de bon, croyez-en mon expérience. Une magnifique Maserati déboula dans la rue où nos trois compères n'allaient pas tarder à se séparer puisque l'histoire venait de se terminer dans une émouvante Happy End bien dégoulinante de guimauve. Shizuo fixait la voiture, une impression de déjà vu le titillant. Il connaissait cette voiture. Oui, elle lui disait vaguement quelque chose. Je sais, vous êtes en train de désespérer devant votre écran en vous disant que décidément, ce gars est vraiment un protozoaire puisqu'il ne reconnaît même pas la voiture de son frangin ... Néanmoins, je vous rappelle que ça faisait des lustres qu'il n'avait pas vu Kasuka. Okey, de temps en temps, il l'apercevait lors des conférences pour les fans mais il s'arrangeait toujours pour ne pas se faire remarquer en se fondant dans la foule, ayant trop honte de ne pas être à la hauteur pour son petit frère. Inutile de décrire la merveilleuse de tête de choqué à souhait qui s'imprima sur son visage quand il vit Kasuka descendre de sa voiture. Trois options se dressaient alors à lui : fuir comme un lâche pour éviter de parler avec lui, se planquer derrière l'étudiant ou la fille bleue mais ce ne serait pas vraiment classe pour la légende d'Ikebukuro, ou ne rien faire et rester stoïque genre 'J'en ai rien à battre, foutez-moi la paix et laissez-moi fumer tranquille.'. Il opta immédiatement pour la dernière solution, s'efforçant de rester impassible et d'avoir l'air d'en avoir rien à foutre. Hors de question qu'il montre une quelconque faiblesse devant les autres. Il avait une réputation. Peut-être pas glorieuse, certes, mais il désirait la conserver.

Toussant bruyamment puis dissimulant aussi discrètement que possible sa clope, Shizuo tenta de paraître décontracté bien qu'intérieurement, c'était la panique totale. Bien sûr, quand je dis 'discrètement', c'est façon bourrin, hein ? Sérieusement, comme s'il allait devenir délicat d'un jour à l'autre. Il rendit son geste de la main à Kasuka. Être naturel, agir comme si de rien n'était, faire semblant, jouer la comédie. Heureusement que le blond avait en permanence ses lunettes de soleil bleues sinon les autres auraient pu lire aisément son désarroi dans son regard.

« Yo Kasuka, la forme ? »

Mais oui, évidemment ! Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ? Ce stupide animal lui avait vaguement rappelé quelque chose - la bonne blague, en réalité il ne l'avait même pas reconnu. C'était cette chose Yuiga-machin je ne sais plus trop quoi, l'animal domestique de son frangin ... Il s'en voulu à mort. Sérieux, c'est trop la honte de ne pas reconnaître le compagnon de son propre frère. C'est pas comme s'ils habitaient à des kilomètres l'un de l'autre. Ralalala, il avait encore tout foiré. Lui qui voulait en permanence faire plaisir à Kasuka, voilà qu'il venait de tout démolir en quelques secondes et tout ça à cause de ce crétin de chat ! Y'avait de quoi râler ....

Le blond se frotta la nuque, gêné.

« C'est-C'est ton chat ? »

Question ô combien débile. Franchement, il se demandait des fois pourquoi il devenait aussi con quand Kasuka était dans les parages. Un peu comme dans ces films où le héros bégaye et perd tous ses moyens devant la jolie fille. Sauf que lui, il n'était pas amoureux, 'faut pas déconner. Déjà, jamais il ne succomberait aux charmes d'une fille. Il aurait trop peur de la blesser par inadvertance ou de lui faire mal. Et puis, il aimait Kasuka mais d'un amour fraternel. Il voulait le protéger, prendre tous ses problèmes, être une sorte de rempart qui empêcherait toute chose malveillante de l'approcher. Malheureusement, il savait pertinemment qu'il ne pourrait pas protéger l'acteur de tout ... Il s'en voulait d'ailleurs pour cela aussi.

« Tu peux la remercier, sans elle, j'aurais sûrement écrasé ton chat. »

Dit-il fixant la fille aux cheveux bleus. Bien sûr, il n'ajouta pas qu'il aurait pu écraser ce chat parce qu'il se battait à ce moment-là. Non, non, il ne l'avouerait jamais. En tout cas, sa fierté venait de prendre un coup de batte de base-ball en pleine tronche. Il devait admettre que sans cette fille aux cheveux bleus, il aurait certainement tué la chose la plus chère aux yeux de Kasuka. Il devait la remercier ... Non, il ne pouvait pas faire cela. Jamais, il ne s'abaisserait, jamais. Plutôt se faire torturer par Izaya.
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Aloïse M. Kampard S.

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MessageSujet: Re: Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki]   Quand les ennuis commencent [PV : Shizuo & Seiki] EmptyVen 29 Juin - 9:08

Ben tiens. Une star de cinéma, maintenant. Comme si Seiki n'avait vraiment que ça à faire. Elle s'attendait presque à voir passer la célèbre motarde sans tête dans la minute. Ça aurait été la fête, sérieux. Elle aurait surtout arrêté le café. Ouais. C'était plus probable. C'était pas non plus carnaval. Mais bon. En plus des regards curieux de départ, pour la bagarre, c'était maintenant des regards étonnés par cet attroupement d'hurluberlus. De quoi bien se faire remarquer. Elle qui n'aimait pas ça, elle était comblée.

Franchement, vous voyez plus discret qu'une voiture de luxe au moteur vrombissant pour une entrée en scène, vous ? Seiki avait cru un instant pouvoir partir, mais a n'allait finalement pas être possible. Elle se sentait obligée de rester, même si rien ne la retenait vraiment. Juste pour savoir qui allait sortir de cette splendide bagnole. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit qui se cachait derrière ces lunettes noires. Elle était peut être à l'ouest coté style, rappelons qu'elle 'na jamais teint ses cheveux, mais là, il aurait fallu être aveugle pour ne pas savoir qui il était. Elle resta un instant clouée sur place par la surprise.

Mais en voyant la tête que tirait la légende d'Ikebukuro derrières es verres, elle fronça les sourcils et sortit de son état second. Apparemment, Yuhei et Shizuo se connaissaient, étonnant. Ça n'avait pourtant pas l'air de réjouir ce dernier. Seiki masqua tant bien que mal un sourire. La situation avait carrément virée au comique. D'un geste lent, et baissant la tête pour s'empêcher de rire, elle abaissa sa batte de baseball et s'appuya dessus. Elle reprit un air désabusé, chose qui al caractérisait plutôt et refit faces aux autres.

Elle dévisagea l'étudiant, qui avait réussi à articuler trois mots en fixant le chat auquel il semblait vouer un culte depuis peu, juste avant de se le faire enlever des bras par Kasuka. Elle se crispa, s'il s'avisait de lui faire quoi que ce soit, star ou pas, elle le frapperait de la même façon qu'elle l'avait fait pour les imbéciles de tout à l'heure. Mais à son plus grand étonnement, la boule de poils vînt se blottir contre le brun. Elle faillit fondre. Cet animal était vraiment trop mignon. Alors comme ça, ce chat lui appartenait ? Entonnant qu'il se soit retrouvé ici, en plein milieu d'un attroupement, sur le point de traverser une route truffée de dangers. Certaines personnes n'ont vraiment aucun sens de la responsabilité.

« Vous devriez faire plus attention à ce qu'il fait. »

Oui, elle lui faisait un reproche. Pourquoi ? Parce qu'il est tout bonnement intolérable de laisser son précieux animal de compagnie être livré à lui même. Une si petite chose dans une ville aussi grande que Tokyo, et dans le quartier d'Ikebukuro, surtout, c'était de la pure inconscience ! Ah, oui, il est aussi fort possible que Seiki ait déjà oublié à qui elle parlait. Ne lui en voulez pas trop, au fond, elle ne le fait pas vraiment exprès. Enfin, tout au fond, tout au fond, hein.

« Tu peux la remercier, sans elle, j'aurais sûrement écrasé ton chat. »

Elle ouvrit la bouche pour répliquer quelque chose, mais aucun son n'en sortit. Elle n'avait pas l'habitude d'être remerciée de cette façon. Surtout que ça faisait déjà deux fois en moins d'une demi heure. C'était un peu bizarre à vrai dire. Dans les films, le héros répondait généralement par une réplique fulgurante du genre «  Je n'ai fait que mon devoir, mademoiselle. » Mais le problème était qu'elle n'avait rien d'un héros de film américain, et qu'en plus, elle avait simplement sauvé un chat. Pas la princesse d'un royaume lointain ou je ne sais quelle autre connerie du même type. D'un autre côté, la vie de cette boule de poils l'importait plus que celle des humains, alors bon.

« Je ne supporte pas voir les animaux en difficulté. » finit-elle par dire en secouant la tête.

Elle regarda tout à tour chacun des trois protagonistes de l'histoire, avant de couler un regard vers le chat en question. Cause de toute cette agitation dans l'avenue, en cet après-midi printanier. C'était décidément une journée très particulière, pour Seiki. Et dire qu'à la base, elle était en congé. Voilà qu'elle avait quand même utilisé sa batte. Alors qu'elle rêvassait ainsi, elle ne vit pas les hommes, surement le reste de la bande de tout à l'heure, arriver dangereusement vers elle et les autres.

« Je voudrais pas gâcher vos retrouvailles mais ... »

Elle en finit pas sa phrase, préférant largement éviter un coup de couteau plutôt mal placé. Comme 'lavait-elle vu ? Grâce aux lunettes de Shizuo, bien sur. Sans le vouloir, elles lui avaient servi de miroir. Évitant un deuxième coup de justesse, elle reprit sa batte à pleine main pour l'assener violemment dans le ventre de l'homme qui venait de l'agresser. Il s'effondra à terre en gémissant et en se tenant le ventre de douleur. Ceci fait, Seiki se retourna vers les trois autres.

« J'crois qu'il fait pas bon de rester ici. »

En effet, malgré la légère intimidation qu'avait provoqué sa riposte, des types louches s'approchaient dangereusement d'eux, l'air mauvais. Elle n'était nullement inquiète pour elle, elle savait très bien se défendre. Elle en se faisait pas non plus de souci pour la légende d'Ikebukuro, elle avait eu une démonstration de sa force en direct il y a peu de temps. Mais pour l'étudiant à al ramasse, la star V,I,P, et le chat, c'était différent. Surtout pour le chat.
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