• Tu me dis si je dois changé des choses et aussi si j’interprète mal Miya (;
  
  
  Il est quatre heure et je suis déjà fatiguée, la journée as été dur et avant la fermeture il reste encore trois longues heures de travaille. Je n’aime pas les jours où il y a beaucoup de monde. Pendant ces journées là le café est rempli et, de ce fait, je peux à peine me déplacer. Mais le plus embêtant est le bruit. Les enfants qui crient ou pleurent, les chiens qui aboient, les femmes qui râlent et les hommes qui se ventent. Ce brouhaha permanent arrive à m’énerver à une vitesse phénoménale. Néanmoins je garde toujours le sourire enfin je fais de mon mieux car, je dois l’avouer, je ne suis pas quelqu’un de très sociable et rester longtemps en compagnie de quelqu’un finis toujours par m’exaspérer.
  
  Au bout d’un moment mon regard se porte tous autour de moi et en abaissant le plateau qui me sert toujours aussi fidèlement je soupire de soulagement. Il y a une accalmie. Je me dirige donc vers le comptoir et sans beaucoup de délicatesse je m’assoie sur un tabouret. J’observe les personnes présentes dans le café et je les compte. A ma droite un couple de jeune adolescent discute. De quoi ? Je n’en sais rien mais je m’en moque ! Plus loin un homme bizarre semble attendre que le temps passe. Il regarde son verre vide les mains dans les poches. Personnellement j’aimerai bien qu’il sorte pour qu’une place se libère. J’en suis à trois personnes. A gauche se trouve une famille de cinq. Ils ont l’aire joyeux. Ils sourient et les enfants rient. C’est ce genre d’enfant qui sont la source du bruit qui règne ici, m’enfin … J’en suis maintenant a huit. Maintenant je regarde la table du fond mais …
  
  La clochette accrochait a la porte d’entré du café me rappelle au travaille. D’habitude Je suis toujours à l’affut de ce petit tintement mais aujourd’hui il ressemble à un gros tambour qui me casse les oreilles et qui me dérange dans mes comptes. Un homme entre donc. Il a les cheveux blonds et les yeux bleus. Mon observation s’arrête la car j’ai la flemme de l’identifier plus longtemps. Je l’ai déjà vu ici une ou deux fois. C’est surement un type qui aime traîner dans ce genre d’endroit. D’une main légère je repousse une mèche de ma chevelure blanche pour la placer derrière mon oreille. Je regarde l’homme. Une serveuse s’approche de lui et lui adresse un « bonjour » très timide. Je soupire d’agacement. Quelle idiote celle là ! Mais bon, passons ! La jeune fille l’invite à la suivre et lui indique une place à coté de la famille de cinq puis avant de partir elle lui donne la carte pour qu’il choisisse ce qu’il voudra prendre.
  
  Mes yeux ne le quitte plus et pendant un instant j’imagine se qu’il est dans la vie. Il est peu être encore étudiant ? Tien ! Je le verrai bien étudier la médecine. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais ça lui irai bien. Et si il n’est pas étudiant alors il est surement pâtissier. J’essaie donc de l’imaginer avec une blouse blanche et une baquette de pain sous le bras mais je n’y arrive pas. Au bout d’un bref instant j’entends des petits rires. Je me retourne et vois les serveuses qui le pointent légèrement du doigt tout en souriant. J’ai l’impression que des cœurs sortent de leurs yeux. Je soupire de nouveaux, elle m'agace. Personne ne vas prendre sa commande … Je me lève donc et me dirige vers l’inconnu mon plateau toujours à la main tout en ignorant les regard haineux des jeunes filles à mon égard. Je lui demande avec le sourire :
  
  Vous avez choisis ?

Boooon, c'est pas tout ça mais il commençait sérieusement à s'ennuyer. Alala, qu'est-ce qu'il pouvait détester ne rien faire de ses journées ... Avouez que ça vous saoulerait aussi de rester là, à ne rien faire. C'est énervant, croyez-moi. Même les gros feignants de base finissent par se lasser. L'ennuie est vraiment le plus cruel ennemi des hommes avec l'argent. Oulà, si je commence dans la psychologie, j'ai pas fini. Revenons donc à nos moutons. Notre Frenchy avait passé son après-midi au parc Minami. Il faisait plutôt beau, quoique quelques nuages gris avaient gâché sa graaande et exceptionnelle passion, c'est-à-dire, observer les gens passer. En réalité, ce n'était pas son passe-temps favoris, mais quitte à s'emmerder ... Au début, il s'était plutôt amusé. Qui n'a jamais fait des petits commentaires intérieurs sur une personne au coin de la rue ? Nooon, ne me dîtes pas que je suis le seul à le faire ... Ça ne vous est jamais arrivé de dire des choses comme « Pff, comment elle est maquillée celle-là. Elle s'est battu avec son pinceau et je parie que c'est lui qui a gagné. » ou « Ahah, regarde-moi cet imbécile, il va se manger un poteau. Voilà, c'est fait. ». D'accord, ce n'est pas très gentil pour les personnes concernées. Mais je suis sûr que si on inversait les situations, elles moqueraient de vous dans les règles de l'Art.

Bref, tout ça pour dire qu'il s'était bien marré. Bien que la perspective de passer le restant de sa vie à continuer le même manège ne l'enchantait guère. Après tout, lui préférerait cent fois travailler au lieu de se foutre de la tronche des autres. Oui, vous avez bien compris. Aussi étonnant que cela puisse paraître, lui voulait se lever le matin aux aurores, bosser durement, avoir un salaire, monter en grade et tout le tutti. Quoiqu'au niveau du salaire, il pouvait très bien s'en passer au vu des réserves qu'il avait sur son compte. C'est sûr qu'il ne tiendrait pas non plus jusqu'à la fin de sa vie, néanmoins, il pouvait facilement tenir encore cinq ans s'il arrêtait de dépenser tout son pognon dans des vêtements. Rien qu'à cet idée, il soupira las, en se frottant les tempes. Aaaa, la comptabilité, ce n'était vraiment pas son truc ...

Les nuages se faisant de plus en plus gris, Rei décida de battre en retraite. Finir tremper ne l'enchantait guère bien qu'il ne soit absolument pas sûr qu'il pleuve. Il allait donc opter pour un endroit couvert. Il commençait à se faire tard ... Oui, quatre heures c'est trèèèèès tard. L'excuse bidon pour aller goûter comme les petits enfants. Maieuh, c'est pas de sa faute s'il aimait les choses sucrées. Il se dirigea donc vers le Maid Café qu'il fréquentait de temps en temps. Les filles étaient charmantes, la nourriture bonne, tout ce qu'il faut pour être heureux. Car, après tout, il en faaaaut peu pour être heureux ~ ♪. Plus dix points pour la référence pourrie ! Je mérite une standing ovation. Arrivant sur place, il ouvrit la porte et là ... Zut. Pourquoi il y a autant de monde ? Sérieux, les gens ne pouvaient pas aller squatter ailleurs ? Nouveau soupir. Le Maid Café, c'était son havre de paix ... Du calme. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Une fille l'accueillit avec un petit « Bonjour. », complètement intimidée. Il n'allait pas la manger ... Enfin, c'était plutôt rassurant de voir que son charme fonctionnait toujours ~ ♥

Elle l'installa près de la table de cinq, lui tendit la carte et- Attends, on la refait. Elle le conduisit près d'une table bruyante avec des marmots braillards. Mon Dieu, qu'avait-il fait pour mériter cela ? Courage Rei, fais comme si de rien n'était. Efforce-toi de garder ton sempiternel sourire de dragueur, tout ira bien. Il feuilleta la carte distraitement. De toute façon, il prenait toujours la même chose. Mais bon, à chaque fois cela le faisait quand même bien rire intérieurement de voir le nom des gâteaux. Les filles devaient réellement se casser la tête pour rendre la chose la plus kawaii possible avec un usage outrageux de mots comme « lapin », « vaporeux », « rose » et j'en passe. Généralement, on va dans un Maid Café pour retrouver ce genre d'ambiance ... On comprend tout de suite pourquoi les Otakus y viennent en masse. Surtout que les filles sont vraiment amusantes. Une fois, une petite brune lui avait demandé de réciter une formule magique avec elle. Il n'avait pas la forme ce jour-là et, appliquant le concept du « Client est Roi. », elle avait tout tenter pour lui remonter le morale. Très gentil de sa part. Elles devaient tout de même avoir un moral d'acier, ces filles, pour supporter les fétichistes et autres pervers. Rei ? Oh, lui ne se rangeait pas dans cette catégorie. Oui, il aimait draguer mais il le faisait avec romantisme et classe, pas comme certains.

Une autre fille arriva devant lui, souriante. Elle dénotait des éternelles brunes qui servaient habituellement. Ses cheveux blancs ... Très belle. Non, vraiment, je vous jure qu'elle était mignonne à souhait. Il lui rendit son sourire.

« Hum, eh bien. Je prendrais un Chaton Noir au Chocolat. Vous avez faim ? Si vous voulez, je vous invite. »

Dans le règlement, il n'était nullement stipulé qu'on n'avait pas le droit d'inviter une Maid. Il est juste interdit de la toucher, de lui demander son adresse, son numéro ou de l'attendre à la sortie ... Il lui sourit de plus bel, l'invitant à rester, tentant d'ignorer un gosse qui pleurait juste à côté.

Spoiler: