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 U-un rencard ?? [PV Valerio]

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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: U-un rencard ?? [PV Valerio]   U-un rencard ?? [PV Valerio] EmptyDim 13 Mai - 10:21

Derrière son visage de marbre, l’acteur était stressé comme il l’avait rarement été. Les filles étaient parties, il était à présent tout seul avec ce numéro de téléphone griffonné à la hâte sur un morceau de papier froissé. Il l’avait sorti de sa poche et le regarda intensément, comme s’il allait se composer tout seul et déglutit. Pourquoi il se mettait dans cet état là ? C’était doublement sa première fois. Il n’avait jamais été celui qui invite à sortir, il n’était jamais sortit avec un garçon. Yuiga devait sentir son stress car il se frottait à ses jambes comme pour le rassurer. Il soupira, prit une grande inspiration, composa les numéros sur le clavier, un à un.

Et s’il le rembarrait ? Mais non, Kasuka, s’il a bien voulu te laisser son numéro, c’est sûrement qu’il n’est pas contre l’idée de sortir avec toi. Il se mordit la lèvre. Cela lui faisait bizarre quand même. C’était tellement plus simple avec une fille… Sauf que les filles ne s’intéressaient qu’à son argent et sa célébrité habituellement. Elles le voulaient pour « Yuuhei » et non pas pour « Kasuka », et en général elles étaient déçues, parce que malgré tout son argent, les soirées jet-set où ces petites voulaient aller, ce n’était pas son truc. Peut-être qu’avec un garçon ça serait différent. Puis il ne pouvait pas mourir sans avoir essayé.

Et donc il finit par appuyer sur le téléphone vert de son clavier de portable. Après tout, il n'avait rien à perdre. Il attendit patiemment, le stress montant un peu plus à chaque bip, puiiis...

"A-Allo?"

Spoiler:
Il eut un petit sourire à l'autre bout du fil et raccrocha. Finalement, tout s’était bien passé, même si Valerio avait l’air plutôt surpris que Kasuka le rappelle au final. Peut-être qu’il avait donné son numéro parce que les filles l’avaient un peu trop bousculé mais qu’il n’avait en fait pas vraiment l’intention de sortir avec lui ? Enfin bref, pas besoin de penser à ça. Au pire, il aura fait connaissance avec un Italien, ils pouvaient peut-être être juste amis si c’était un malentendu… Bref, essayer de ne pas trop se stresser, profiter du moment, et ça irait.

***

Le reste de la semaine défila à toute vitesse. Kasuka n’avait pas vraiment eu le temps pour stresser. Il avait organisé son emploi du temps pour n’avoir rien à faire le dimanche, puis en rentrant d’une interview le samedi soir, il s’était écroulé de fatigue, sans avoir pu se changer. Le lendemain en revanche, ce fut une autre histoire. Le stress était étrangement revenu. Il avait prit un bain de deux heures, pour se détendre et être bien propre, avait mit presque une heure pour se décider pour une tenue et le reste du temps, il l’avait passé allongé sur son lit, fixant le plafond, essayant de ne pas y penser alors que toutes ses pensées étaient tournées vers ce rendez vous. Bref, une vraie adolescente quoi. Il eut un rictus en pensant à ça, puis se releva. C’était l’heure.

Il savait très bien où était la maison verte. C’était à Ikebukuro, il était passé devant durant toute son enfance pour aller à l’école. Il ne mettrait pas beaucoup de temps à y arriver. La voiture… Il choisit une de Mitsuoka Motors, la « OROSHI » violette, parce que se ramener dans une voiture italienne ça serait peut-être de mauvais goût, enfin, il aurait pu mal le prendre, étant d’origine Italienne. Une vingtaine de minutes plus tard, il s’arrêtait devant la maison verte, baissant la vitre en faisant un signe de main à celui qu’il reconnaissait comme étant Valerio avec un sourire imperceptible. Kasuka avait mit son déguisement habituel, histoire qu’ils passent la soirée au calme, un chapeau, des lunettes de soleil qu’il enlèverait une fois dans le restaurant, et sa tenue était plutôt classique et décontractée. Il n’avait pas voulu mettre son rendez vous mal à l’aise alors pas d’accessoires de marques cette fois. Des convers, un slim violet foncé légèrement déchiré par endroit, un t-shirt noir sous une chemisette blanche.

Son sourire s’accentua un peu en voyant le garçon monter à ses côtés dans la voiture. Il était beaucoup plus mignon sans sa casquette. Yeux magnifiques, expression angélique et en plus des cheveux violets… Oui, Yuuhei adorait le violet. Il eut un petit moment de malaise. Comment on faisait pour saluer un mec quand on sort avec lui. Un baiser ? C’était pas un peu rapide ? Mais il ne pouvait pas ne rien faire, et simplement incliner la tête aurait paru trop froid. Il se pencha donc vers lui et l’embrassa sur la joue, c’était peut-être le mieux, même s’il ne savait pas si ça se faisait non plus. Tant pis, il était maladroit en amour, tout le monde le savait.

« Bonsoir, comment vas-tu ? Je ne t’ai pas fait attendre ? »

Puis entendant les klaxons des voitures derrière lui, il ne pu attendre la réponse avant de redémarrer la voiture.
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Valerio Panzani

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MessageSujet: Re: U-un rencard ?? [PV Valerio]   U-un rencard ?? [PV Valerio] EmptyDim 13 Mai - 13:16

Après le coup de téléphone qui l'avait vraiment étonné, il soupira. Qu'allait-il bien pouvoir faire ? Ou dire même ? Il ne le connaissait quasiment pas ... Ne savait même pas qui il était réellement. Sa sœur l'appela une nouvelle fois. Arg. Il était vraiment en retard pour le repas ! Il risquait de se faire tirer les oreilles … Bah tant pis, il lui expliquera ce qu’il se passait, et en profiterait pour lui soutirer des informations, sur le fameux « Yuhei Heiwajima ». Il n’allait pas dévoiler son véritable prénom, sinon, sa sœur serait bien capable de le dire à tout le monde … Et se serait certainement un gros problème pour l’acteur. Alors il feindra l’ignorance pure et dure.

Il fit le repas rapidement, faisant des spaghettis bolognaise, comme les aimait tant sa chère sœur, à l’époque où ils étaient encore dans leur pays natal. Elle le félicita, en lui ébouriffant les cheveux. Son frère était toujours fidèle à lui-même. Elle fut cependant quelque peu surprise, lorsqu’il lui posa des questions sur l’acteur qu’elle adulait. Elle lui répondit sérieusement, se demandant secrètement ce qui le poussait à être aussi curieux que ça. C’est vrai quoi, des questions comme « s’intéresse t-il aux hommes ? », « est-il célibataire ? », « a-t-il déjà eu des expériences avec des femmes ? » n’étaient pas des questions banal que l’on pose comme ça, juste pour se renseigner sur une star. D’habitude, on demandait plutôt dans quel film il avait joué, avec qui, ce qui le rendait si populaire et d’autres choses dans le genre. Mais on ne demandait certainement pas des choses qui étaient d’ordre de la vie privée ! C’est pour cela qu’elle soupçonnait quelque chose … Encore plus lorsqu’il lui dit qu’il ne serait pas là le dimanche après-midi, qu’il avait déjà quelque chose de prévue… Allons bon. Là, c’était quasiment sûr … Il lui caché quelque chose. Mais bon, s’il ne lui disait rien, c’est qu’il devait avoir ses raisons. Elle lui sourit, en approbation. Elle n’avait pas l’intention de se mêler de sa vie privée, si son frère ne lui en parlait pas. Mais elle lui fit remarquer quand même, qu’elle sera toujours là pour lui, s’il avait besoin. En réponse à cela, elle eut droit à un visage souriant de son frère, qui montrait combien il lui était reconnaissant.

La semaine passa assez vite. Tout pleins de choses fit à faire. Entre les cours qui s’étaient enchainés, les livraisons qui étaient devenus de plus en plus croissante, l’italien se demanda s’il arriverait à tout finir à temps. Mais finalement, tout se fit comme il fallait. Les cours du vendredi lui avaient pris toute la journée, il avait été obligé d’appeler son patron, pour lui dire qu’il ne pourrait certainement pas livrer ce jour-là. Heureusement qu’il avait un patron compréhensif, tout de même. Le samedi, il dût reprendre tout les cours qu’il avait eues le jour d’avant. Il fit les devoirs qu’on leur avait donnés, et crut qu’il n’allait jamais y arriver, tellement les rapports qu’il devait rendre lui semblaient longs. Il réussit à tout finir vers trois heures du matin. Dimanche était arrivé. Et il avait rendez-vous à dix-sept heures. Il ne savait pas comment il s’y prendrait, mais il s’endormit tout de suite, littéralement épuisé.

Sa sœur était déjà sortit, lorsqu’il s’était réveillé. Autrement dit, vers quinze heures. Il pesta contre elle. Franchement, elle aurait pu faire un effort et venir le réveiller ! Mais au lieu de ça, elle avait laissé un mot sur la table de la pièce principale, qui disait qu’il avait vraiment besoin de se reposer, et qu’elle en avait profité pour s’éclipser avec des amis, pour aller faire les boutiques. C’est vrai qu’il lui avait dit qu’il ne serait pas là … Il sourit, envoyant intérieurement un message par pensée à sa sœur, lui disant de bien profiter de cette après-midi entre amis.

Il prit un truc vite fait à manger, se disant qu’il ne tiendrait certainement pas jusqu’au resto. Donc hop, un petit verre d’eau et un fruit, et c’est réglé. Il repartit dans sa chambre, ouvrant en grand son armoire. Qu’est-ce qu’il pouvait bien être ? Il ne savait pas comment Kasuka allait s’habiller … Peut être classique ? Peut être décontracté ? Peut être avec beaucoup de classe ? Il n’n avait absolument aucune idée. Il ne le connaissait pas, cet homme qui l’avait appelé. Mais il trouvait qu’il n’était pas le genre à s’habiller en costard-cravate pour aller dans des petits restaurants banals, comme celui où ils allaient. Peut être même qu’il se rajouterait des accessoires pour ne pas se faire repérer par des fans, vu qu’il semblait être très connu. Il soupira. Mais qu’est-ce qu’il allait faire ?! Déjà, si rien que pour le choix de vêtements il était perdu, ça craignait …

Il sortit ses jeans, avec quelques uns de ces t-shirt sobres, ainsi que des vestes. Bon, qu’avait-il là ? Deux jeans noirs, l’un avec des rayures à certains endroits qui donnaient l’impression d’avoir été rapiécé, et l’autre tout simple. Ensuite, trois autres d’un bleu marine qui variaient selon le jean. Un tout bête, un autre avec des chaines installés en bas du genou gauche, et en haut de la cuisse droite, et le dernier avec des déchirures par ci par là, qui donnait un air sauvage ... Ou sexy, selon ce que l’on pensait. Pour les t-shirt, il suffisait de choisir le pantalon qu’il mettait, pour ensuite le choisir. Finalement, il opta pour le premier noir, avec les rayures, et prit le haut blanc, avec des étoiles qui étaient reliées à des fils qui tombaient à partir du col, et qui partaient dans tout les sens. Les étoiles étaient grises, et les fils dessinaient en pointillés. Il enfila le tout, admirant le résultat. Bon. Déjà, c’était pas mal. Il prit son peigne, se brossant ses cheveux, qui rebiquaient sur les pointes. Tant pis, il n’avait pas envie de mettre du gel ou d’aller se laver les cheveux. Il se trouvait bien comme ça. Il prit une veste blanche avec des motifs un peu partout, ainsi que des mots en italien. C’était sa veste préférée, celle que lui avait offerte Olivia avant son départ pour le Japon. Il fouilla dans les chaussures, et décida qu’il irait avec ses pompes montante noir et violette, avec des étoiles sur les cotés. Ça rappelait son t-shirt et ses cheveux. Il admira le résultat final, et sourit, content du résultat.

Son réveil le tira de la fierté qu’il venait à l’instant de ressentir. Il regarda l’heure …. ARG. Son rendez-vous allait bientôt être là ! Il sortit en courant à moitié, et ferma tout. Il s’installa contre un arbre qu’il y avait à coté, attendant que Kasuka n’arrive. Il remarqua une voiture violette, presque de la même couleur de ses cheveux, qui venait de s’arrêter devant chez lui. La vitre se baissa, et malgré les lunettes et le chapeau qu’il avait, Valerio remarqua aisément que c’était bien lui. Il étouffa un rire, devant cet accoutrement. En fait, c’était surtout pour le chapeau, qu’il rigolait. Cela lui allait bien, là n’était pas le problème, mais à le voir comme ça, il avait eu l’impression d’être retourné en Italie, avec Alessandro qui faisait une mauvaise imitation de la mafia. CHHH. Il eut le sourire aux lèvres mais ne dit rien, et se calma lorsqu’il entra dans la voiture. Heureusement que son sourire avait disparut, sinon, il aurait pu paraitre louche, et surtout en train de se moquer de lui. Alors que ce n’était absolument pas le cas. Il regarda dans les grosses lignes il était habillé, et il semblait avoir opté pour une tenue assez décontracté. Ouf, il était soulagé, il ne ferait pas tâche au moins.

Il rougit cependant devant l’initiative du plus vieux Un bisous … Sur la joue ? Les japonais n’étaient-ils pas censé ne pas vraiment apprécier les contacts corporels ? Alors, pourquoi l’embrassait-il … ? Il était un peu perdu, mais surtout tout rouge. Il avait perdu l’habitude de ses contacts. A part sa sœur, il n’y avait personne qui agissait ainsi. Il décida de le saluer lui aussi, en faisant la même chose que lui, et, en souriant, répondit à sa question.

-Ne t’inquiètes, tu ne m’as pas du tout fait attendre. Et je vais bien, merci. Et toi ? Pas trop fatigué par la semaine que tu as dû avoir pour te libérer ?

Oui, il savait qu’en tant qu’acteur, il avait certainement dû faire beaucoup de choses pour arriver à avoir son dimanche de libre. D’un coté, il se sentait flatter qu’il ait fait ça pour lui, mais d’un autre, il espérait qu’il ne s’était pas trop tué à la tâche … Ah là là, que c’était compliqué les premiers rendez-vous ~

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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: U-un rencard ?? [PV Valerio]   U-un rencard ?? [PV Valerio] EmptyLun 14 Mai - 21:13

C’est sûr que déjà que l’Orochi ne manquerait pas d’attirer un ou deux paparazzi, si en plus son rendez-vous avait une petite pipelette pour sœur… Leur « couple » ne resterait pas secret longtemps. Après, si ça marchait, Yûhei n’avait aucunement l’intention de se cacher. Le problème ce serait pour protéger la personne avec qui il serait. Il y a des fans assez hardcore. Qui seraient prêtes à tuer pour qu’il ne soit qu’à « elles » qui lui faisaient toujours des trucs un peu bizarres. Il avait eut son harceleur, ce type qui avait envoyé plusieurs tueurs à ses trousses, et plus récemment, il avait des trucs un peu plus « normaux » mais tout aussi chiant. Certaines filles lui envoyaient des culotes sales. Il lui était même arrivé d’en recevoir avec des menstruations. Certaines avaient réussi à avoir l’un de ses numéros de portables et il avait été obligé de changer la carte sim pour ne pas recevoir des appels et des messages toutes les deux secondes…

Il n’aimerait pas que ce genre de trucs arrive aussi à la personne qu’il aime, s’il venait à tomber amoureux. Et surtout si cela était un pauvre livreur de pates innocent. Sûrement que ce monde qui oscille entre les paillettes et les culotes de fans usagées n’était pas le genre de vie à quoi il aspirait. En fait, la relation était peut-être vouée à l’échec dès le départ… Mais il ne fallait pas être négatif. Cela pouvait aussi très bien se passer… Comme un coup de foudre. Et après, l’amour peut aider à tout surmonter ! Heu… okay je suis peut-être un peu enthousiaste là, pour l’instant ils n’avaient échangé qu’un regard et une conversation téléphonique, autant dire qu’ils ne se connaissaient même pas quoi.

Si Yû avait eu plusieurs rôles à caractère érotique, en duo avec un homme comme une femme, sa vie sexuelle, et même sa vie privée tout court, étaient quasiment inexistantes. Il avait un mode de vie trop difficile, des horaires à en faire craquer plus d’un, était toujours entouré de gens qui le désirent –de quoi faire péter les plombs aux jaloux- et en plus, il était souvent muet comme une tombe, avec un air à en décourager les plus sociables. Bref, c’était un défi quoi. C’est pour ça qu’il n’avait personne dans sa vie encore. Et aussi parce que les gens qui s’intéressent à lui ne l’intéressent pas. Les filles hypermaquillées qui volent du fric à leur parents pour s’acheter des sacs à 40 000 yens afin de se faire passer pour intéressantes à ses yeux y perdaient plus qu’elles n’y gagnaient. Il voulait quelqu’un de simple au contraire.

Alors dans son tableau de chasse, il n’y avait presque rien. Une fille plus âgée avec qui il était sorti au lycée, deux ou trois salopes qu’il avait laissé faire, même s’il savait qu’elles ne cherchaient qu’à avoir une coupe de champagne et la gloire d’avoir couché avec une star de ciné. Bref, pas grand-chose. Et zéro mec. Et il n’avait aucune idée de l’effet que ça faisait de sortir avec un mec pour de vrai. Ce qui explique aussi son attitude un peu bizarre et maladroite. Il n’a pas d’expérience le petit. Enfin si, mais pour de faux quoi, mais quand c’est un metteur en scène qui te dit quoi faire, est ce que ça compte vraiment ? Non hein.


Valerio. Quand il le vit, avec ses yeux d’un vert si pur et sa teinture violette. Et ce style. Ce style quoi. Il aimait beaucoup comment le garçon s’était habillé. Il avait du goût ce petit. Il se demandait si les italiens avaient tous du style, mais bon c’était sans doute difficile de catégoriser les gens comme ça… En tout cas, Kasuka avait l’impression de faire pâle figure à côté. Mais bon, le charisme venait aussi de la confiance en soi, alors il essaya de ne pas la perdre, même si déjà à la base il n’était pas dans un terrain ou il était très à l’aise. Allons Yûhei, calme toi, ne stresse pas, ça va bien se passer. Passe un bon moment sans te préoccuper de la suite, profiter, profiter.

Et vala. Tu dis à ton perso de profiter d’un rendez vous avec un mec et il se met à l’embrasser sur la joue au bout de cinq minutes. Bon, j’avoue que c’était plus par maladresse que par véritable séduction. Même s’il était celui qui était à l’origine de ce geste, les joues de Kasuka avaient également prit une teinte rosée. Il lui fit un petit sourire et ferma les yeux lorsqu’il lui rendit son bisou. Deux gosses en premier rendez vous quoi. Il soupira d’aise. Ce premier contact passé, il avait l’impression qu’il allait être beaucoup plus à l’aise et les klaxons le ramenèrent à la réalité. Il redémarra en trombe, histoire de faire un peu rugir son moteur, puis ralentit une fois qu’ils avaient distancé les autres usagés de la route.

« Dure semaine oui… Mais je suis ravi de pouvoir passer la soirée avec toi… alors ça valait la peine. »

Il n’allait pas lui détailler sa semaine de boulot, si ? Il n’avait pas vraiment envie d’en parler, là il était en repos, il voulait se concentrer sur autre chose, alors il dirigerait la conversation vers ailleurs que ça. Après tout, il voulait que Valerio voie Kasuka, et non Yuuhei. Difficile à faire, mais en même temps… C’était le mieux à faire s’il voulait qu’on l’aime pour ce qu’il était et pas pour ce qu’il faisait croire qu’il était. Au moins, il avait adopté direct le tutoiement. Parfait. Il valait mieux prendre cette initiative dès le départ sinon il y aurait une trop grande distance entre eux.

« J’ai beaucoup de questions à te poser… Je ne sais pas vraiment par où commencer… Tu as quel âge ? Moi je viens de fêter les 21 là, y a pas longtemps. »

Il ne fit que quelques mètres de plus avant de s’engouffrer dans le parking souterrain d’une partie de la ville. Il n’aimait pas garer sa voiture ici mais bon un petit tour en Orochi c’était quand même un peu plus classe que de prendre le métro. Il se gara aisément puis coupa le contact, descendit de la voiture et vint ouvrir à son invité comme il l’aurait fait à une fille. Gentleman. Sauf que c’était sans doute maladroit. Son visage était toujours un peu inexpressif, mais dans son regard camouflé par les lunettes de soleil se lisait une pointe d’enthousiasme et d’excitation.

Lui prendre la main pour marcher jusqu’au restaurant ou ne pas lui prendre la main ? S’il la prenait, il paraîtrait sans doute un peu rapide, un poil possessif, et il assumait son attirance pour un mec en public. S’il ne la prenait pas, il serait trop froid, pote, il n’assumait pas. Après, c’était une question d’envie aussi. Peut-être que Valerio n’aimait pas qu’on lui prenne la main ? Il déglutit, puis osa. Alors qu’ils avaient commencé à marcher à l’air libre, cette délibération interne s’étant faite dans l’escalier, il finit par lui laisser un peu d’avance et de lui prendre la main en le rattrapant. Et voilà. Il marchait main dans la main pour la première fois avec quelqu’un. Ce quelqu’un était un mec. Et alors ?

« Ça…ça ne te gêne pas ? Tu sais c’est la première fois que je sors avec un garçon. Je ne sais pas vraiment comment m’y prendre je t’avoue. Si mon comportement te gêne, n’hésite pas à me le dire… »

Il lui fit un autre de ses micro sourire, puis il l’emmena vers le petit restaurant qu’il aimait bien. Des gyudons. De la viande grillée, légèrement caramélisée avec du riz et des oignions. Est-ce que son italien allait aimer ? Pas sûr… Mais au pire il se rattraper sur le pop corn. Kasuka choisit une table dans un coin très décoré, avec des plantes et des paravents, un petit coin qui lui permettrait d’enlever ses lunettes sans se faire reconnaitre. Il laissa son invité s’assoir le premier puis s’installa en face de lui, fixant ses yeux comme s’il essayait de lire en lui, un léger, tout petit tout léger, sourire aux lèvres.

« Parle-moi de toi ? »
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MessageSujet: Re: U-un rencard ?? [PV Valerio]   U-un rencard ?? [PV Valerio] EmptyLun 14 Mai - 23:06

Il rougit sous sa phrase … C’était gentil de lui dire ça. En plus, c’était sincère, c’était ça, le pire. Il ne comprenait pas. Comment quelqu’un qui semblait aussi connu que lui lui avait proposé à lui, un simple livreur de pattes, de sortir ? Il y avait quelque chose qu’il lui échappait, qu’il n’arrivait pas à saisir du bout de ses doigts. Ça l’ennuyait, mais bon. Cela ne lui déplaisait pas tant que ça, de sortir. Surtout qu’il n’avait jamais réellement eu l’occasion de faire des sorties au Japon, que se soit entre-amis, ou bien avec sa ou son petit copain. Alors forcément, il ne savait absolument pas ce qu’il devait dire ou pas, pour un premier rendez-vous. Et bien tant pis, il irait au feeling ! Comme s’il avait le choix, de toutes manières.

Les voitures qui attendaient qu’ils se décident enfin à démarrer le firent remarquer. Il le regarda conduire, dans une pose des plus élégantes. Valerio avait l’impression que le brun était un peu rouge. Etais-ce à cause de son baiser ? Pourtant il ne lui avait fait que la même chose que lui. Et il n’y avait pas vraiment de quoi s’en affoler. Il esquissa un fin sourire. Il était mignon comme ça. Il avait regardé quelques parties de ses films, que sa sœur lui avait gentiment posé sur son lit, alors il les avaient vu, certes, mais vraiment dans les grandes lignes. C’était sûr qu’il faisait un acteur magnifique. Capable d’interpréter n’importe quel rôle. Mais ce n’était pas ça qui l’intéressait. Après le coup de fil qu’il avait reçu, et après avoir visionné certaines parties de ses films, sa seule envie était de découvrir qui se cachait derrière tous ses masques qu’il avait revêtu. Chose qui ne lui semblait pas évident. Mais il espérait qu’au moins pour leur rendez-vous, il n’allait pas adopter le rôle d’un autre. C’était tout ce qu’il espérait.

« Et bien, je vais faire 20 ans au mois d’aout. A cette occasion, je vais peut être rentrer chez moi pendant quelques jours pour les revoir … Mais je ne sais pas si ça se fera, ce n’est pas encore très sûr. »

Tout n’était pas encore décidé. Il y avait encore tellement de choses à faire, à préparer … A vivre ici. Il ne savait pas encore. Et puis, pourrait-il seulement partir ? C’était là, la question qu’il se posait. Aurait-il le courage de repartir en Italie, et aurait-il la certitude qu’il reviendrait au Japon ensuite ? C’était ça, le plus dur. Il n’en savait rien. Tout ce qu’il savait, c’était qu’à chaque fois qu’il entendait la voix de ses amis, il avait envie de rappliquer chez lui, de s’éclater comme ses pas permis, puis de revenir ensuite ici, avec sa sœur. Mais tout ça coûtait cher … Et même s’il était vrai que sa sœur et lui travaillait, c’était surtout grâce à l’argent de sa sœur qu’il continuait à vivre dans leur maison actuelle. Et également à l’argent que leur envoyé leur parents. Alors il ne savait pas. Sa sœur aussi avait eu dans l’idée de partir durant une semaine, pour fêter son anniversaire dignement. Vu qu’il ne l’avait pas fait lorsqu’il avait été la majorité qui était fixé à 18 ans en Italie. Ses parents voulaient au moins qu’il fête sa majorité du Japon avec eux, pour qu’ils se retrouvent enfin tous en famille. C’était quelque chose qu’il fallait absolument se faire réaliser. Mais qui ne l’était peut être pas.

Il secoua la tête intérieurement. Il ne devait pas penser à ça. Pas maintenant. Ce fut lorsque Kasuka lui ouvrit la portière qu’il se rendit compte qu’il était déjà arrivé. Il le remercia de lui ouvrir la portière, s’excusant de ne pas avoir remarqué qu’ils étaient déjà garés et prêt à partir. Quel idiot alors ! Il était totalement partit dans ses pensées … ça craignait, quand même. Aller, il se remotiva, se disant que maintenant, il devait se concentrer sur le brun, et uniquement sur lui. Il en était à son premier rendez-vous, alors pas question qu’il ne le gâche avec ces stupides pensées qui lui prenait la tête ! Non non et non. Voilà.

Alors que la discussion n’était pas présente, il remarqua que l’acteur était un peu en retrait. L’italien marchait-il trop vite ? Il n’en avait pas la moindre idée, et préféra continuer de marcher, sans s’en faire. Du moins, jusqu’à ce qu’il lui prenne la main. Il n’avait pas tout de suite réalisé ce qui c’était passé. Des doigts dont il ne connaissait pas le toucher, avaient frôlé sa paume de main, avant de s’y glisser à l’intérieur, et de lui prendre la main. Il ne s’était pas retourné, le voyant reprendre la marche normale, mais il rougit. Il n’avait absolument pas l’habitude des contacts physiques … Et encore moins de contact aussi doux que ceux-là. Les baisers, ça passaient encore, il avait l’habitude lorsqu’il était en Italie, de taper la bise à ses amis. Mais se promenait main dans la main, ça, par contre … Il n’avait jamais expérimenté, c’était effectivement sa toute première fois. Et même s’il devait bien avouer que ce n’était pas du tout désagréable, cela le mettait légèrement mal à l’aise, par rapport au plus vieux. Mais après tout, c’était lui qu’avait prit l’initiative, non ?

Il le regarda à travers les lunettes, souriant devant sa question. Il s’inquiétait vraiment pour lui, hein … En fait, il était aussi anxieux que lui. Il ne savait pas comment s’y prendre lors d’un rendez-vous. Et puis, il le remarqua, ce petit, minuscule petit sourire. Certains auraient pu vous dire qu’il s’agissait d’une illusion, mais Valerio le vit véritablement. C’était, certes, un microscopique sourire, mais un sourire quand même.

« Non, ça ne me gène pas … Et puis, je n’ai pas plus d’expérience dans ce domaine là. Je crois même que j’en ai moins que toi, vu que je ne suis jamais sortit avec quelqu’un, que se soit au cinéma, restaurant, ou autre endroit où les jeunes on l’habitude d’aller. Alors tu vois ? Mais … Grazie. »

Oups. Il avait fait une erreur là. Il ne venait pas de lui dire « merci » en italien ? Si, il lui semblait bien. Bah, au pire, s’il ne savait vraiment pas ce que cela voulait dire, il lui demanderait. Et puis, pourquoi il l’avait remercié d’ailleurs ? Ah oui … Parce qu’il s’était inquiété pour lui … Parce qu’il voulait prendre son avis et ses sentiments en comptent … Chose qui ne lui était jamais arrivé auparavant … Peut être qu’en fin de compte, le brun ne le détestait pas tant que ça … Rah ! Il devait vraiment arrêter de penser que tout le monde le détestait avant même qu’on ne le connaisse ! Ce n’était pas possible, pas réaliste ! On ne pouvait ne pas aimer une personne, avant même de ne jamais lui avoir parlé, ou fait quelque chose avec lui. L’italien trouvait cela ridicule de sa part, de croire qu’il n’était aimé nulle part.

Il se laissa entraîné à l’intérieur du restaurant, qui, vu de l’extérieur, semblait plutôt amicale, et qui, de l’intérieur, était bien plus convivial, et respirait un petit air de « privée » qu’il arrivait à ressentir. Bah forcément, en tant que futur restaurateur, il était obligé de remarquer ce genre de chose, sinon, il n’arrivera jamais à rien. La table où il l’emmena était décorée de tout, avec des fleurs éparpillaient un peu partout, et des paravents qui renforçaient l’impression qu’il avait eue juste avant. Remarque, un petit coin privé rien que pour eux d’eux, ce n’était pas si mal, si ? Il s’assit donc le premier, le remerciant à nouveau … Faisait-il trop poli ? Il n’en savait rien. Mais devant la demande qu’il venait de lui faire, sentant son regard posé sur lui, il lui sourit en hochant la tête, lui rendant le sourire que l’acteur lui offrait. Oui, encore un tout pitit sourire, mais un sourire tout de même. Il ne fallait pas demander la lune avant d’avoir prit le ciel !

« De quoi voudrais-tu que je parle ? Je n’ai rien de bien intéressant à te dire. Les choses les plus importantes, tu les connais déjà. Mon nom complet et Valerio Panzani. Je suis d’origine italienne, et je me suis installé ici car je rêve d’ouvrir mon propre restaurant italien en ville. Ou autre part. Mais au Japon, ça c’est sûr. Et toi ? Si tu enlevais tes lunettes et ton chapeau, pour me montrait qui se cache réellement derrière, se serait pas mal, non ? Tu sais, je n’ai pas vu en entier tout tes films, mais le peu que j’ai vu, ne m’ont donné envie que d’une chose … »

Il se releva légèrement de sa chaise, se rapprochant de lui, et lui retirant ses lunettes d’une main, avec un grand sourire.

« Connaître le véritable Kasuka Heiwajima. Son vrai visage, et non pas l’un de ceux qu’il peut prendre lorsqu’il joue un film. »

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MessageSujet: Re: U-un rencard ?? [PV Valerio]   U-un rencard ?? [PV Valerio] EmptyMar 15 Mai - 22:08


C’est vrai qu’il aurait très bien pu ‘se la jouer’ bad play boy, le faire tomber comme une mouche avec quelques répliques bien trouvées, des gestes assurés, un regard de braise comme il l’avait tellement fait devant la caméra. Il était capable de jouer un rôle, et ce serait surement un meilleur moyen de le séduire que de rester lui-même… Mais au contraire, on pouvait sentir chez Kasuka une volonté de se montrer sous son vrai jour, sans le filet d’un rôle préfabriqué de mec parfait. Il n’était pas le zéro-défaut que les gens imaginaient. Il plaisait ou il ne plaisait pas. Mais cette fois, s’il plaisait, ça serait pour ce qu’il est vraiment. Il ne faut pas croire que le plus jeune des Hanejima soit quelqu’un de très sûr de lui comme il donne l’impression de l’être avec son air fermé que tous les fans trouvent « cool ». Au contraire, il est assez difficile pour lui d’avoir des contacts sociaux… Même si ces derniers temps il avait fait la connaissance de certaines personnes qui avaient réussi à le trouver drôle et à le faire rire. Peut-être qu’avec Valerio il arriverait à avoir une relation de couple, pas normale parce qu’on s’en fou de la normalité, mais qui leur conviendrait à tous les deux… Enfin n’allons pas trop vite en besogne tout de même, revenons à ce premier rendez-vous, qui ressemblait à celui de deux adolescents maladroits mais qui se déroulait bien.

Il apprenait petit à petit à connaître le garçon qu’il avait invité à sortir. Il était… très mignon. Adorable dans ses réponses. Il avait une candeur, un « je-ne-sais quoi » de très rafraîchissant qui donnait beaucoup d’espoir à Kasuka. Ce gars ne serait pas le genre à s’intéresser à son fric ou à son physique, au contraire.

Il avait donc 20 ans. Il n’était pas encore majeur mais bon, on s’en fichait après tout. Il ne fallait juste pas que ça pose des problèmes avec la presse, puis la police. M’enfin on ne pourrait pas le traiter de pédophile, ce garçon avait beau être plus jeune que lui, il était plus grand et plus baraqué. Ce n’était pas un garçon au lycée ou au collège. Ce n’était pas vraiment comme s’il le détournait en plus ? S’il avait accepté de lui donner son numéro c’était certainement en connaissance de cause, même s’il ne réalisait toujours pas ce qu’il lui arrivait.

Ses parents étaient visiblement restés en Italie. Comment faisait-il pour pouvoir vivre loin d’eux comme ça ? Il se rendait compte, lui, que même en vivant dans la même ville que ses parents, avec son emploi du temps, ils lui manquaient déjà, alors il n’imaginait pas vivre loin d’eux très longtemps, même si avec la carrière internationale qui commençait, cela arriverait surement. Il comprenait, mais il ne savait pas vraiment comment l’encourager alors il resta muet, lui adressant seulement un autre de ses sourires microscopiques.

Il n’était jamais sorti. Un point commun. Enfin, faux, Kasuka sortait, tout le temps, mais tout seul. Mais oui, il adorait sortir pour tout et n’importe quoi, théâtre, cinéma, restaurant, balade dans le parc ou juste pour aller manger un cornet de crème glacée… C’était un bon moyen de se sentir moins seul, parce que s’il restait tout son temps libre dans son méga appart qui prenait tout un immeuble, il finirait par péter un câble. Mais bon, sortir avec quelqu’un c’était très différent. Cela ajoutait une petite dimension excitante, mais aussi cette inquiétude de trouver le juste milieu pour être agréable à son partenaire tout en passant un bon moment. Mais au moins il était rassuré… S’il n’était pas plus expérimenté que lui, il ne serait surement pas jugé sur ses erreurs s’il en faisait… Et il échappait des petits mots en Italien. Adorable ♥.

Bref, alors qu’il repensait à tout ce qu’il venait d’apprendre sur l’italien, il se rendit compte avec horreur qu’il s’était planté dans son planning. L’idée c’était d’aller d’abord au cinéma, puis ensuite au restaurant… comment il avait pu se planter sur un truc aussi con ? Lui qui arrivait à gérer les plannings super compliqués que lui fournissait son manager… ? Cela ne lui ressemblait pas, il était certainement troublé par cette histoire de premier rendez vous et cela se ressentait. Peut-être aussi que c’était parce qu’il n’avait pas mangé à midi et que la faim commençait à se faire ressentir. Il se maudit intérieurement, mais revint très vite à son partenaire, oubliant ses plans et l’ordre dans lequel ils étaient réalisés. Ils mangeaient le plat à 17h ? Tant pis, c’était pas un couple conventionnel, c’était pas un rendez-vous conventionnel.

Alors il voulait être cuisto ? Ouvrir un restaurant italien ? C’était intéressant ça… Parce que Yuuhei adoooore la bouffe. J’ai remarqué que dans tous les rps que je fais avec lui il y a toujours un moment ou il mange. Sortir avec quelqu’un qui savait cuisiner serait sans doute super pour lui. Son sourire s’accentua à cette pensée et il resta attentif pour la suite de la réponse de Valerio. Sauf qu’il n’avait pas prévu ça. Il ferma les yeux en sentant le plastique des lunettes de soleil lui caresser les tempes, puis la sensation disparue, remplacée par un frisson parcourant sa nuque. Il venait bien de dire ce qu’il avait dit ? Il venait bien de faire ce qu’il avait fait ?

Il en restait sans voix. Emu. C’était la première fois qu’on lui disait quelque chose de si gentil. Comme quoi le hasard faisait bien les choses. Valerio, tu viens de toucher son cœur là. « Connaître le vrai Kasuka Heiwajima ». Mon dieu, ces mots qu’il avaient attendu depuis… toute sa vie en fait. Prononcés, là, par un gars qu’il avait invité à sortir sur un coup de tête. Il ne s’en rendait pas compte mais ses joues étaient devenues toutes rouges, son regard plus brillant, son sourire plus prononcé. Il enleva doucement son chapeau et l’accrocha à sa chaise. Et vala, c’était comme s’il était tout nu. Alors que l’acteur allait ouvrir la bouche et commencer à parler, le serveur arriva pour prendre les commandes. Kasuka demanda pour lui un menu 8, c'est-à-dire un Gyûdon traditionnel, avec en entrée une salade et une soupe miso et en dessert de la crème glacée frite. Il se pencha un peu vers Valerio en lui montrant les plats qu’il préférait sur la carte. Quand tous les deux eurent choisit, le serveur retourna vers la cuisine et Kasuka se sentit un peu plus à l’aise pour parler.

« Je t’intéresse vraiment ? …tu m’as touché… Sincèrement. Je veux dire, en général, les gens s’en foutent du « vrai Kasuka »… J’espère juste que je ne te décevrais pas… »

Il ne pu s’empêcher d’attraper sa main qui traînait sur la table. Les mots n’étaient pas suffisants. Il n’arrivait pas à s’exprimer. Il caressa doucement ses doigts, puis la serra dans la sienne avec une chaleur qui témoignait de ses sentiments, sa gratitude, son attirance, son désir de mieux le connaître.

« J’adore la cuisine italienne… Je voudrais goûter la tienne. La prochaine fois, viens chez moi, tu auras une belle cuisine pour toi tout seul et moi je vais me régaler ! »

Le serveur apporta les plats et Kasuka ne se fit pas prier pour entamer le sien. Mangeant un peu en réfléchissant à ce qu’il pouvait dire pour se présenter un peu mieux. Qui était le vrai Kasuka ? A part justement quelqu’un qui avait une véritable crise identitaire, inaccaparable justement d’être quelqu’un en dehors de ses rôles… enfin c’est comme ça qu’il se voyait. Il avait des passions pour le moins éparpillées, ne parlait pas beaucoup mais aimait qu’on lui parle, avait sans cesse besoin de câlin mais était trop timide pour les demander, et surtout il était incapable de montrer ses sentiments clairement. Il mâcha un peu, puis une fois la viande avalée et son estomac un peu calmé, il reprit.

« Mon chat, tu as du le voir… il est assez câlin, alors il a du te sauter dessus… j’espère que ça ne te gêne pas… Il s’appelle Yuigadokusonmaru. Je l’aime beaucoup. Sinon j’ai un grand frère aussi… il est plutôt connu en fait, peut-être que tu as déjà vu des distributeurs de boisson voler dans le ciel ? Bah c’est lui… Mais en ce moment on ne peut pas se voir très souvent à cause de mon boulot. C’est grâce à lui si je suis devenu acteur… en fait, le découvreur de talent voulait l’engager comme mannequin, mais ça lui a pas plu alors il a tenté de le tuer, mais je l’ai sauvé au dernier moment… Au fait, j’adore la couleur de tes cheveux… et tes yeux aussi, j’adore tes yeux. »

Et là il prit une grande gorgée d’eau. Il racontait sa vie là. Je te dis pas l’effort, et des compliments en prime…estime toi heureux Valerio.

« Tu as des frères et sœurs… ? »

Parce que Panzani… ? Ce nom lui était quelque peu familier.
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MessageSujet: Re: U-un rencard ?? [PV Valerio]   U-un rencard ?? [PV Valerio] EmptyMer 16 Mai - 23:20

Maintenant, celui qui était censé être l’acteur impassible que tout le monde adulait, justement pour son visage inexpressif, était devenu tout rouge. D’un beau rouge tomate. Valerio ne s’y était pas vraiment attendu. Pour par dire pas du tout, même. Et puis, ces yeux noirs, qui venaient de s’illuminaient … Comme s’il venait de voir un génie, une fée. Ou un truc du genre, qui s’en rapprochait. Son sourire … Ce fit plus prononcé. Là, même les gens avec une faible vue pouvait bien dire qu’il souriait. Et oui. Il vit ses lèvres bouger, mais aucun sons n’en sortirent. Il se demanda au premier abord pourquoi, puis compris en voyant le serveur déboulé. Décidément, ils avaient toujours le chic pour tomber au meilleur moment hein … Il se laissa diriger par les doigts habile de Kasuka, lui montrant les différents choix qu’il y avait. Mais tout cela ne lui disait rien, aussi, il préféra faire confiance au goût du jeune acteur et commanda la même chose que lui. Il n’était pas très difficile en matière de nourriture, mais il n’avait jamais essayé tout ce qu’il y avait sur cette carte, alors même si la curiosité apportait souvent des bonnes choses, il préférait tout de même se méfier. Ses fines lèvres rosées bougèrent à nouveau, mais cette fois-ci,, le son de sa voix perça à travers la paroi. Il sourit devant ses paroles, touché. Il ne pensait pas que cela lui ferait autant plaisir. Mais si c’était le cas, alors il en était content.

Il lui prit la main. Il rougit légèrement, n’ayant pas encore l’habitude des contacts physiques. Mais il rougit encore plus lorsque son vis-à-vis se mit à lui caresser les doigts… Il se passait quoi là ? Valerio était un peu perdu, très rouge, et réfléchissait à deux cent pour cent. Il était main dans la main, avec quelqu’un qu’il venait de rencontrer, et qu’il avait proposé de sortir. Ce quelqu’un semblait aussi maladroit que lui en amour. Surtout que même chez lui, on ne dinait pas à cinq heure de l’après-midi quoi. Mais il se dit que peut être, il s’était trompé, il avait tout mélangé, que peut être, il avait été aussi stressé que lui, et que, par conséquent, il avait tout intervertit. Il pensait que c’était peut être ça. En fait, il essayait d’oublier le contact de sa main avec la sienne. Cela le perturbait, le gênait... Mais pas le mauvais sens. Au contraire, c’est justement parce qu’il trouvait cela touchant, gentil… Comme si le brun agissait comme un amoureux. Il rougit encore plus si cela était possible. Il avait honte de s’imaginer que Kasuka pourrait tomber amoureux de lui, et être son petit ami. Il chassa bien vite cette idée de son esprit, écoutant la suite de son discours.

Décidément, cet homme savait comment le mettre dans l’embarras ! Intérieurement, il était totalement rouge, de la tête aux pieds, avec un grand sourire idiot, le remerciant. De l’extérieur, il était tout aussi rouge, mais avait les yeux écarquillés, et des mots s’accrochaient à ses lèvres pendantes, n’arrivant pas à sortir. Finalement, il n’eut pas le temps de dire quoi que se soit, vu que le serveur arriva enfin avec les plats. Pendant qu’il regardait le brun mangeait avec tant d’envie, lui, il réfléchissait encore à ce qu’il allait lui dire … Il voulait le remercier, déjà. Rien que pour avoir dit qu’il voulait goûter sa cuisine. Rien que pour ça, il aurait parfaitement pu le prendre dans ses bras, et lui dire mille fois merci, s’il le connaissait mieux que ça. Et s’il n’était pas gêné devant lui, aussi. Mais là, aucun des deux éléments n’étaient pas réunis, alors il n’en fit rien, et se contenta de réfléchir à un moyen de parole pour le faire correctement. Les yeux rivés sur son plat, mangeant avec gourmandise. Car oui, ce plat était délicieusement bon ! Il ne connaissait absolument pas, mais c’était vraiment un délice. Pas trop lourd, sans pourtant ne pas porter sur l’estomac. Il trouvait cela parfait. Il releva la tête lorsqu’il entendit la voix de son interlocuteur, et l’écouta attentivement. Un chat qui se nommait comment … ? C’était quoi ce nom à rallonge ? Il arriverait jamais à s’en rappeler ! C’était impossible… Bah, il l’appellera juste « Yui ».

« Et bien … J’ai deux grands frères, qui ont suivit les traces de mon père. Et une grand sœur, qui est ici, avec moi. »

Il réfléchit à ce qu’il lui avait raconté avant … Ce frère … Avec les frigos volant. Ça lui disait un truc, c’était un truc de dingue. Il était certain de l’avoir déjà vu. Il était en costume de barman ? Avec des lunettes ? Et son éternelle cigarette à la bouche, qui le rendait si sexy –selon sa sœur- ? Ouais, déjà vu … Mais jamais approché. Il se battait toujours contre un mec aux cheveux noirs, très courts. Plus petits que lui, et qui semblait pas de bonne augure. Alors l’italien n’avait jamais osé l’approché. Après... Il savait que y avait un truc qui l’avait interloqué … Il n’avait pas parlé de ses cheveux ? Et de ses yeux ? Si, il lui semblait … Il avait dit quoi déjà ? Il se remémora le passage dans sa tête, et ça fit tilt. Ce brun, qui était en face de lui, qui avait réussit à le faire rougir –chose tout de même assez impressionnante-, avait dit qu’il aimait sa couleur de cheveux et d’yeux. Soit ce mec était bizarre, soit Valerio avait mal entendu, soit il ne comprenait pas Kasuka et la mentalité des japonais. Ils n’étaient pas censés détester les étrangers ? Tout ce qu’il avait vécu jusqu’à présent, c’était limite de la discrimination.

Il avait envie de pleurer. Ce qu’il lui avait dit lui faisait prendre conscience que son « chez lui » lui manquait. Mais également que dans ce pays, il n’y avait pas que des gens qui pouvaient être très réduit en termes de différents personnes. Les larmes lui montaient aux yeux. Il ne voulait pas pleurer, mais son corps ne lui demandait pas son avis. Les larmes coulèrent spontanément… Le brun devait le regarder bizarrement à l’heure qu’il était … Il voulait s’excuser de son comportement, mais ne trouvait pas les mots en japonais … Il les avait juste en italien, mais ça n’allait pas faire tâche de sortir ça maintenant ? De toute façon, il se sentait ridicule, à pleurait comme ça, pour une chose que lui avait dite l’acteur, et qui lui avait fait bien plus plaisir qu’il ne le pensait. Les larmes continuaient à parler sur ses joues, alors que les manches de sa veste passaient et repasser dessus, pour tenter de les arrêter, ne serait-ce qu’un peu.

« Scusa me... Io non volevo piangere, ma questo è quello che mi hai detto... tu me restituisci si felice, tu non realizzi non ancorca... Desolato, io ero troppo felice, le lacrime scorrono tutte solo... (Excuse-moi … Je ne voulais pas pleurer, mais c'est ce que tu m'as dit ... Tu me rends si heureux, tu ne le réalises pas encore ... Désolé, j'étais trop heureux, les larmes sortent toutes seules...) »

Un sourire entre les larmes, pour lui montrer qu’il ne lui en voulait pas. Ce n’était pas de sa faute, pas de sa faute. C’était juste Valerio qui devenait trop sensible. Il se leva de table, cherchant les toilettes des yeux. Il devait y aller pour se passer de l’eau sur le visage, se remettre les idées en place. Avant d’y aller, les ayant trouvé du regard, il passa à coté de Kasuka, déposant un baiser doux et chaleureux sur sa joue, murmurant à ses oreilles un « Grazie » d’une voix un peu étouffé. Il partit ensuite en direction de la pièce qu’il cherchait, l’eau coulant toujours. Arrivé à destination, il se mit de l’eau froide sur le visage, cherchant à arrêter le flot de larmes, qui se s’arrêtait malheureusement pas … Il avait donc tant que ça en réserve ? Il avait donc gardé tant de souffrances pour que tout ressortent d’un coup, comme ça ? Voyant que cela ne s’arrêtait pas, il alla dans une cabine, la ferma à clé, et, s’appuyant sur la porte, les genoux ramenait vers son torse, ses bras croisaient sur ses genoux, et sa tête posait dessus, les larmes continuaient d’affluer, mais en trempant sa veste. Il savait que le seul moyen pour que ça s’arrête, était qu’il épuise tout. Toutes ses souffrances qu’il avait gardé en lui trop longtemps, il fallait qu’elles sortent, et il semblait qu’elles avaient décidé que cela se ferait aujourd’hui … Evidemment. Comme par hasard. Pile le jour où il ne fallait pas que cela arrive. Il avait la poisse aujourd’hui, pas vrai ?

Il étouffa un hoquettement. Déjà qu’il s’était fait remarquer dans le restaurant à pleurer, il ne voulait pas se faire encore plus remarquer s’il y avait des gens dans les toilettes … Mais voilà, la malchance le poursuivait. Deux garçons tapèrent dans la porte de la cabine dans laquelle il se trouvait. Il ne comprenait pas grand chose, se focalisant sur les gouttes d’eau qui ne voulaient décidemment pas s’arrêter. Tout ce qu’il comprit entre deux limbes de larmes, ce fut « étranger », « bizarre », « on se le fait ». Ça suffisait à redoubler de plus belle l’eau qui coulaient abondamment de ses yeux. Peut être qu’il s’était trompé … Kasuka était le seul à pensé que les cheveux et les yeux de l’italien était beau.

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MessageSujet: Re: U-un rencard ?? [PV Valerio]   U-un rencard ?? [PV Valerio] EmptyJeu 17 Mai - 10:09

A mesure qu’avançait leur rendez vous, Kasuka trouvait en Valerio tout ce qu’il n’avait pas trouvé chez ses ex petites amies. Etait-ce parce qu’il était un mec ? Ou alors parce qu’il était étranger et du coup avait une approche un peu plus décomplexée de la « star » que les autres voyaient en lui ? Ou alors il s’en fichait de l’argent, pour de vrai ? En tout cas il était vraiment trop chou à rougir tout le temps comme ça. Il avait envie de les caresser ces joues, de déposer des baisers dessus pour qu’il rougisse encore plus, que son air gêné soit encore plus adorable… Mais bon, chaque chose en son temps. S’il allait trop vite, il allait lui faire peur à son petit livreur de pates.

C’était assez étrange quand même… Il était bien en train de craquer pour un garçon là. Il imaginait que c’était son frère qui était gay mais peut-être qu’il l’était lui-même ? Ou au moins il était bi. Parce que le fait que Valerio soit un garçon ne le dérangeait pas le moins du monde… Au contraire. C’était presque plus mignon de voir un mec dans cette situation qu’une fille… Enfin là ils en étaient à la phase rendez vous, mais ça serait une autre paire de manches lorsqu’ils devraient aller plus loin surement. Qui dominerait l’autre ? Les deux étaient aussi maladroits, faisaient la même taille –même si j’ai dit le contraire dans le post d’avant, désolé D8-, semblaient tous les deux avoir besoin de donner autant que de recevoir… Bref on n’en était pas là. Kasuka imaginait de toute façon qu’il serait seme, il n’aurait qu’à prendre les devants en étant doux… Mais là quand même, arrête donc de te faire des films Kasuka, de toutes façons la soirée ne va pas tourner comme tu l’espérais !

« Ton père ? Entreprise familiale en Italie ? »

Ah mais oui. Panzani. Les pates Panzani ! Tiens c’était drôle ça, son livreur de pates était en fait le fils héritier d’un PDG d’une entreprise qui fabrique des pates. Ouais drôle. Mais sa famille devait être super riche du coup… Comment ça se fait qu’il soit obligé de bosser comme livreur ? Il aurait pu directement prendre les sous de papa pour ouvrir un resto non ? Peut-être que la famille était en conflit ? Il garderait ces questions pour lui. Après tout, il ne sortait pas avec le fils héritier des Panzani là, il sortait avec Valerio, le livreur de pates tout mignon qu’il avait osé rappeler, qu’il avait bien fait de rappeler.

Kasuka n’avait rien contre les étrangers. Il partait de toute façon du principe qu’on ne jugeait pas les gens sans avoir discuté un minimum avec eux. Peu importe l’origine ou tout autre critère discriminant. Une de ses amies, qui était aussi sa prof d’anglais et l’une des filles qui avait couru après Valerio pour avoir son numéro… Il fallait dire ce qui était quoi. Il était italien ? Okay. Et alors ? Il avait quand même des yeux bien plus beaux que la plupart des japonais. Et ses cheveux, il n’arrivait pas à savoir quelle était leur couleur naturelle, mais une teinture violette c’était toujours beau. Kasuka adorait le violet. Il en portait souvent, la plupart de ses voitures il les choisissait avec la peinture violette et plein d’autres exemples comme ça dans sa vie quotidienne… Mais… Mais il pleure ?

Kasuka resta un moment sans savoir quoi faire, serrant simplement la main dans la sienne. A son frère, c’était simple, il lui aurait donné une bouteille de lait et une tape amicale… Mais Valerio, qu’est ce qui pourrait consoler Valerio ? Il n’en avait pas la moindre idée. Il se demandait bien pourquoi il avait fondu en larmes comme ça, mais avait l’espoir que c’était des larmes de joie, parce qu’il était content de recevoir des compliments. Genre émotion intense comme celle qu’il avait ressentie quand il lui avait dit qu’il voulait le vrai Kasuka. Il répondit à son sourire, écoutant ce qu’il disait sans rien comprendre. Mais il sentait l’émotion et nota dans un coin de sa tête qu’il devrait sans doute prendre des cours d’Italien afin de capter un peu ce que Valerio disait…
Il le regarda se lever pour aller aux toilettes. Normal. Il voulait très certainement un peu d’intimité pour se reprendre, se calmer, se rafraîchir… Malgré son inquiétude, Kasuka ne bougea pas de sa place. Il était rassuré par le baiser, par son petit « merci » parce que ça, il comprenait. Il n’avait compris que ça, mais au moins ça l’aidait à ne pas paniquer, à ne pas se dire ‘j’ai dit quelque chose de mal’ , ‘c’est ma faute, je l’ai blessé’ ou autres conneries qui l’auraient fait culpabilisé. Et ce contact sur sa joue ? Pourquoi avait-il de plu en plus l’impression que Valerio était ‘le bon’ ? Il avait eu envie de le retenir et de l’embrasser sur les lèvres. Première fois qu’il avait vraiment envie d’un vrai baiser…

Il continua à manger un peu sans pouvoir se l’ôter de la tête, attendant son retour patiemment. Sauf qu’il ne revenait pas. Du coin de l’œil il surveillait la porte des toilettes et il aperçu deux gars baraqués entrer, ne pas ressortir après ce qu’il aurait estimé être la durée normale pour faire ses besoins. Okay. Son Valerio était avec deux mecs dans les toilettes… et aucun n’en ressortait. Un mauvais pressentiment lui mit le cœur au bord des lèvres. Tant pis pour le respect de ton intimité Valerio… Si ces deux types en venaient à te faire du mal, je m’en voudrais terriblement.

L’acteur se leva donc d’un bond et rejoignit les toilettes des hommes. Il n’y avait qu’une cabine, mais les deux types qui tambourinaient sur la porte n’avaient pas l’air d’attendre pour rentrer à l’intérieur, ils avaient plutôt l’air décidés à s’acharner sur Valerio qui faisait bien de rester dans la cabine. Quatre yeux se tournèrent vers lui alors qu’il entrait. Il resta silencieux, le visage le plus neutre possible, mais visiblement ça les agaçait. Parfait. Il préférait être la cible, tant qu’ils ne touchaient pas à Valerio, tout irait bien. Il était plus fort. Autant physiquement que moralement apparemment.

« Hey, qu’est ce que tu fous ? Tu vois bien que c’est occupé non ? Dégage ! »

Mais il ne bougea pas et ne répliqua pas, soupirant simplement d’exaspération.

« Tu comprends pas quand on te parle ? »

« Arrête Mec, t’as vu qui c’est ? Hanejima Yuuhei ! »

« …Sérieux ? Qu’est ce qui viendrait foutre ici !? »

Cette fois, il ne répondit pas que par le regard froid, il se senti comme obligé de répliquer.

« Je sors avec le type que vous vouliez vous faire. Autant vous dire que ça ne va pas être possible. »

Grand silence. Sur le visage des lascars, de la surprise, de la franche surprise, puis du mépris, mais Kasuka n’y était pas sensible, il gardait son visage à lui aussi fermé et froid que possible. Quel contraste entre maintenant et le sourire doux qu’il offrait à Valerio tout à l’heure. Le mépris laissa place à des sourires entendus qu’ils s’échangeaient. Purée ça sentait mauvais ça. Il n’avait pas peur, mais on allait surement lui foutre en l’air sa soirée. Il ne bougea pas alors que l’un des lascars sortait un couteau, s’approchait de lui, l’obligeait à reculer, le plaquant contre la porte, une jambe entre les siennes, l’empêchant tout mouvement d’esquive qu’il n’aurait pas fait de toutes façons. Le couteau s’enfonçait doucement dans sa chair de son cou en guise d’avertissement. En gros « tu te défends et t’es mort ». Il fronça les sourcils en regardant son agresseur dans les yeux. La main libre de ce dernier allait, empressée et maladroite pour déboucler sa ceinture, défaire son pantalon. Les deux hommes riaient. Kasuka lui gardait son visage fermé mais fixait le coin droit de la pièce avec insistance, si bien qu’ils finirent par se retourner pour voir une caméra de surveillance braquée sur eux. Immédiatement, ils le lâchèrent. Exaspéré, il reboucla son pantalon.

« Bon, vous êtes raisonnables. Je me voyais déjà porter plainte et gagner 800 millions de dommages et intérêts là. »

« Fallait pas le prendre comme ça, on déconnait c’est tout ! » Mais ils partirent en rigolant.

Kasuka lui soupira de soulagement dès que la porte se referma. Il alla au miroir pour voir son cou… rien, juste une petite coupure… ça cicatriserait vite. Il frappa un peu à la porte de la cabine.

« Ils sont partis Valerio, je suis tout seul. »

Il attendit patiemment d’entendre le « clic » de la porte, puis rentra dans la petite cabine, refermant derrière lui à clefs. Il ne savait pas si il pleurait toujours, mais une chose était sure, il était trempé. Il s’assit à côté de lui, malgré le manque d’espace de la cabine, passa un de ses bras autour des épaules du garçon et le serra contre lui, glissant doucement sa main dans ses cheveux. Il ferma les yeux, le caressant avec douceur jusqu’à ce qu’il finisse de se calmer, puis il l’embrassa sur le front. Puis son baiser descendit sur ses lèvres. Mais tout doux, tout mignon, et pas longtemps non plus, parce qu’il avait peur de sa réaction, peur d’être allé beaucoup trop vite.

« Le ciné on verra ça une autre fois je crois… j’ai comme l’impression qu’il te faut plutôt une soirée cocooning… On pourrait allez chez moi et se faire un film à la maison, on boira du chocolat chaud avec de la guimauve dedans ça te tente ? Et si tu es fatigué tu pourras t’endormir devant le film sur le canapé… Il est confortable. »

Ils restèrent encore un bon moment l’un contre l’autre, puis Kasuka se leva, lui offrant sa main pour qu’il puisse faire de même. Une fois debout, il lui fit un nouveau câlin, le serrant à la fois doucement et fermement, essayant de lui transmettre son soutien et son affection. Il s’y était vraiment beaucoup attaché en quelques heures et le voir pleurer comme ça… il était lui-même bouleversé. Quand il sentit que Valerio était près à affronter de nouveau les clients du restaurant, il déverrouilla la cabine et le devança. Il n’avait pas fini son plat mais ça devait être tout froid. Il demanda donc à un serveur de lui préparer le reste pour qu’ils puissent l’emporter et le réchauffer s’il avait faim dans la soirée. Il prit le paquet, paya, puis reprit la main de Valerio pour repartir à la voiture…

Mais à peine avait-il tourné le coin de la rue qu’il se sentit attirer vers l’arrière, obligé de lâcher la main qui était dans la sienne. C’était quoi ça encore ?! La poigne était ferme, entravant ses deux poignets dans son dos. Il fronça les sourcils en reconnaissant l’un des deux abrutis des toilettes. Pas celui qui avait commencé à le déshabiller la première fois, l’autre. Ce qui voulait certainement dire que celui qui avait le couteau était en train de s’occuper de Valerio. Paniqué, il le chercha du regard et eut un frisson en voyant qu’il ne s’était pas trompé. Que ce salop enlève ses sales pattes de Valerio sinon il allait faire un carnage. Kasuka était maître d’aïkido, ceinture noire depuis déjà deux ans. Il n’avait pas le droit de se battre dans la rue sous peine de se voir interdire la pratique de ce sport. Et plus que ça, il avait pour principe de ne jamais se battre… Il connaissait bien les ravages que faisaient la violence, il avait passé une bonne partie à réparer les conneries faites par son frère. Mais là… C’était un cas d’urgence.

« Alors…On fait moins les malins là tout de suite hein ?! Pas de caméra ici et personne ne s’arrêtera pour aider les amoureux ! »

La voix de ce type l’insupportait. Il ferma les yeux, essayant de garder son sang froid. Il y avait certainement un moyen de s’en sortir sans se battre, réfléchis.
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MessageSujet: Re: U-un rencard ?? [PV Valerio]   U-un rencard ?? [PV Valerio] EmptyJeu 17 Mai - 14:27

Il entendit la porte s’ouvrir. Si quelqu’un d’autre venait maintenant, il risquait lui aussi d’avoir des problèmes. Il rouvrit les yeux, mettant ses oreilles à l’écoute, essayant tant bien que mal d’entendre la conversation. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il reconnut la voix de l’acteur. Mais qu’est-ce qu’il faisait ici ?! Il écoutant la conversation, trouvant que c’était bizarre qu’il y ait un silence à un moment … Il passa ses yeux au travers de la fente de la porte, et fut surpris de voir ce qui se passait. Oh non … Il devait faire quelque chose pour l’aider … Mais il ne pouvait pas. Les larmes affluaient sur son visage, il était terrifié. Il avait déjà connu des situations similaires à celle-ci … Mais pas tout à fait. Car dans ces situations, il était seul. Seulement là, ce n’était pas la même chose. Il y avait Kasuka. De plus, il se souvenait de ce qu’avait dit ce dernier avant qu’il n’y ait ce silence Il avait dit qu’il sortait avec lui… Sortir, dans le sens qu’ils étaient ensemble ? Comme s’ils étaient amoureux ? A croire que c’était ça qu’il avait dit. Ou alors la compréhension de son japonais laissait à désirer. Il referma les yeux, se sentant inutile, une fois encore. Il ne pourrait donc jamais se rendre utile, surtout dans des situations comme celle-ci, où ce n’était pas lui, mais un autre qui se faisait agresser ? La voix du brun se fit à nouveau entendre. D’après ce qu’il avait compris, il y avait quelque chose, un objet, qui les empêchait d’agir … Une caméra ? Certainement, sinon, il n’aurait pas parlé de porter plainte. Il soupira de soulagement lorsqu’il lui dit qu’ils étaient partis …

Heureusement que tout c’était bien passé, qu’il n’y avait rien eu de grave. Du moins, il l’espérait … Il se releva légèrement, ouvrant la porte de la cabine, pour laisser entrer l’acteur. Une fois qu’il fut à l’intérieur, il entendit le son de la porte qui se refermait. Il avait pris une bonne précaution. Il ne le voyait pas, sa tête toujours entre ses bras, séchant ses pleurs qui se faisaient moins important. L’italien se laissa faire, lorsque Kasuka le prit dans ses bras. Bien qu’il n’eut jamais prit l’habitude d’être dans les bras de quelqu’un comme ça, il se sentait bien. Ses larmes s’arrêtèrent petit à petit, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de gouttes qui sortirent de ses yeux. Il se sentait en sécurité, dans ses bras. Il avait envie de rester comme ça pour toujours, de ne pas bouger de l’abri que lui offrait le brun. C’était la première fois pour lui, qu’il avait envie de rester comme ça. L’instant de dura pas plus longtemps que ça. Le plus vieux lui avait relevé les cheveux qui étaient sur son front, afin d’embrassé ce dernier. Il ferma les yeux, appréciant du mieux qu’il pouvait le contact de ses lèvres contre sa peau. Puis, il les sentit sur ses lèvres, et rouvrit légèrement les yeux, surpris par son initiative, mais ne le repoussant pas non plus. Il se sentait étrange … Lorsque ses lèvres avaient quitté les siennes, il avait eu envie de les reprendre, voulant de nouveau avoir ce contact qu’ils avaient eu tout les deux … Il ne savait pas. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Mais là, maintenant, il n’avait pas envie d’y pensée, n’ayant pas le cœur à ça. Il hocha la tête devant ce qu’il lui disait. Il ne voulait pas s’imposer chez lui, mais là, il n’était vraiment pas en état de protester ce qu’il lui proposait.

Il prit sa main avec un léger sourire, enlaçant le dos du brun, devant une nouvelle étreinte qu’il lui offrait. Il était vraiment doux, cela le changeait radicalement de son quotidien. Il se laissa guider à travers le restaurant, évitant le regard des autres. Il ne voulait pas voir comment on le regardait. Et puis, de toute façon, il y avait Kasuka avec lui. Alors il s’en fichait. Il voulait faire comme il avait dit. Rentrer, et rester calmement à l’endroit où il serait. Et s’il était avec l’acteur, c’était parfait aussi. Il serra la main lorsque le plus vieux la lui reprit, et sourit lorsqu’ils sortirent du restaurant. Ils avaient véritablement l’air de deux tourtereaux à marcher ainsi dans la rue, main dans la main. Mais hélas, cet instant de bonheur ne dura pas longtemps. Sa main lâcha celle du brun sous l’effet de la surprise et du mouvement de recul qu’il avait eu. L’homme qui l’avait attrapé le plaqua contre le mur. Il était entre lui, le couteau contre sa joue, et le mur. Aucun échappatoire possible, semblait-il. Il tourna le regard vers son … ami ? Oui, pour l’instant il l’appellerait comme ça, même si leur relation n’est pas vraiment bien définit.

Lui, il avait les mains derrière son dos. Il semblait qu’il ne pouvait pas bouger, que la force du baraqué dépassait la sienne. Du moins, c’était ce qu’il voyait et pensait hein. Il fronça les sourcils devant la phrase de l’inconnu. Non mais pourquoi ils s’en prenaient à eux ? C’est vrai quoi, à part le fait que lui était étranger, il n’y avait aucune raison qu’il n’attaque l’acteur.

« Pourquoi… Vous faites ça ? Parce que je suis un étranger ? Mais alors pourquoi vous en prenez-vous à … Yuuhei ? Il n’a rien fait. »

Il le regarda et sourit, comme si cela était évidemment. Valerio en avait des sueurs froides.

« Comme tu l’as dit toi-même, toi, t’es un étranger. Et lui, c’est une super star de cinéma, mais qui sort avec toi, un homme. Tu vois le rapport ? »

« … Vous voulez lui faire du mal à cause de sexualité ? Ce n’est pas un peu … Enfantin et ridicule comme réaction ? »

Un coup de poing vola, avant de toucher le ventre de Valerio. Merde. Il n’avait pas fait gaffe à ce qu’il avait dit, oubliant durant trente secondes la situation dans laquelle il était. Il s’écrasa sur le sol, mettant ses mains sur son ventre, pendant qu’il recrachait sa salive. Le baraqué lui prit les cheveux, tirant sa tête vers lui pour qu’il le regarde.

« Tu fais moins le malin, pas vrai ? Ici, t’auras personne pour t’aider. Et c’est certainement pas ton acteur de petit copain qui pourra y faire quoi que se soit. »

Il ne dit rien, les yeux à moitié fermés. L’homme rapprocha à nouveau le couteau de son cou, le remontant lentement jusqu’à sa joue, avec la partie de la lame qui ne coupait pas.

« Pour un étranger, t’as tout de même un joli minois. Tu m’étonnes que le petit acteur ait craqué pour toi. T’as vraiment une tête de belle salope. Comment t’as fait pour le séduire ? Tu l’as sucé ? »

Il écarquilla les yeux devant tant de méchanceté qu’il déblatérait. Alors c’était comme ça que tous les autres le voyaient ? Come une pute qui gagnait sa vie en s’envoyant en l’air tout ceux qu’elle trouvait à son goût ?

« Avoue que se serait quand même dommage que ton joli minois soit abimé, n’est-ce pas ? »

La lame s’enfonça doucement et douloureusement dans la peau, glissant petit à petit vers le bas, laissant couler le sang de la chair ouverte. Le sang coulait sur sa joue blessé, venant se déposer dans sa bouche. Il avait désormais une belle entaille sur son visage.

« Oh … Arrêtes de me regarder comme ça, petite pute. Tu me donnes presque envie de te baiser. »

Il écarquilla les yeux de surprise, et de peur. L’homme venait de la plaquer contre le mur. Mais son visage était sur le mur, et le lascar avait commencé à déboutonner son pantalon. Heu. Oh. Attendez. Il se passe quoi là ? Valerio était pétrifié. Il n’allait pas le violer, si ? Non. Non non non. Il ne fallait pas. Il fallait qu’il fasse un truc. Là, maintenant. Il réfléchit à toute vitesse. Déjà, il ne pouvait pas voir Kasuka, et donc lui demander à l’aide. Il allait devoir se démerder seul sur le coup. Non. Il ne pouvait rien faire tout seul. Il avait peut être une solution. Mais une solution risquée, malgré tout. De toute façon, dans la position dans laquelle ils étaient, tout aurait pu paraitre compromettant. D’un coup de pieds agile, l’italien visa les parties intimes qui étaient à l’air, de celui qui l’avait blessé. Il se retourna, s’étant détaché de sa main, partit en direction du brun. Il remarqua que celui-ci s’était également libéré, et le plus jeune n’hésita pas. Il lui prit la main, courant à toute allure vers le parking où la voiture était garée. Il devait fuir, et vite. Le souffle coupé, haletant, il devait et voulait reprendre son souffle, mais il ne fallait pas. Il ne devait pas s’arrêter. Il le sentait au plus profond de lui. Si jamais ils s’arrêtaient pour une quelconque raison, ils ne donneraient pas cher de leur peau.

Enfin arrivé à la voiture, il laissa Kasuka l’ouvrir, afin qu’ils ne s’engouffrent à l’intérieur, tout deux essoufflés. Il le regarda, les yeux suppliant de démarrer la voiture. Le moteur se mit en route, et ils repartirent. Il sentit quelque chose de chaud sur son visage, et se passa la main au niveau de la blessure. Merde. Il ne l’avait pas loupé quand même.

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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: U-un rencard ?? [PV Valerio]   U-un rencard ?? [PV Valerio] EmptyVen 18 Mai - 0:49


Entendre la voix de Valerio qui tentait de le défendre avait quelque chose de réconfortant et de paniquant à la fois. Il déglutit, mais ne fut pas capable de répondre. Il était déjà en train d’énerver leurs agresseurs, ce n’était pas vraiment le moment pour en ajouter une couche. Plus il resterait calme, moins il avait de chance de se faire blesser. Il avait envie de leur dire de laisser Valerio tranquille, qu’il était capable de prendre les coups à sa place. D’encaisser pour deux. Tout ce qu’il voulait c’était qu’on le laisse tranquille. Vous ne comprenez pas ? Valerio… Celui qui pleurait quelques minutes auparavant dans les toilettes… Il n’avait pas envie que des sales types lui donnent d’autres raisons de pleurer. MAIS LAISSEZ LE MERDE ! Il bouillonnait, incapable pourtant de bouger sans utiliser la violence, l’autre lascar le tenait trop fermement. Ce coup de poing là, c’était vraiment de trop. Il entendait le râle de Valerio qui reprenait son souffle, il voyait l’autre brute l’empoigner par les délicates petites mèches violettes. Cette façon de lui agripper les cheveux, comme s’il était une vulgaire poupée. Il pressentait… Le pire, ou pas loin du pire. Il allait finir par les tuer s’ils allaient jusqu’au bout. Ils n’allaient pas… Non… Pas ça… Pas là… pas maintenant. Merde.

« T’as vu Yuuhei… ? Ça à beau être la tienne, de salope, ça nous empêche pas de lui passer dessus finalement… »

Le murmure dans son oreille alors que l’autre l’obligeait à garder son regard sur Valerio et l’autre taré avec son couteau. Il déglutit de nouveau, prêt à craquer. Il n’avait jamais ressentit autant le désir de faire du mal à quelqu’un. Il allait vraiment finir par leur péter le nez. Arrêtez. Ne l’appelez pas comme ça. Il est sensible. Ça vous amuse ? Pas moi.

« Alors ? C’est ça ? Il t’a sucé ? Ça suce comment les étrangers ? On devrait tester tiens. »

Trop c’est trop. Surtout que l’autre connard était en train de déshabiller son protégé. Ça n’allait vraiment pas ça. Il fallait qu’il fasse quelque chose sinon ils allaient finir par se faire violer tous les deux, peut-être même tuer. Il recula un tout petit peut l’une de ses jambes, plaçant son pied derrière celui de son agresseur, puis tira d’un cou sec pour faucher sa jambe et le faire passer par-dessus sa tête, l’envoyant au sol. Il allait se jeter sur l’autre, quand ses yeux rencontrèrent ceux de Valerio, sa main serra la sienne et ils coururent jusqu’à la voiture. Et tant pis pour les restes de Gyudon restés sur place. Il n’avait pas eu le temps de lui demander comment il avait fait pour passer de ‘future victime de viol’ à son sauveur qui le tirait vaillamment vers la voiture.

Son visage était toujours aussi neutre, sauf que ses joues étaient rougies par la colère qu’il avait ressentit quelques minutes auparavant, puis par l’effort. Il mit quelques temps avant de trouver ses clefs, encore choqué par ce qu’il venait de lui arriver. Puis il ouvrit vite, rentra de son côté, attendit que Valerio soit attaché et démarra en trombe. Kasuka essayait de se calmer, se concentrant sur la route, mais l’odeur du sang le ramena vite à leur cauchemar. Il s’engouffra dans l’une des voies qui mènent à Shinjuku puis se tourna vers Valerio… Il était blessé. Pas étonnant. Et pas si grave que ça. Tout allait bien se passer. Arrivés à la maison, il irait lui désinfecter sa plaie, il ferait de son mieux pour lui faire oublier ce premier rendez vous raté. Il soupira doucement, lui faisant un petit sourire triste.

« Il ne t’a pas loupé… Ne t’en fais pas, on y est dans dix minutes… »

Il donna un bon coup d’accélérateur, histoire de faire crisser un peu le moteur, mais aussi et surtout, parce qu’il avait hâte que ça soit fini… Quand le panneau Ikebukuro fit place à Shinjuku, son cœur se sentit tout de suite un peu plus léger. Habituellement c’était plutôt le sentiment inverse qu’il lui arrivait d’avoir. Ikebukuro c’était sa maison, son frère, les journées passées à jouer dans les parcs, à manger des glaces. La guerre des gangs, il ne l’avait vécue qu’à travers Shizuo, alors il s’y était toujours senti en sécurité. Shinjuku au contraire c’était l’endroit où l’on avait tenté de le tuer, et l’endroit il recevait ses menaces. Mais ce soir, son appartement l’appelait plus fort qu’il ne l’avait jamais appelé.

Tout ça c’était de sa faute… Il avait cru pouvoir sortir avec un mec comme si c’était parfaitement normal. En plus il connaissait cette hostilité qu’avaient certains japonais à l’égard des « Gaijins ». Restait à savoir s’il avait été assez discret ou si toute la presse était déjà au courant… Bof, ça ne changeait pas grand-chose au final, ils ne sortiraient plus sans déguisement, ni l’un ni l’autre, c’est tout. Pourquoi n’avaient-ils pas le droit d’être eux-mêmes pour une fois. Un sentiment indescriptible l’envahit alors qu’il sortait son « bip » de sa poche pour déclencher le déverrouillage de son portail. L’Orochi disparu dans l’ouverture et se gara à son emplacement habituel, dans la cour. Il descendit à nouveau le premier, vint ouvrir à Valerio. Un moment leurs yeux se rencontrèrent, la lèvre inférieure de Kasuka tremblait légèrement. Il ne pu s’empêcher de le serrer de nouveau contre lui. C’était fini. Ils étaient dans sa forteresse maintenant, personne ne leur ferait du mal, personne. Mais il avait eu peur. Pas pour lui non. Il avait eut peur pour Valerio. Il ferma les yeux, profitant du contact, caressant ses cheveux, sa nuque, son dos, lui disant silencieusement qui avait eu la trouille de le perdre. Il se sépara, difficilement, mais il fallait qu’il aille le soigner. Il reprit sa main dans la sienne. Ici ils avaient le droit. Personne ne les insulterait.

Kasuka déverrouilla tout ce qu’il y avait à déverrouiller, puis ouvrit la marche jusqu’au dernier étage là où était ‘l’appartement’ que le brun occupait. Encore une porte à déverrouiller et puis… La boule de poil vint les accueillir, se frottant à leurs pieds. Kasuka lâcha la main pour se pencher et prendre le chaton, puis entra, le déposant sur le canapé avec un petit sourire.

« On a un invité Yuiga… Sois sage avec lui. On a eut une dure journée. »

Il n’eut pour toute réponse qu’un tout petit miaulement, puis il se tourna vers Valerio, toujours dans l’entrée. Il lui fit un autre micro sourire et lui fit signe d’entrer dans la salle de bain, située sur la gauche. Evidemment, la salle de bain, tout comme le reste de l’appartement, respirait un luxe chaleureux. Mais cette pièce était l’une des préférées de Kasuka. Tout simplement parce qu’il adorait prendre des bains et que sa baignoire était parfaite pour ça.

« Je t’en prie, assieds toi… »

Il sortit de son placard la trousse de secours, des pansements, du coton et…de l’alcool à 90°. Ça allait piquer. Il commença d’abord par nettoyer à l’eau, enlevant les traces de sang séché qu’il y avait sur son visage, puis il imbiba un coton d’alcool et l’interrogea du regard pour savoir s’il était prêt… Puis serrant les dents en compatissant à sa douleur, il finit par nettoyer la plaie, essayant d’y aller en douceur sans pour autant s’attarder, avec minutie, histoire de lui faire le moins de mal possible et enfin, il termina en lui mettant le pansement.

« C’est fini… J’ai…eu tellement peur pour toi… »

Il s’abaissa pour se mettre à son niveau, collant son front sur le sien, le regardant dans les yeux durant quelques secondes, puis ils se fermèrent et il se décolla pour venir plutôt coller ses lèvres aux siennes, comme dans les toilettes du restaurant, sauf que cela dura un peu plus longtemps, que Kasuka était plus tendre encore, caressant la joue non blessée. Il finit par briser le contact et se redresser et disparu un instant pour revenir aussitôt avec un grand T-shirt gris et des caleçons violets tout propres, il les posa sur le lavabo, en indiquant à Valerio que c’était pour lui, puis alla à la cuisine faire chauffer le lait pour les chocolats chauds et en attendant, il mit son propre pyjama qui ressemblait assez à ce qu’il venait de prêter à Valerio, sauf que c’était blanc et bleu marine.

Ce fut Yuiga qui signala à son maître le retour de son invité, à miauler doucement tout en se frottant à ses pieds inconnus mais qui ne l'effrayaient pas le moins du monde. Kasuka sourit en le voyant. Les fringues étaient pile à sa taille.
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Valerio Panzani

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MessageSujet: Re: U-un rencard ?? [PV Valerio]   U-un rencard ?? [PV Valerio] EmptyVen 18 Mai - 17:46

Rp terminé. Suite ICI.
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