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 Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]

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MessageSujet: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyVen 30 Mar - 13:05

Cela faisait bientôt une semaine que j'étais arrivée au Japon et je dois dire que pour le moment ça se passait plutôt bien…hormis ma tuyauterie qui avait fait des siennes alors que je prenais ma douche tout roulait comme sur des roulettes! En plus grâce à ce petit évènement j'avais pu faire la rencontre de ma voisine! Nao chan! Elle était très gentille et je dois avouer que même si j'avais pas pour habitude de prendre les gens en amitié, là j'avais bien envie de faire une petite exception! Bin…j'avais pas envie de rester seule et sans attache toute ma vie! J'avais envie de me faire des amis et de me fabriquer des souvenirs agréables! Il n'y avait rien de mal à vouloir vivre un peu normalement! Et puis si sa dérange quelqu'un il n'a qu'a aller se faire foutr…heuuu se faire voir!

Je n'avais eu qu'un seul contrat depuis mon arrivée! Eh oui, il fallait attendre un peu car les clients japonais étaient toujours plus frileux que les autres. Peuuuh en faite cela ne me dérangeais pas beaucoup car je pouvais un peu respirer! Hey je suis une humaine aussi hein! J'ai le droit d'être fatiguée de temps en temps! Mais…Où j'en étais…AH oui! Les contrats donc…eh bien il n'y avait pas foule à vrai dire! Mais cela me permettait de pouvoir suivre mes cours et faire mes devoirs tranquillement. Et puis un jour je reçus un mail…sur mon portable professionnel. En général je ne décrochais jamais, par soucis de confidentialité tous mes clients me laissaient des messages vocaux ou bien écris.
J'avais ouvert mon téléphone dans l'espoir de voir tout de même un contrat! J'avais ma petite notoriété en Amérique et savoir que personne ici ne me réclamait meurtrissait beaucoup mon égo! Ohohoh je n'étais pas quelqu'un qui aimait bien se venter mais j'étais très fière de mes prouesses techniques! Bon j'aurais préféré pouvoir me venter dans un autre domaine mais l'art du meurtre était le seul domaine ou j'arrivais à tirer mon épingle du jeu! Et n'allez pas croire que descendre des gens m’emplis de joie non! Mais en faisant ça j'avais l'impression de réduire la menace qui planait sur la tête des gens.
Revenons à nos moutons…j'ouvris donc ma boite mail et tomba sur une photo accompagnée d'un nom : Yuhei Hanejima, une adresse et une heure précise.
Tss…je n'aimais pas vraiment ce genre de demande…on me demandait de liquider ce jeune homme aujourd'hui même pour une somme assez…non disons-le clairement très très élevée! Je ne savais pas ce que ce gars là avait fait mais on voulait qu'il disparaisse très vite. Je restais septique…il n'y avait pas beaucoup de renseignements le concernant. En plus sa tête me disait quelque chose mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus.
Mon sixième sens me disait de refuser, en plus il était jeune…un peu plus que moi et je n'avais pas l'habitude de flinguer des jeunes gens! J'avais une seule règle de conduite…jamais de femmes ni d'enfants. Ce Yuhei n'était pas concrètement un enfant…mais il n'était pas non plus un adulte! Et puis il n'avait pas l'air d'être quelqu'un de méchant! Je refusais aussi d'honorer des contrats pour des cibles innocentes. Que faire…

J'acceptais donc…mais à contre cœur. J'étais mal à l'aise, cette personne était jeune. J'avais toujours eu des contrats de cibles aillant plus de 27 ans. Puis une fois après avoir rédiger mon acceptation de mission, je m'affalais comme un phoque sur mon lit, une peluche entre les bras…quel paradoxe…
Je me suis mise à réfléchir encore et encore…est-ce que j'avais bien fais d'accepter ce contrat, est-ce que ce n'était pas me parjurer que de faire ça? Après tout, ce n'était pas un enfant mais ce n'était pas non plus tout à fait un adulte! Ce cirque dura une bonne partie de l'après midi…mais vint l'heure de l'exécution. Je me dirigeais donc vers mon armoire à double fond pour pouvoir faire mon choix des armes que j'utiliserai contre ce Yuhei.
Mes armes de prédilection étaient les armes à feu. Je laissais glisser mes doigts fins sur les différents pistolets que je possédais…ils étaient uniques, sans numéro de série pour plus de discrétion. J'avais le choix entre plusieurs Glocks, des Desert Eagle, des Magnums…j'avais aussi plusieurs types de balles, à bout pointu, à fragmentations, des perforantes qu'on appelait aussi "tueuses de flics" car elles passaient à travers les gilets en kevlar, etc…finalement mon choix s'arrêta sur mon fidèle Glock 38 calibre 45.
J'aimais particulièrement cette arme, elle était complète, légère…puis je saisis un silencieux que je fixais au bout. Un professionnel se devait d'être discret! Je le posais avec quelques recharges sur le sol et porta mon intention sur un tout autre type d'arme...improbable mais redoutable! En fait j'avais pour habitude de faire mourir les gens selon leur mode de vie. Par exemple, j'exploserais volontiers le crâne d'une pourriture de la mafia avec mon fusil de précision tandis que pour un homme plus fin, plus délicat, je lui accorderais une mort plus propre…en utilisant une corde a piano ou en lui brisant les cervicales.

Mais pour le jeune homme de ce soir, j'utiliserais un liquide. Un poison pour être exacte. Oui j'avais l'intention de lui offrir une mort douce, sans douleur. Pour cela je saisis une seringue stérile et un flacon d'un puissant anesthésiant utilisé dans les hôpitaux. Très efficace, la mort en cas de surdosage arrivait en quelques secondes, le cœur lâchait…en plus il était indétectable aux analyses post-mortem. Le ticket gagnant donc! Consciencieusement, je remplissais ma seringue et la posa près de l'arme a feu. Oui! Deux précautions valaient mieux qu'une! Si jamais -ce qui était improbable- le poison n'agissait pas, je pourrais toujours le finir en lui plombant le cœur.

Je jetais un coup d'œil au temps qu'il faisait dehors…il pleuvait à moitié…parfait, comme ça personne ne trouvera ça louche que je me ballade avec une capuche sur la tête! J'attachais mes long cheveux roses en une queue de cheval pour pouvoir cacher ce "signe distinctif" puis enfila un pantalon kaki et un débardeur blanc. Pour finir je recouvrais le tout d'un blouson de cuire noir avec une capuche. Dans une poche ma seringue, dans mon pantalon mon arme. Le vêtement était assez large pour dissimuler les deux. Je ne souriais plus, je n'étais plus la Mayura rayonnante et pimpante. J'étais extrêmement concentrée, d'autant plus que je doutais sérieusement de ce plan.
Bon il fallait mettre les doutes de côté car sinon la mission serait un échec. Je n'avais pas faim, mes soucis de conscience me coupaient l’appétit. Je passais par un autre chemin pour sortir de chez moi, il ne fallait pas que Nao me voit comme ça. Puis je me dirigeais vers le lieu où une jeune personne allait lâcher son dernier soupir. J'espérais qu'il avait bien profité de cette dernière journée, qu'il avait bien embrassé ses parents ou ses frères et sœurs avant de partir en cours ce matin…j'allais leur prendre un être aimé. C'était triste…mais c'était mon quotidien.
J'avais le temps, je ne me pressais pas pour me rendre sur le lieu du meurtre…cela ferait trop suspect. Arrivé à une bifurcation j'attendais d'entrer en contact visuel avec ma cible. Ce ne fut pas long…je vis une silhouette frêle correspondant à la photo marcher dans la rue en direction de chez lui probablement. C'était à mon tour d'entrer en action…ma seringue que j'avais au préalable mise dans ma manche était prête à faire son œuvre…une petite injection dans le cou ou dans la cuisse et il en serait finit de cet individu. J'étais à peine à quelques mètres de lui quand soudain un point rouge apparut dans le dos de ma cible!

Putain de merde…je connaissais bien ce genre de point! Cela ne pouvait dire qu'une seule chose, il y avait un autre tueur dans les parages! On ne m'avait pas parlé de ça! On ne m'avait pas dit qu'il y aurait quelqu'un d'autre sur ce coup! Et puis je ne sais pas ce qu'il m'a prit, je me débarrassais de la seringue en la jetant dans un caniveau puis courrait vers Yuhei. J'avais peu de temps…j'avais l'impression de sentir déjà l'autre assassin presser la détente! J'arrivais à temps pour plaquer le jeune homme sur le sol! Une microseconde de plus et ce dernier était mort. La balle vint s'écraser sur le sol ricochant près de nos têtes! Je sentis soudain une forte brûlure au niveau de ma tempe mais n'y prêta pas attention! Il ne fallait pas rester là! Le Sniper devait déjà être en train de recharger son arme, son œil dans sa lunette de précision.

Sa balle avait manqué de peu sa cible! Mais cette dernière avait aussi frôlé de très près mon crâne! La balle en me frôlant avait arraché un peu de peau sur ma tempe, provoquant un saignement important mais non grave. Connard de merde…je te jure que si on s'en sort, le seul moyen de pouvoir t'identifier sera avec des radios dentaires!

"Vite lève -toi!"

Dis-je en me relevant, ignorant les goûtes de sang qui étaient tombées sur le visage de Yuhei. Je le tirais avec force en le tenant par sa veste…qui coûtait certainement très chère mais j'en avais franchement rien a faire! Actuellement, nos vies avaient beaucoup plus de valeur. Je l'entrainais donc dans une ruelle non loin de l'appartement afin que l'autre tueur ne nous ais plus dans sa ligne de mire.

Concrètement je venais de me mettre dans la mouise toute seule! J'étais revenue sur ma décision à la dernière minute lorsque j'avais vue le point rouge du viseur sur le dos de ce jeune homme qui n'avait probablement pas mérité ça. Ma capuche avait basculé en arrière, le garçon pouvait voir mon visage…mais très franchement je ne me souciais pas de ce détail, pour le moment je maintenais ce dernier contre moi pour le protéger, tout en jetant des regards frénétiques sur les toits et dans les rues pour essayer de reconnaître le visage de l'autre tueur…autant chercher une aiguille dans une botte de foin.

" Faut pas qu'on reste là! Il va nous retrouver si on ne bouge pas! On doit trouver un endroit sûr… T'es blessé?"


La pluie devenait de plus en plus battante, cela répandit encore un peu plus de sang le long de mon visage. J'essayais d'essuyer un peu mais sans succès…et en plus de ça je me faisais plus mal qu'autre chose!
Je m'éloignais un peu du "mort en sursit" pour voir s'il n'avait pas été blessé…visiblement non…peut-être un peu secoué par ce magnifique plaquage en règle que je lui avais fait mais hormis quelques bleus et des égratignures, il n'aura rien de bien grave. C'est alors que j'entendis un bruit de canette rouler sur le sol. Par réflexe et aussi pour éviter de me faire buter bêtement, je plaçais ma main sur mon arme, prête à nous défendre.
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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyDim 1 Avr - 0:21

Quand on cherche à trouver toutes les fois ou Yuuhei Hanejima avait frôlé la mort… On peut prendre peur. Déjà petit, il risquait sa vie à chaque pas de travers, rien d’étonnant quand on a pour frère Shizuo Heiwajima, l’homme le plus fort d’Ikebukuro et que celui-ci n’est pas le genre à réussir à contrôler sa force. Quand ils étaient petits, c’était encore pire pour Kasuka, surtout qu’il avait été un petit garçon espiègle, même s’il était calme, cela ne l’avait pas empêché de faire des bêtises et de mettre son frère dans des colères plus ou moins noires et d’avoir frôlé de près l’écrasement sous les appareils électroménagers de la maison. Déjà à l’époque, en fait même la première fois qu’il avait frôlé de peu la mort, cette fameuse fois avec le réfrigérateur, Kasuka n’avait pas bougé d’un pouce pour tenter d’éviter l’objet. Et cela a continué par la suite, toutes les fois où le jeune homme s’était fait attaquer, il n’a pas sourcillé, pas bougé d’un pouce.

Depuis qu’il était acteur, cela lui arrivait assez souvent d’avoir des fans tarés, ou alors des petits copains de fans tarés qui en voulaient à mort à l’acteur. Il avait fait face à plusieurs couteaux, coup de feu, coups de poings, mais jamais aucun ne l’avait atteint. Toujours quelqu’un pour le protéger. Sa bonne étoile était toujours avec lui, et souvent elle se manifestait à travers son frère, toujours là au bon moment pour lui éviter l’hôpital ou le cercueil… Mais jamais il ne s’était défendu par lui-même. Il savait le faire pourtant, il le faisait très bien quand c’était de la fiction, il savait très bien se battre également, et tout en élégance en plus, il maîtrisait l’Aikido. Pourquoi ne se défendait-il pas ?

Sa vie avait-elle si peu de valeur à ses yeux ? On aurait pu dire qu’il était du genre à même rechercher le danger, il faisait toutes ses cascades lui-même, adorait les sports extrêmes et la vitesse lorsqu’il conduisait par exemple.

Pourtant non, il ne voulait pas mourir. Il avait encore trop de choses à faire avant de crever. Il avait un film à terminer, un frère et un chat à s’occuper, puis il aurait bien aimé vivre plus de trucs aussi, comme connaître l’amour avec un grand A, quelqu’un avec qui il aurait pu avoir des enfants, qu’il emmènerait fièrement chez ses parents le dimanche, espérant par là même que son frère en aurait aussi et que ses gosses seraient pressés d’aller jouer avec leurs cousins. Il y avait aussi Yuigadokusonmaru. Il était encore un bébé, et même si il était certains que quelqu’un pourrait bien s’en occuper s’il mourrait, cela resterait un regret.

Bref, c’était pas le moment de le tuer. Parce que comme le pensait Mayura, c’était un gosse. Il était majeur que depuis quelques jours, et malgré le fait qu’il soit l’une des plus grosses fortunes de son pays depuis l’âge de ses 18 ans, qu’il avait à présent une renommée internationale en tant qu’acteur, il restait le petit garçon qui avait grandit trop vite, pour prendre les responsabilités que son frère n’arrivait pas à prendre, pour que l’un des deux dans la famille puisse dire « je réussis dans la vie ». Ce n’était pas une compétition. Kasuka ne s’était jamais sentit en compétition contre son frère. Il s’était mit tout seul dans son ombre, il en était sorti également tout seul, devenant homme d’affaire reconnu, et star par-dessus le marché. Il avait prit la place que son frère n’avait pas prise. Quelque part, il s’en voulait d’avoir été aussi opportuniste, mais le mal était fait, maintenant il ne pouvait qu’aider son frère à sa manière.

Mais là… ? Qu’avait-il fait pour qu’on veuille encore le tuer ? Pour qu’on paye quelqu’un pour le tuer, pour qu’on paye même…deux personnes pour le tuer ? De quoi était-il coupable ?
Si on lui avait demandé, il aurait été incapable de répondre. Coupable d’être riche peut-être ? Coupable d’être célèbre ? Coupable d’être né le cadet de l’homme le plus fort d’Ikebukuro ? Mis à part ça, il ne voyait pas vraiment ce qu’on pouvait lui reprocher. Il avait eut quelques amourettes, mais elles s’étaient toutes bien finies, Kasuka n’étant pas quelqu’un de tragique dans la vie autant que dans ses films, il préférait les ruptures nettes que les longues déchirures. Bref, comme pour la personne qui le harcelait*, s’il savait qu’on avait mit un double contrat sur sa tête, il n’aurait pas pu dire pourquoi.

Alors que la tueuse effectuait son rituel de préparation pour venir le cueillir, Kasuka barbotait dans sa baignoire, apprenant un script pour le lendemain en remuant les bulles de lavandes avec ses orteils. Il avait souvent la fin d’après midi pour lui, entre le boulot et les sorties culturelles ou les cours du soir qu’il suivait religieusement. Ce moment il aimait bien le passer dans sa baignoire, ou à marcher, ou à conduire dans les rues d’Ikebukuro. Yuiga avait l’habitude de le regarder du haut du lavabo lorsqu’il prenait son bain. Des fois ça s’éternisait et en sortant, il trouvait la boule de poil endormie là, et ne pouvait s’empêcher de trouver ça terriblement mignon. C’était le cas cette fois là. En sortant il se sécha à l’écart de l’animal, de peur de le mouiller et donc de le réveiller. Il s’attacha les cheveux, le temps qu’ils sèchent, parce qu’il refusait toujours d’utiliser un sèche-cheveux quand il ne tournait pas ou en dehors des séances photos.

Il passa devant son emploi du temps, affiché au frigo et consulta le planning de la soirée. Hm. Il avait un cours… De tir tiens justement. Encore quelque chose qui ne lui servirait pas à grand-chose, il n’était pas capable d’envoyer un coup de pied à quelqu’un pour se défendre, il ne pourrait jamais dresser une arme contre un opposant. Mais bon il avait déjà appris le tir à l’arc, et l’impression de plénitude qu’il ressentait en se concentrant sur une cible était très agréable. Il n’avait pas encore acheté d’arme à lui et tirait avec celles de son club, il avait les moyens évidemment, et tout le monde comprendrait qu’une célébrité achète une arme, mais il ne saurait pas encore laquelle lui conviendrait le mieux, alors il en testait des différentes. Ce cours n’était pas très loin de chez lui, dans une cave d’un des immeubles de Shinjuku, à quelques rues de son immeubles, il irait donc à pied. Grave erreur.

***

En ressortant du cours, il s’aperçu très vite qu’une deuxième douche serait nécessaire en rentrant chez lui. La pluie tombait et il n’avait rien pour s’en protéger... Et à Tôkyo, c’était pas une bonne idée de se coucher avec les cheveux pleins d’eau de pluie si on voulait garder son oreiller un tant soi peu propre. La difficulté de vivre dans une capitale : la pollution. La foule aussi mais ce soir c’était plutôt calme encore, surtout dans sa rue, pas un chat. Il n’était pas vraiment attentif, son esprit vagabondait alors que ses pas le conduisaient tout seuls vers son habitation. Alors qu’il allait sortir son portable de sa poche pour vérifier ses messages, il lui arriva un truc légèrement incroyable. De loin la meilleure scène d’action qu’il avait vécu dans la réalité.

Tout d’abord, il ne comprit rien, il y avait juste la douleur de son menton tapant fortement contre le sol, comme s’il était tombé. Il cru un instant que c’était ça, il avait du trébucher, se retrouver face contre terre, ça pouvait arriver à tout le monde, même à Yuuhei Hanejima. Puis il sentit le poids sur lui et se rendit compte qu’on venait de le plaquer au sol. Puis le bruit de la cartouche qui ricochait sur le sol. Puis les gouttes de sang sur sa tête.

Une sacrée jeune fille venait de lui sauver la vie. Encore une belle manifestation de sa bonne étoile on dirait. Enfin la bonne étoile de ce soir avait décidé au dernier moment de l’épargner et de le sauver… On reviendra pour l’appellation. Il obéit sans perdre de temps, se levant dès qu’elle lui laissa la liberté de mouvement. Il la suivit sans résistance, son visage toujours de marbre, égal à lui-même. Mais son cœur se mit à battre plus fort que d’ordinaire, seule manifestation de son instinct de survie. Il s’aperçu aussi qu’il tremblait légèrement alors qu’il se cachait derrière la demoiselle. La demoiselle aux cheveux roses… Il la regarda, un peu perdu… Pourquoi lui demandait-elle s’il était blessé alors que c’était elle qui saignait ? Elle saignait à cause de lui, ou pour lui… wow. A part son frère, personne n’avait risqué sa vie pour le sauver quand même.

« Ça va…Mais toi… tu saignes. »

Il passa la main sur sa joue où le sang de la jeune fille s’était mêlé à la pluie. Lui n’avait que des égratignures dues à la chutes, le genre de trucs qu’on se fait en étant gamin quoi, rien de bien grave. Où aller ? S’ils repassaient devant son appart, ils seraient de nouveau exposés… Le mieux c’était de passer par derrière avant que le tueur ait l’idée de faire la même chose qu’eux. Il ne pouvait pas fuir seul en tout cas, pas maintenant qu’elle avait pris ce risque énorme pour le sauver. Il la soignerait, c’était la moindre des choses.

« On va chez moi… »

Il sursauta en entendant le bruit mais cela fut imperceptible. Le moindre bruit lui glaçait le sang ? C’était parce que cette fois son frère n’était pas là qu’il était un peu moins confiant ? Ou c’était plutôt parce qu’il connaissait ce genre de scénario pour en avoir joués quelques uns. Il lui prit sa main libre et couru, baissé derrière les rangées de voitures, parce que dans ses films, ses personnages faisaient toujours ce genre de trucs. Quelques rues… Il leur fallait tourner à gauche au bout de celle-ci, puis encore à gauche et là ils pourraient entrer par la deuxième cour de son immeuble… D’habitude c’était si proche et là ça semblait si loin… c’était surréaliste comme situation. Un gag pour la télé peut-être ? Il attrapa son portable et le garda dans sa main libre, avec un numéro il pourrait déverrouiller le portail de secours.



[* voir mon rp avec Izaya.]
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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyDim 1 Avr - 14:04

Pourquoi est-ce que j'avais complètement viré de bord dès l'instant où j'avais vu ce point rouge apparaître? Ca avait été plus fort que moi, je n'avais pu m'empêcher de réagir de la sorte. Parce que dans le fond, je n'étais pas comme mes autres "collègues" j'avais un code très précis que j'appliquais le plus souvent. On m'avait proposé depuis le début de ma "carrière" plusieurs types de contrats allant de la liquidation des barons de la drogue aux policiers véreux, en passant pas la femme adultère et aux gosses héritiers qui devenaient des obstacles pour la réalisation de certains dessins. Or je n'avais jamais douté...s'il s'agissait de femmes ou d'enfants, c'était niet. Mais là j'sais pas...j'avais accepté, pensant que peut-être mes convictions s'étaient émoussés au fur et à mesure des années?.

D'un côté j'étais contente de voir qu'en mon fort intérieur, je n'avais pas changé, ma "religion" restait la même. Même si je voyais un sacré pactole s'envoler, au moins je pourrais continuer à me regarder dans une glace le matin. "Chasser le naturel et il revient au galop" disait l'adage...je crois que pour ce cas là, ce dicton n'avait jamais été aussi vrai! Mais maintenant j'allais avoir un autre problème...ma couverture était complètement grillée! Je pouvais aller la jeter à la poubelle et me reconstruire une autre identité! Tss...j'avais été imprudente, le jeune homme avait pu voir mon visage. C'était bien la première fois que cela m'arrivait! Quelle bavure...mais quelle bavure! Depuis quand est-ce que j'étais devenue aussi nulle? Franchement, mon égo venait de se prendre un sacré coup dans la tronche! Si j'avais été une nunuche, je crois que je me serais mise à chialer.

Bon, restons calme, concentrons-vous! Nous n'étions pas sortis d'affaire. L'assassin devait être à nos trousses et il avait le dessus sur nous. Dommage que je n'avais pas pu récupérer la douille et la balle que le sniper avait tiré...déjà d'une ça aurait évité que la police ne s'en mêle et en plus de ça, j'aurais peut-être pu découvrir qui nous traquait. Car même si les assassins restent dans l'ombre, la plupart du temps, il y en a qui parfois font du zèle et utilisent des balles spéciales...des balles artisanales ou bien avec un signe distinctif sur les douilles. De parfait crétins mais bon...tant que ce sont eux qui vont en prison et pas moi.
Visiblement, malgré la pénombre de la ruelle dans laquelle je nous avais précipité, la victime avait remarqué que je saignais. Rahh ce n'était pas le moment de faire ce genre de commentaire! Et puis d'ordinaire les gens étaient tellement ivres de terreur qu'ils ne remarquaient pas ce genre de...détail.

"C'est pas grave, t'occupe pas de ça!"

Dis-je en essayant d'essuyer sans succès un peu plus de sang. Tss...j'avais salopé ma veste fétiche! Ce tueur où qu'il soit, je le retrouverais et il me le paiera! Déjà il avait bien failli m'exposer la tête et deuxièmement à cause de lui mon vêtement porte-bonheur était...pas foutu mais souillé! Il ne perdait rien pour attendre celui-là...ou celle-là? Il y avait aussi des femmes dans la profession!

Bref...il fallait que nous trouvions un endroit sûr où nous ne risquions plus de nous faire canarder. J'étais très inquiète, je venais d'entendre une canette de je ne sais trop quoi rouler sur le sol...sans raison. J'avais saisi mon arme qui était placée dans la ceinture de mon pantalon quand je sentis qu'on me tirait dans la direction opposée où je voulais aller pour vérifier qu'il n'y avait personne de suspect. Je décidais de suivre le jeune homme qui avait prit ma main pour rejoindre l'endroit où il habitait. Je serrais un peu plus sa main pour ne pas le lâcher.

Je me laissais faire, en jetant tout de même des coups d'oeil frénétiques derrière nous pour voir si on ne nous suivait pas! Quelle galère...mais quelle galère! Nous courrions presque accroupis, nous cachant derrière les voitures mais c'est alors que des éclats de pare-brise et de verres de fenêtres nous tombèrent sur la tête. Bon Dieu. J'agrippais alors le jeune homme contre moi encore une fois pour qu'il reste immobile, lui protégeant la tête à l'aide de mes bras. Il ne fallait pas qu'il soit blessé! Je refusais en bloque l'idée qu'il arrive quoi que se soit à ce jeune homme qui n'avait rien demandé. Me voilà dans la peau d'un garde de corps...enfin garde du corps...Hey j'suis plus sexy que ces armoires à glace quand même!

"Attend! Ne bouge plus!"


Il était dangereux que l'on essai de forcer le passage! On pourrait se retrouver blessé gravement par des éclats de verres! Nous n'étions pas dans un film, le verre projeté était terriblement dangereux! On pouvait facilement perdre un oeil et bien se retrouver balafrer à vie! J'avais remis ma capuche pour me protéger également des éclats!

"Haha...il n'a pas apprécié de t'avoir manqué!"


Un peu d'humour histoire de détendre l'atmosphère! Bah...moi en tout cas sa m'aidait à dédramatiser la situation!

"T'inquiète-pas, je te protègerais!"


Foi de moi-même! Et sachez braves gens, que je tenais toujours mes promesses! Si je lui disais que j'allais le ramener chez lui en un seul morceau alors je le ferai. Même si je devais y perdre la vie!...Vous pensez que j'exagère? C'est que vous ne me connaissez pas bien alors! Avec moi c'était tout ou rien! D'autant plus que je me sentais responsable de ce qui arrivait à cette jeune personne.
Les tires avaient cessé pour le moment car là ou nous étions il ne nous voyait plus. En revanche si nous bougions, s'en serait fini de nos vies. Je retirais mes bras du dessus de la tête de Yuuhei et le regarda pour lui expliquer comment nous allions procéder.

"Il est sur les toits...si on quitte cet endroit, il pourra nous tirer comme des lapins. Voilà ce qu'on va faire, je vais prendre un éclat de rétroviseur sur le sol et je vais l'éblouir. Là on aura une fenêtre de quelques secondes qui nous permettra de pouvoir le devancer et entrer chez toi. Quand je te dirai d'y aller, tu fonce d'accord? Et tu te retourne pas! Quoi que tu entende tu ne te retourne pas!"


J'étais sérieuse, il fallait vraiment qu'il m'écoute sans broncher et qu'il fasse preuve de courage! Avant que je ne mette mon plan à exécution, je lui lançais un petit sourire désolé. Et je l'étais vraiment! J'étais convaincue que le contrat qui planait sur sa petite tête brune n'était pas justifié. Rampant parmi les débris de verres, je saisis une gros morceau de verre de rétroviseur et saisit mon arme, avec la petite lampe de mon Glock je fis refléter le rayon lumineux contre le rétro. Grâce à ça, l'assassin ne pourrait pas voir distinctement dans sa lunette de visée.

"Court!"

Indiquais-je à Yuuhei...j'attendais qu'il soit hors de porté pour pouvoir me lancer derrière lui. Je le rattrapais en quelques secondes. Hahaaaa on l'avait bien entubé! Bon c'était drôle sur le moment mais du coup, soit l'assassin allait arrêter ses poursuites pour le moment, soit il redoublerait d'efforts.

"C'est là que tu habite?"
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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyLun 2 Avr - 17:37

Mayura n’aurait pas à s’en faire pour sa couverture. Comme si Yuuhei allait dénoncer une fille qui venait de lui sauver la vie ! Ce n’était déjà pas son genre de dénoncer ceux qui tentent de le tuer ou agissent illégalement sous ses yeux… Il ne prendrait jamais ses petites jambes pour aller au commissariat dénoncer volontairement quelqu’un. Yuuhei n’était pas vraiment fan de la police et des représentants de l’ordre légal depuis que son frère s’était fait arrêté et mis en garde à vue alors qu’il était totalement innocent. Il avait le sentiment que la police traduisait son impuissance par ce genre d’arrestations abusives, basées uniquement sur des fausses accusations… Alors la jeune fille pouvait dormir sur ses deux oreilles et garder sa jolie teinture rose et ses papiers qui lui servaient actuellement de couverture, son secret serait bien gardé.

Le jeune acteur découvrait de nouvelles sensations, c’était le moins qu’on puisse dire. Habituellement, même s’il s’immergeait totalement dans le personnage au point de l’incarner à la perfection, il savait tout ce qui lui arrivait à l’avance lorsqu’il se lançait dans ce genre d’aventure. Tout était prévu pour que cela se passe bien, même lorsqu’il faisait des cascades, et il s’était rarement blessé. Là, c’était très différent, car chaque mouvement pouvait mettre sa vie ainsi que celle de la jeune fille en danger. Il n’avait pas de chorégraphie chirurgicale à apprendre par cœur pour éviter les faux éclats de verre. Là c’était du réel. Ce n’était pas un personnage fictif, c’était Kasuka. Son pouls s’emballait alors que la jeune fille resserrait sa poigne sur sa main. Elle avait l’air de lui faire confiance, ce qui était un sentiment très plaisant mais qui en même temps lui mettait un peu la pression… C’est pas comme s’il avait un instinct de survit très développé ce petit là…

La couverture des voitures, c’était une idée scénaristique qu’il connaissait parce que dans les films ça marchait bien. Mais lorsque les coups de feux reprirent, faisant éclater les vitres des véhicules, il se rendit vite compte que peut-être que c’était un mauvais calcul. Il avait peur, surement, mais il était excité aussi, même s’il ne comprenait rien de ce qui se passait concrètement et du comment du pourquoi il se retrouvait à se cacher derrière des voitures avec une inconnue pour éviter des balles tirées d’on ne sait où. Ce qui était sûr c’est qu’elle, elle avait l’air de savoir et qu’il n’avait pas d’autre choix que de lui faire confiance. Il resta couvert par sa protection, se demandant encore une fois pourquoi elle se souciait autant de lui alors qu’il la voyait pour la première fois. Il se demanda si elle n’était pas une sorte d’agent de protection employée par sa boite de production pour le protéger… Mais c’est vrai qu’elle ne ressemblait pas aux armoires à glace qu’il avait habituellement. Il obéit et resta immobile, même s’il avait curieusement envie d’échanger leurs positions. Petite pointe d’Ego masculin…qui disparu bien vite lorsqu’elle tenta un peu d’humour. Il rit intérieurement mais le son ne sortit pas.

« On l’a même carrément énervé… »

Il la trouvait mignonne à lui dire de ne pas s’inquiéter comme ça. Ça irait. Elle savait ce qu’elle faisait alors il n’était pas inquiet, même si lui n’avait aucune idée de ce qu’il faisait lui-même. Pour l’instant, il se contenterait d’écouter. La fin de la salve de balle arriva enfin et le jeune homme la regarda droit dans les yeux, essayant de retenir chaque détail de son plan. Visiblement pendant quelques secondes elle allait le couvrir pour qu’il puisse s’échapper, puis le rejoindre avant que le sniper n’ait eut le temps de réagir.

« Ok. »

Il se mit dans une bonne position tandis qu’elle se préparait à mettre son plan à exécution. Cela ne lui plaisait pas vraiment qu’elle soit celle qui risque sa vie de nouveau mais ne protesta pas. Le temps était certainement précieux et elle avait l’air suffisamment convaincue de son propre plan qu’il ne pouvait pas se permettre de douter à sa place. Ils s’en sortiraient, tous les deux. Au moins pour cette fois en tout cas…

Dès qu’elle lui donna le signal, il fila à toute allure sans s’arrêter, commençant à composer le code sur le clavier de son téléphone. Il y était, il avait réussi. Il fut heureux de voir en se retournant que la jeune fille était sur ses talons. Il déverrouilla le portail et entra dans sa cours rapidement, passant par un tunnel sous l’immeuble. Ils étaient hors de portée de toute balle. Il soupira enfin en s’appuyant un instant contre le mur, déglutissant en prenant vraiment conscience de ce qui venait de se passer.

« O-oui… Normalement, on devrait y être bien protégés… J’ai un bon système de sécurité. »

Une fois son souffle reprit, il déverrouilla la porte du bas de l’immeuble puis, une deuxième avant d’appeler l’ascenseur. Tout l’immeuble lui appartenait. A la base il avait acheté tout ça parce que la pierre était un investissement durable, surtout à Tokyo, à Shinjuku. Si un jour il avait les moindres problèmes financiers, il aurait toujours son immeuble qui se revendrait au moins le double de ce qu’il lui avait coûté. Et oui, avoir ce genre d’idées à 19 ans ce n’est pas vraiment commun, mais quand on gagne deux billions de dollars en investissant à droite à gauche pour un jeu télévisé, on commence à se rendre compte de la façon dont fonctionne le monde cruel de la finance.
L’ascenseur arrivé, il laissa la jeune fille monter avant lui, puis appuya sur le bouton du dernier étage et enfin, il se tourna vers elle. Son visage était toujours le même, il n’exprimait aucun sentiment particulier, mais son regard dévoilait tout de même une curiosité demandant à être satisfaite.

« …Je pense qu’il va falloir m’expliquer pas mal de choses…J’avoue que je n’ai pas vraiment compris ce qui vient de nous arriver… à part qu’on voulait nous tuer… Ou plutôt... me tuer.»

Un frisson lui parcouru l’échine, prononcer les mots ne faisaient que rendre la scène encore plus réelle. Après le petit bip qui annonçait leur arrivée, il déverrouilla encore une autre porte, celle de l’appartement qu’il occupait. Yuigadokusonmaru, le petit chat, fut au rendez vous pour accueillir Yuuhei et Mayura, venant se frotter aux jambes de son maître qui le prit dans ses bras en le câlinant encore plus tendrement qu’auparavant.

« Il s’appelle Yuigadokusonmaru, on vit seul tous les deux…entre…fais comme chez toi… Comment tu t’appelles ? »

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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyLun 2 Avr - 23:25

C'était un sacré p'tit gars que j'avais devant moi. Enfin "petit"...a vu de nez nous avions à peu près le même âge. Mais j'avais la fâcheuse tendance à me croire au-dessus des autres lorsque je me retrouvais dans des situations périlleuses. Je possédais plus d'expérience en la matière que mon protégé actuellement donc, j'étais plus vieille que lui. Curieux raisonnement certes mais n'essayez pas de chercher à comprendre sinon bonjour le mal de tête.
Ce Yuuhei ne rouspétait pas, ne discutait pas mes ordres...une vraie perle! Dans des moments comme ceux-là, il fallait endosser le rôle de meneur et parfois, certains n'acceptaient pas de confier leur vie à une autre personne. Ce qui était bien normal dans un sens mais Yuuhei avait senti que je m'y connaissais et qu'il serait sans doute plus sage de m'obéir sans broncher. Après tout, c'était dans son intérêt.

Quelle galère...même si j'avais l'air très sûre de moi, je ne savais pas comment nous débarrasser de ce type. Je réfléchissais à la vitesse de la lumière aux diverses possibilités. Alors...j'avais de mon côté mon arme à feu et...et c'est tout. Je ne connaissais pas non plus l'endroit où j'étais tandis que lui avait l'avantage du terrain. Mais je ne perdais pas espoir, j'avais été formé par l'un des meilleurs tueurs au monde! J'avais subi...ouai s'était le mot juste: j'avais du subir des entraînements inhumains, des entraînements qui m'avaient donné envie d'en finir avec la vie plus d'une fois! J'étais habituée à encaisser encore et encore! Je ne sais pas combien de temps mon âme résistera mais, si elle pouvait attendre que j'ai mis ce jeune homme en sécurité avant de craquer...se serait bien !

"Un bon système de sécurité?"

Qu'est-ce que je devais en déduire? Pour moi il parlait simplement de son appartement! Et pas de l'immeuble entier! Certes il avait un bon système d'alarme chez lui c'était bien mais...pour moi cela ne suffirait pas!
Je regardais un instant le jeune homme reprendre son souffle...il était vrai que nous avions pas mal courut. Etant donné sa carrure, je devinais que le jeune homme ne devait pas passer son temps à se taper des sprints! Le pauvre...lui qui faisait sa petite vie bien tranquille, le voilà maintenant obligé de vivre...un enfer? Oui c'était bien l'enfer qui venait de s'ouvrir devant lui car, lorsque vous avez un contrat sur la tête, le tueur qui vous traque, par souci du travail bien fait ou de l'appât du gain, ne vous lâchera plus.

Mais je ne pouvais me résoudre à le laisser dans cette galère! Allais-je le sauver juste pour cette fois-ci et me tirer dans quelques heures pour revenir à ma vie tranquille? Non...parce que je n'étais pas comme ça...je ne pouvais pas vivre avec l'idée qu'il pourrait lui arriver malheur une fois que j'aurais le dos tourné. D'habitude je jouais le rôle de la Grande Faucheuse, je prenais la vie d'inconnus mais pour une fois, j'essayerai de sauvegarder cette vie quoi qu'il puisse m'en coûter. Je m'étais perdu dans la contemplation du visage de Yuuhei, essayant de savoir ce qu'il pouvait bien ressentir en cet instant. Mais rien...rien ne transparaissait sur son visage. Pas de tique nerveux, pas de traits déformés par la peur rien...A la place trônait un beau visage de marbre, comme figé.
C'est alors que la porte s'ouvrit, me tirant de mon observation, je me mis à suivre Yuuhei qui me fit traverser deux portes avant d'appeler l'ascenseur. Durant les quelques secondes d'attente, je tournais le dos au jeune homme, décidant de surveiller tout de même derrière nous. Puis croyant que cet immeuble était fréquenté par d'autres habitants, je préférais de nouveau cacher mon arme dans mon pantalon. Je n'avais pas vraiment envie que quelqu'un prévienne les flics quoi!

Lorsque l'ascenseur arriva enfin, le jeune homme me laissa passer en premier. J'hésitais, encore une fois par raison de sécurité mais comme les portes que nous venions de passer étaient bien fermées, je décidais de passer devant Yuuhei vu que ce dernier me laissa certainement par galanterie passer avant lui. Il y avait une grande glace dans laquelle je pus contempler à loisir la magnifique blessure que m'avait fait le tireur isolé. Une belle entaille qu'il fallait certainement recoudre. Tss je n'avais pas mon matériel sur moi...Le sang continuait toujours de couler doucement. Je décidais de retirer alors mon blouson pour l'appliquer sur ma plaie...dans le but d'éviter de souiller le beau tapis qui était placé sous nos pieds.
Je me retournais alors, faisant de nouveau face au visage inexpressif de l'individu que je venais de sauver.

Curieusement, je me sentais bien...j'avais sauvé une vie...je me sentais si fière! Mais voilà, maintenant Yuuhei voulait comprendre ce qu'il venait de se passer. C'était légitime de vouloir comprendre. Cependant, je ne savais pas vraiment comment annoncer à ce jeune homme qu'un inconnu l'avait condamné à mort. Mes lèvres se pincèrent légèrement, bon...je n'allai pas passer par quatre chemins.

"Je...je vais tout t'expliquer une fois qu'on sera à l'intérieur et que je me serai assurée que tu ne risque rien là où tu vis."

Une fois arrivés à destination, nous pénétrions déjà dans l'appartement du jeune homme. Et quel appartement! C'était tout simplement gigantesque ici! c'était lumineux, c'était chique! C'était...en fait ce n'était pas Versailles mais presque! J'étais estomaquée! Je comprenais mieux maintenant pourquoi est-ce qu'on voulait s'en prendre à Yuuhei! Il vivait dans le luxe à un si jeune âge...c'était clair que cela faisait des envieux.
C'est alors qu'une petite boule de poile arriva près de nous...cette peluche trop mignonne s'appelait...Yuiga...Yuiga...arg trop compliqué pour moi! Mais vraiment adorable ce petit animal. Halala...moi aussi j'aimerai bien avoir un animal qui me tiendrait compagnie mais...j'étais toujours occupé à l'extérieur...la pauvre bestiole s’ennuierait à coup sûr!.
Je n'osais pas caresser le petit chat car je ne savais pas comment m'y prendre...je n'avais jamais eu d'animal de compagnie.
Je me dirigeais vers les fenêtres pour m'assurer qu'on pouvait se balader près d'elles sans se faire tirer dessus. C'était l'appartement le plus haut, cela limitait les risques de se faire canarder. En général on préférait avoir une vue plongeante et non l'inverse...question de vue. Je fermais les rideaux pour être vraiment certaine de notre sécurité. Puis je cherchais rapidement la cuisine, diantre! C'était grand! Une fois la cuisine en vue, je saisis le premier chiffon et retourna auprès de Yuuhei.

"Wouuuuuaaaaw tu vis dans un palace!! C'est gigantesque ici!"


Non loin de lui il y avait une table basse...je me mis à genoux tout en posant mon arme sur cette fameuse table. Celle-ci avait été mouillée par la pluie et une arme mouillée, fatalement, fonctionnait moins bien que sèche. Je retirais mon blouson de sur ma plaie. Outch...ça fait mal!
J'étais trempée mais cela importait peu, je chassais d'un geste quelques mèches de cheveux qui se collaient sur mon visage. Puis je commençais à démonter pièce par pièce mon arme afin de pouvoir en essuyer chaque compartiment...mêmes les balles.

"Mayura...c'est comme ça que je m'appelle. Enchantée! J'aurais préféré te rencontrer dans d'autres circonstances mais bon..."


Encore une fois, je lui lançais un sourire désolé. Ce n'était vraiment pas drôle ce qui lui arrivait. Je cessais d'astiquer mon arme pour reporter mon attention complètement sur Yuuhei. J'allais devoir lui expliquer, tout balancer.
Je me redressais un peu pour saisir dans ma poche un papier que j'avais imprimé avant de me rendre sur le lieu de la rencontre. Après l'avoir déplié je le posais sur la table, de manière à ce que Yuuhei puisse voir.
Dessus il y avait une photo de lui, son nom et son prénom, puis un horaire.

"Ecoute, je ne vais pas y aller par quatre chemins...viens t'assoir, je pense que tu as bien mérité de te poser."


J'attendais qu'il me rejoigne pour poursuivre mes explications.

"Un contrat a été mis sur ta tête...ta vie coûte 50 000 dollars américains. On m'a contacté pour que je t'élimine. Mais en te voyant, j'ai pas pu accepter d'honorer ce contrat."

Je baissais un peu les yeux, un peu gênée de devoir révéler mes activités peu orthodoxe. Personne jusque là ne connaissais mon train de vie.

"Je suis ce qu'on appel un assassin professionnel, un...tueur à gages. Je ne vais pas te mentir, je tue des gens pour de l'argent. C'est horrible comme métier hein? Mais j'ai une ligne de conduite...jamais de femme, jamais d'enfant. En général je m'assure de liquider des grosses crapules. Mais toi..."


Je trouvais le courage d'affronter les prunelles glaciales du jeune homme, je plongeais alors mon regard azure dans celui abyssal de Yuuhei et continua.

"Toi tu n'es pas encore réellement un adulte, qui plus est...tu es innocent alors pourquoi est-ce que je te ferais du mal? Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi il y a quelqu'un d'autre qui a reçu l'offre...je pense que quelqu'un connaissait mon mode de fonctionnement et savait que je n'allais pas pouvoir...enfin tu vois ce que je veux dire."

Bon...après cette révélation s'il n'appelait pas les flics, j'aurai vraiment de la chance. Je lui souriais de nouveau, afin de le rassurer, lui montrer que je n'étais absolument pas une menace pour lui.

"S'il te plait, n'ai pas peur de moi, je ne veux pas te faire de mal..."


Il serait complètement légitime que ce dernier prenne peur...après tout, je représentais une très grande danger pour ce dernier. J'étais capable de tuer des gens de bien des manières, aussi bien avec une arme qu'à mains nues...j'étais un monstre de violence. Cependant je ne voulais pas être traitée comme tel! J'étais avant tout un être qui ressentait les choses avec une très grande intensité. Peut-être parce que je savais à quel point la vie était quelque chose d'éphémère. J'étais un être capable d'éprouver des sentiments, d'aimer, de pleurer même.
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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyMer 4 Avr - 18:03

Obéir aux directives, c’était un peu son boulot à Yuuhei. Il faisait ça tous les jours, obéir à un script, à des demandes de metteur en scène… Là c’était la vie réelle et pas une séance de cascade minutée, mais quelque part c’était rassurant que quelqu’un lui dise quoi faire. Le seul truc qui l’embêtait c’était qu’on ait besoin de le protéger, et qu’au final cela soit une fille à peine plus vielle que lui qui incombe de ce rôle et qu’elle risque sa vie pour lui… Mais bon, nous allons passez sur ce petit sentiment d’ego masculin....

Maintenant qu’ils étaient dans l’appartement, elle semblait moins stressée… quoi qu’elle vérifiait quand même par les fenêtres. Il n’y avait pas à dire. Une vraie pro… Il fallait la voir vérifier toujours s’ils étaient suivis, même une fois dans le bâtiment. Mais tout cela ne lui enlevait pas pour autant son sentiment de sécurité. Lui n’aurait jamais eu cette idée de fermer les rideaux tout seul. En général, quand il était chez lui, il était tranquille, c’était dehors qu’il avait besoin d’une carapace et en général un déguisement suffisait. Elle ne devrait pas avoir peur chez lui. Les vitres étaient conçues pour résister et aux tremblements de terre, et aux balles et en effet il avait fait mettre un bon système de sécurité, même s’il savait qu’il n’était pas infaillible depuis que quelqu’un était venu mettre des caméras et des micros en son absence quelques jours auparavant… Il devrait peut-être donner ce détail là à Mayura, puisque c’était comme ça qu’elle s’appelait, mais pas tout de suite, là il valait mieux la laisser parler, il avait hâte de connaitre les détails de l’histoire et de pouvoir comprendre un peu mieux ce qui lui arrivait.

Malgré le sérieux de la situation, la voir s’exclamer comme ça sur la beauté de son intérieur était amusant, totalement incongru, il sourit intérieurement. C’était la troisième fille qui avait le privilège de mettre les pieds dans cet appartement, les deux premières étant Nao et Erika, les deux phénomènes. Comment ce serait de passer la nuit avec Mayura ? Parce qu’il n’était pas question qu’elle reparte d’ici tant qu’il ferait nuit, il s’en voudrait s’il lui arrivait quelque chose… Il la regardait se dépatouiller avec sa veste, sa blessure et un chiffon et ne pu s’empêcher de penser qu’elle semblait être forte pour une fille. Enfin bon on ne va pas tomber les clichés, mais ce n’était certainement pas le genre de fille à pleurer pour un ongle cassé quoi…

« Et encore ce n’est qu’une partie en fait… Tout l’immeuble est à moi… »

Il la suivit jusqu’au salon puis regarda son nettoyage minutieux avec attention, comme hypnotisé. Mayura qui nettoyait son arme et sa prof qui nettoyait son arme, ça n’avait rien à voir. Elle avait des mains délicates et le contraste était étonnant, amusant, et en même temps carrément flippant, parce qu’elle n’avait pas vraiment la tête de l’emploi… Ne jamais se fier aux apparences. En tout cas, peut-être qu’elle pourrait lui apprendre deux ou trois trucs sur les armes, elle avait l’air de bien s’y connaître.

« Enchanté Mayura, moi de même, même si j’ai trouvé ça…excitant. »

Son attention se reporta sur le papier sur la table. Sa photo dessus, mais pas vraiment une photo de mode à ce qu’il pouvait en voir, elle était beaucoup plus sobre. Elle remplissait bien sa fonction, sauf que son nom en haut était son nom d’acteur et non pas son nom civil. Etrange. Par contre ce qui l’étonnait le plus, c’était l’horaire. Qui savait qu’il rentrait chez lui à ce moment là ? C’était donc quelqu’un qui avait son emploi du temps ou alors qui allait au même club de tir que lui qui avait commandité ce meurtre. Il soupira, imperceptiblement. Il s’assit sur son canapé en cuir, fixant son regard inexpressif sur la photo, réfléchissant déjà tout en l’écoutant. Alors elle n’était pas un garde du corps mais une tueuse elle aussi ? Cela devenait un peu plus compliqué, mais expliquait aussi le soin qu’elle accordait à son arme… Sécher ses balles avant de nettoyer ses plaies, c’est peu commun tout de même. Pour l’instant il l’écoutait, sans rien dire, mais dès qu’elle aurait fini de parler, il faudrait qu’il s’occupe de ça avant que ça s’infecte.

Yuuhei n’avait pas de préjugés sur les tueurs à gages. Un métier ne constitue pas une identité… Et c’était d’autant plus vrai pour Mayura. Elle n’avait pas l’air de faire partie de ce corps de métier et en plus à ce qu’elle disait, elle avait tout de même un code d’honneur assez important et n’acceptait pas les contrats à l’aveuglette. Tant mieux, même si dans le cas contraire il ne l’aurait pas jugée non plus. Il n’appellerait pas la police. Même si à cause de ça une grosse crapule devait mourir demain. Elle avait certainement ses raisons pour faire ce métier… Lui se faisait bien de l’argent sur le dos de gamines en mal d’amour qui pleurait pour avoir ses livres photos et autre produits dérivés… Quelque part son métier était assez pervers aussi.

« Je n’ai pas peur… tu n’aurais pas risqué ta vie pour me sauver si c’était pour me tuer tout de suite après, même pour 50 000 dollars… D’ailleurs, je ne peux pas chiffrer ma vie comme ça, mais je te suis redevable, j’ai vu la balle, quelques secondes plus tard et j’étais mort… Tu peux me demander n’importe quoi. »

Il reposa doucement le contrat sur la table puis s’éloigna vers sa chambre, il alluma la lumière, chercha rapidement des vêtements propres dans son armoire et une robe de chambre pour Mayura. Il n’avait rien de bien féminin sous la main, vu qu’il n’avait pas de copine mais bon ce serait mieux que ses vêtements plein de sang… Et la soigner, tout de suite la soigner c’était ça le plus urgent. Il avait vu Shinra s’occuper de son frère de nombreuses fois, et l’avait fait à son tour par la suite, mais recoudre, ça… ce n’était pas vraiment sa spécialité. Mais bon, ils ne pouvaient pas sortir, et il ne prendrait pas le risque d’appeler l’ami de son frère à la rescousse… Si le tueur se chargeait de ceux qui entraient dans le bâtiment, enfin, on ne sait jamais quoi. Il tenterait donc.

« Mayura… il faut qu’on s’occupe de ta blessure… »

Il alluma la salle de bain et sortit la trousse de premiers secours en l’attendant, sortant de quoi nettoyer la plaie. Il la fit asseoir sur le rebord de la baignoire d’angle en granite.

« Ne t’en fait pas, j’ai l’habitude de soigner mon frère… au fait, mon vrai nom c’est Kasuka. »



[–et là j’te laisserais faire la description parce que tu sais sans doute bien mieux que moi comment on s’occupe de ce genre de plaie-.]
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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyMer 4 Avr - 23:51

J'étais vraiment moins inquiète maintenant que je nous savais en sécurité. Enfin en sécurité...disons qu'il était plus facile pour moi de pouvoir gérer l'environnement qui nous entourait. Cet endroit était lumineux, assez épuré, il n'y avait pas trente-six façons de pénétrer dans ces lieux. J'avais pignon sur rue si jamais un petit malin s'aventurait sur mon territoire.
Plus je regardais l'endroit ou j'avais mis les pieds avec Yuuhei et plus je commençais à comprendre quel pourrait être le mobile de son meurtre.

Il était riche, c'était un fait...riche et jeune...à la tête d'un empire? A la tête de grandes sociétés hérités par ses parents? Ou bien était-il l'héritier d'une de ces vieille famille riche japonaise? Tous les scénarios étaient possible et moi en pauvre petite "touriste" je ne savais pas que j'avais devant moi un acteur. En fait, on évitait de trop se renseigner sur l'histoire de vie de nos victimes, cela nous permettait de rester totalement neutre. J'avais certainement l'air d'une gamine dans un parc d'attraction! Enfin je me sentais comme telle car tout était si magnifique!
Cependant je ne pu m'empêcher d'écarquiller les yeux un peu plus lorsque Yuuhei me confirma que cet immeuble était à lui et non simplement cet appartement. Pfiouuu même si j'avais amassé assez d'argent pour pouvoir m'acheter un bel appartement à Tokyo, mes revenus ne me permettraient jamais de pouvoir m'acheter une demeure pareille!

"Wouaaaaaaa mais...enfin...t'es tout seul? Y'a personne d'autre ici? T'as pas peur?"


Je ne savais pas quel train de vie il menait, s'il hébergeait des gens ou même s'il organisait des fiesta tous les soirs...hum non laissons tomber la fiesta...le jeune homme n'avait pas l'air d'être de ceux qui s'enivre chaque nuit durant entouré "d'amis". Moi si j'étais à sa place, j'aurais vraiment peur de me retrouver toute seule...le moindre craquement me ferait fondre une durite! Et puis j'étais toujours pas guérit de ma phobie des placards mal fermés et du croque-mitaine qui se cachait dedans, attendant le moment ou je fermerai les yeux pour mieux pouvoir me dévorer. A cette pensée, je frissonnais non pas de froid mais de trouille! Hey! Qui a dit que les assassins n'étaient que des "grosbills" invincibles, sans peur et sans reproche à la Rambo? Pas moi en tout cas! J'avais la frousse des bestioles cachées dans le noir et des fantômes!

Je disais tout cela en terminant de sécher mon arme, le canon, la crosse, les balles, tout devait être parfaitement sec! Et il fallait que mon arme soit de nouveau opérationnelle rapidement afin de pouvoir nous défendre en cas d'attaque. Je remis une à une les balles dans mon magasin, cette sorte de réserve ou était entassé les balles. Une fois mon bijou reconstitué, je revissais mon silencieux qui permettait d'atténuer les coups de feu. Je ne pus m'empêcher de sourire de plus belle en entendant le jeune homme parler de l'excitation qu'il avait ressentit au court de la soirée. Halala...la montée d'adrénaline est l'une des choses que j'adore dans la vie...bon sa passe après les friandises mais c'est quand même une sensation délicieuse. On sentait son coeur qui s'emballer, une chaleur inconnu qui vous parcourait le corps, et vous vous sentez poussez des ailes...c'était un peu comme faire l'amour mais en beaucoup plus palpitant! Est-ce que ce jeune homme était friand de ce genre de sensation?

Mais pouvoir éprouver ce genre de sensation avait un prix...et pas n'importe lequel. A jouer avec sa vie, on pouvait finir par la perdre. Prudence donc! Mais je devais bien admettre que cela mettait un peu de piment dans nos vies ternes!

"Bienvenu dans mon monde...Des fois il y a des explosions et tout! Ou alors on doit sauter du haut d'un pont, descendre en rappel, s'infiltrer dans des repères bref des trucs de dingues! C'est pas tout le temps comme ça heureusement."

Moi je ressentais ça a chaque fois que je recevais un contrat, à chaque fois que je devais faire un corps à corps en sachant que peut-être se sera le dernier! Je brûlais la chandelle par les deux bouts et arrivera un moment ou je n'aurais peut-être pas la chance de m'en sortir!
Cependant tout en sachant cela, je continuais à garder le sourire, ma bonne humeur et mon énergie! Parce que j'étais comme ça...la vie était courte, il fallait en profiter!

J'étais heureuse que le jeune homme n'ait pas peur de moi et n'ait l'intention d'appeler la police! J'aurais été dans de beaux draps! Enfin...encore plus que maintenant! Je ne sais pas comment allait se présenter l'avenir pour moi...il y avait un risque pour que ma tête soit aussi mise à prix. Mais que voulez-vous! C'est le boulot qui voulait ça! Mourir ne me faisais pas peur, j'avais intégré cette idée depuis longtemps. En revanche, je ne pensais pas que cela soit le cas du jeune homme en face de moi.
Ce dernier m'annonça d'ailleurs que je pouvais lui demander n'importe quoi car je lui avais sauvé la vie! Si j'avais été une personne méchante, je lui aurai dit que ce dernier n'aurait jamais fini de payer! Mais je n'étais pas comme ça, je n'étais pas quelqu'un de mauvaise alors je secouais la tête négativement et en souriant tristement. Peu importe ce que je demanderai à Yuuhei, cela ne serait pas suffisant pour compenser ce que j'avais perdu...mes parents...et mon innocence.

Le meurtre de mes parents avait été déterminant dans la trame de ma vie. J'avais six ans quand j'avais découvert leur dépouille, gisant dans une mare de sang. Mon père n'avait plus de visage...ce n'était qu'un amas de chaires et d'os informes...depuis j'avais repensé complètement ma vie, j'avais affronté l'enfer dans le seul but de pouvoir retrouver le ou les assassins de mes parents. J'avais fais une croix sur mon innocence, mon enfance avait été sacrifié. Qu'est-ce que j'avais au final? Rien...absolument rien. C'était triste vraiment...mais je n'avais pas le droit de flancher.

"Rien de ce que tu possède ne remplacera ce que j'ai perdu...Que tu sois en vie me suffit."


Oui...c'était amplement suffisant pour moi. On va dire que je n'étais pas une personne difficile à contenter! Mais n'était-ce pas mieux? Je trouvais que de nos jours, se satisfaire d'un rien était quelque chose de particulièrement difficile dans notre société de consommation. Et puis, la vie était précieuse! Qu'il soit rentré sain et sauf ce soir était une belle récompense.
Tandis que je regardais le jeune homme s'éloigner dans une des pièces, je posais mes coudes sur la table basse, soupirant de soulagement...je me sentais fatiguée d'un coup! C'était ce que l'on appelait le contre-coup. Lorsque l'adrénaline revenait à un taux normal dans le cerveau, on avait l'impression d'être un pantin désarticulé! J'aimais cette sensation de béatitude qui m'envahissait à cet instant. Mon attention fut de nouveau attiré par le jeune homme qui revenait avec se qui ressemblait à une robe de chambre. Si j'avais eu l'air mélancolique quelques minutes plus tôt, il avait à présent disparut! S'il y avait bien une chose que je détestais, s'était épancher ma douleur auprès des autres! Bah ils avaient autre chose à faire comme gérer leurs propres états d'âmes alors si on devait rajouter ceux des autres...

D'ailleurs vous connaissez cette phrase que l'on dit toujours lorsqu'on rencontre quelqu'un "Salut, ça va?" Et bien je soupçonnais toujours les gens de prier intérieurement pour que l'interlocuteur réponde "oui oui je vais bien!" Car on ne supportait que rarement les plaintes des autres...Mais ce n'était là que mon point de vue! Avais-je vraiment tord cela dit?
J'étais donc tout sourire, le regard vif et pétillant! J’irradiais de bonne humeur! J'enfilais avec plaisir le robe de chambre que me donna Yuuhei, haaaaaa sa faisait du bien d'être au chaud! Je ronronnais presque!
Avec tout ça, j'en oubliais presque de soigner ma blessure! Quelle tête en l'air j'vous jure! Parfois si ma tête n'était pas fixée à mon cou, je suis certaine que je l'oublierai!

"Ah oui j'ai faillis oublier ce détail! Merci pour la chemise de nuit!"


Je suivis Yuuhei jusque dans sa salle de bain et là...et là...encore des visions de rêves! Je sautillais sur place en voyant la baignoire. Rahhhhhh le rêve, je crois que si j'avais une baignoire comme ça je dormirais dedans! Enfin...pas sûre que se soit vraiment confortable. Je pris place sur le coin, attendant que mon "docteur" me soigne. Il avait tout ou presque...alcool à 90°c -sa va piquer!- compresses, sparadrap, des pinces...

"Oh tu as un frère! C'est cool comment il s'appelle? Aloooors tu vas déjà prendre des compresses là et avec de l'eau tu vas nettoyer le sang. Après tu prends l'alcool et tu passe dessus. Juste vas-y doucement parce que sa piqueuuu! Et puis normalement il faudrait des points de sutures au moins deux je pense mais on est assez limité alors on va se débrouiller! Je fais fabriquer des stripes, sa remplacera la couture!"

Il était amusant de voir que j'étais quand même un peu douillette à l'idée de me voir verser de l'alcool sur ma plaie alors que je n'avais pas bronché lorsque la balle m'avait presque scalpé le crâne. En attendant qu'il commence, je pris la paire de ciseaux et le sparadrap, là je coupais plusieurs fois de fines lamelles dans le sens de la largeur que je poserai une fois la désinfection faite.

"Kasuka...donc Yuuhei est un prénom de quoi? D'artiste? D'acteur? D'ailleurs, est-ce que tu ne connais pas quelqu'un dans ton entourage qui voudrait ta mort? Tu fais de l'ombre à quelqu'un?"

Cela faisait pas mal de questions mais il fallait que je sache.

"En tout cas, tu vas devoir me supporter jusqu'à ce que j'ai trouver qui te court après. Parce que pour cette nuit on est tranquille mais je pense qu'il ne te lâchera pas. Evite de te balader près des fenêtres s'il te plait!"

C'est alors que je vis quelques égratignures sur le menton de Kasuka...aie...j'y avais été un peu fort.
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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyJeu 5 Avr - 22:33

« Oui… enfin non, j’ai Yuigadokusonmaru avec moi, alors je n’ai pas peur… mais on est rien que tous les deux oui… »

Il posait sur la jeune fille un regard bienveillant. Ce qui était devenu son quotidien émerveillait encore quelqu’un, cela lui faisait plaisir, lui permettait de ne pas être blasé. L’argent ne faisait pas le bonheur, il avait pu se rendre compte à quel point cet adage était vrai lorsqu’il avait emménagé ici. Au contraire, il vous éloigne de ceux qui vous aiment. Comment faire lorsqu’on se retrouve plus riche que ces parents mais que ceux-ci refusent de recevoir le moindre centime de votre part parce que ce sont des gens fiers ? Il avait le même problème avec son frère, qu’il souhaitait toujours aider, mais n’arrivait jamais à trouver une façon délicate de le faire… L’idée des uniformes, c’était un bon prétexte, mais s’il refaisait le même manège avec des uniformes de garde du corps… peut-être qu’il commencerait à se poser des questions. Il penserait certainement « je ne veux pas de ta pitié », mais Nii-san, je n’ai pas pitié de toi, je ne te fais pas la charité, je partage avec toi comme tu l’as toujours fait avec moi… Sauf qu’on partage quand on est au même plan. Kasuka n’était plus au même plan que sa famille. Il le comprenait très bien, et cela le blessait parfois. Penser comme ça lui faisait oublier à quel point il avait de la chance de vivre dans cet endroit de rêve, de ne jamais se demander s’il avait les moyens avant de craquer pour quelque chose et de pouvoir faire autant d’activités super chère. L’émerveillement de Mayura lui remettait les pieds sur terre, et ce soir il savourerait sa baignoire et son lit King aux draps de soie comme jamais.


Tu sembles si triste Mayura…


Conserver un visage joyeux n’était pas plus efficace pour dissimuler des blessures qu’un visage impassible. Mais plus que ses expressions, c’était ses mots dont la gentillesse et la tristesse transperçaient le cœur du jeune acteur. Même si elle ne lui demandait rien, il faudrait qu’il trouve un moyen de rembourser sa dette… Rien ne pourra remplacer ce qu’elle a perdu, quoique ce soit d’ailleurs, mais sa vie n’était pas finie, il pourrait avoir un jour un rôle minime dans celle-ci, et s’il pouvait la faire sourire de joie un jour, ce serait… déjà pas mal. Même si évidemment, il lui devait beaucoup plus qu’un sourire. Il lui devrait tous les sourires qu’il aurait à partir de ce jour là.

Mais Kasuka était un garçon délicat. Il respectait les carapaces des gens. Il ne poserait pas de questions sur son passé, pas sur les raisons qui l’ont poussé à devenir tueuse à gage ni sur aucun autre sujet de ce genre là. Il connaissait le sentiment de malaise qu’on a lorsque quelqu’un vient titiller nos faiblesses, lui n’était pas capable d’y faire face encore et comme il ne savait pas si Mayura, elle, était prête, il n’oserait pas. Même si ce n’est pas la curiosité qui lui manque. La réaction qu’elle eut lorsqu’il revint avec la robe de chambre lui donna raison. Tant de joie et de bonne humeur était suspect mais témoignait d’une volonté de s’en sortir, de ne pas s’apitoyer qu’il respecterait. Il sourit imperceptiblement lorsqu’il vit sa réaction face à sa baignoire. Elle pourrait prendre un bain après… Laver tout ce sang qui tâchait ses cheveux et son visage… Mais bon, la priorité était d’arrêter les saignements.

« Shizuo… Il habite dans le coin d’Ikebukuro… peut-être que tu le croiseras un jour, il porte un uniforme de barman en pleine rue…avec des lunettes de soleil. »

C’est sur qu’il y a moins voyant comme style. Mais bon quand il le voyait comme ça, il ne pouvait s’empêcher d’être content de voir qu’il portait toujours ses vêtements. Pas de mise en garde particulière, si tu ne cherches pas la merde à Shizuo, c’est quelqu’un d’adorable. Il était juste quelque peu sensible avec quelques sujets comme… la violence, l’amour, Izaya et lui aussi, son petit frère prodige. Que l’on dise du bien ou du mal de Yuuhei Hanejima, en général Shizuo ne se contrôlait pas. Mais si c’était « j’ai sauvé la vie de ton petit frère »… là il ne pourrait rien faire. Il appellerait certainement Kasuka pour lui dire « mais pourquoi tu m’as rien dit, imbécile »… Et Kasuka ne saurait pas quoi répondre à cela à part qu’il ne voulait ni l’inquiéter, ni qu’il détruise la moitié de la ville pour découvrir le commanditaire et régler son compte au tireur.

Ses doigts délicats préparaient les compresses. Il s’attachait à respecter les instructions de Mayura, qui visiblement avait l’habitude des blessures. Il nettoya le sang, faisant de petits gestes assez lents pour ne pas la brusquer. Il prenait encore plus de précautions qu’avec Shizuo, puisque son frère ne ressentait pas vraiment la douleur. Le plus important, c’était l’alcool. Elle avait raison, ce produit c’est vraiment efficace pour tuer les germes qui commencent à se former et désinfecter, mais c’était l’un des pires produits au monde… Il y allait donc avec une extrême douceur là aussi, concentré pour que son geste soit efficace et peu douloureux.

« …tu ne me connais pas ? C’est mon nom d’idol en fait… Je suis acteur, mannequin, présentateur télé, chanteur… tout ce qui arrange ma boite. Mais je suis plutôt acteur en fait, c’est ça que je considère comme mon activité principale en tout cas. »

Il réfléchit ensuite à sa question tout en l’aidant à préparer les bandes et à lui placer sur la blessure. Qui pouvait bien lui vouloir du mal ? Etait-ce encore son harceleur ? Il avait l’intuition que non… Parce que cette fois c’était Yuuhei qui était visé alors que le harceleur visait plutôt Kasuka… Il avait menacé son frère et son chat. Ce qu’il avait de plus précieux. Dans son boulot, il avait beaucoup, beaucoup plus d’ennemis. Des gens jaloux de lui, exaspérés par son attitude, il y en avait plein. C’était bien plus large du coup, mais c’était pour ça qu’il ne saurait probablement jamais.

« …Beaucoup de gens pourraient vouloir ma mort… d’autres idols, d’autres boites de prod, des fans fous… je ne vois personne en particulier… Par contre, j’ai quelqu’un qui me harcèle depuis plusieurs semaines… mais je n’ai pas l’impression que les motivations de mon harceleur soient de me tuer. »

Il faudrait quand même qu’il envoie un mail à Orihara Izaya pour l’avertir de l’incident de ce soir, au cas où ça pourrait avoir un lien, et au cas où l’informateur saurait quelque chose à ce sujet. Une fois que la blessure fut soignée, Yuuhei boucha la baignoire et fit tourner les robinets, puis fouilla dans son armoire en quête d’une serviette, il lui choisit un rouge pourpre qui éviterait les accidents si elle saignait de nouveau puis lui désigna les produits.

« Tu peux utiliser tout ce que tu veux et prends ton temps, je ne te dérangerais pas. Mais laisse la porte déverrouillée et si jamais ça ne va pas ou que tu as besoin d’aide avec ta blessure, appelle moi. »

Il la laissa donc, lui prendrait une douche après. Il avait des traces de sang et en plus était mouillé alors ça s’imposait. Pendant ce temps il lui prépara un semblant de pyjama : un t-shirt et un caleçon à lui, mais elle serait plus à l’aise avec ça qu’avec ses vêtements mouillés, même si elle avait la robe de chambre. Il déposa les vêtements sur son lit puis alluma son ordinateur. Il envoya deux mails, un à son manager et un à Izaya. Le premier disait simplement qu’il était fatigué et qu’il n’irait pas travailler demain exceptionnellement. Le second était beaucoup plus honnête :

«Objet : -Confidentiel-
On a tenté de me tuer ce soir vers 22h40, un commanditaire et deux assassins, le contrat de 50 000$ était au nom de Yuuhei Hanejima, le type a mon emploi du temps, je revenais d’un cours, sinon je ne me serais jamais trouvé exposé à ce moment là. Je ne pense pas que le commanditaire et mon harceleur soit la même personne, mais on ne sait jamais. Savez-vous quelque chose ?
Kasuka.»


Puis il éteignit l’ordinateur, il n’espérait pas de réponse si vite, et ne savait pas s’il avait vraiment envie de savoir ce qu’Izaya penserait de ça. Il se laissa tomber sur son canapé, vidé de toute énergie et ses yeux se fermèrent tout seul.
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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyVen 6 Avr - 14:21

Comme je l'avais soupçonné, Kasuka vivait seul dans ce grand immeuble! Rien que de m'imaginer seule ici me faisait froid dans le dos. En tout cas, je n'osai imaginer la fortune qu'il devait posséder! Les affaires marchaient bien pour lui, la crise ne devait être qu'un "détail de l'histoire" pour le jeune homme! Je ne le lui reprochais pas, se serait faire preuve d'une profonde débilité que de le mépriser parce qu'il possédait de l'argent à ne plus savoir quoi en faire! Il avait réussit à tirer son épingle du jeu...aussi jeune! C'était très bien! Le destin était clément avec qui il voulait et malheureusement, il n'avait pas jugé bon de me donner autant de chance. Cependant je ne m'en plaignais jamais. Je me disais toujours que je n'avais pas le droit de me plaindre car il y avait toujours des situations plus graves que la mienne!

J'étais bien obligée de faire une constatation: L'argent ne faisait pas se sentir plus entouré. Ou alors vous n'étiez entourés que de gens opportunistes, des requins, des vautours ne voulant voir que la couleur de votre argent. Halala...c'était vraiment quelque chose de malsain la richesse. Muahaha et c'est moi qui disait ça? Il fallait bien dire que j'avais moi aussi amassé un petit pactole depuis que j'avais commencé à travailler!
Une brûlure au niveau de la tempe me coupa nette dans mes élucubrations internes. C'était l'alcool sur ma plaie...j'avais beau être une "adulte" j'avais beau être sanguinaire, là franchement j'avais plus envie de pleurer qu'autre chose! D'ailleurs je sentais mes yeux me piquer...rhooo j'allais quand même pas me mettre à pleurer devant le jeune homme non? Toute ma crédibilité se mettrait à fondre comme neige au soleil!

"Je maudis l'inventeur de l'alcool à 90!!!! Ca piqueuuuu."


Dis-je en râlant! Non mais sans rire, sa faisait super mal! J'avais l'impression que c'était de l'acide qu'on me m'appliquait sur ma blessure! La prochaine fois je me baladerais avec un flacon de Bétadine! Au moins sa sa pique pas!
Je ravalais mes larmes et attendais que les brûlures s'estompent. Heureusement, Kasuka se montrait vraiment très doux. C'était vraiment très agréable! Il n'avait vraiment rien en commun avec Jared. Ce dernier lorsqu'il me soignait c'était...c'était...assez spécial, brutal, accompagné d'une cascade de reproche. Là, pas un mot de travers ne sortait de la bouche de mon protégé...silence exquis.
Alors comme ça Kasu chan avait un frère qui s'appelait Shizuo...super! J'aurais tellement voulut avoir un frère ou une soeur. Peut-être que j'aurais tourné différemment si j'avais eu quelqu'un d'autre avec qui partager tout ce qui nous étaient arrivé. Je m'imaginais souvent comment ma vie aurait pu être s'il y avait eu une autre naissance après moi.

"Uniforme de barman et lunettes...Okay je retiens! "


Je ne sais pas si j'allais le croiser un jour...bien que je trainaillais souvent dans Ikebukuro, je n'avais pas vue de type correspondant à sa description. J'imagine qu'avec le peu d'information que m'avait donné Kasuka, je ne pourrais pas le louper si jamais nos chemins se croisaient. Etant nouvellement revenue au Japon, je ne savais pas vraiment que je venais de sauver une étoile du cinéma japonais. Lorsqu'il me parla d'Idol, moi je voyais une statue une statue érigée au milieu d'une foule d'adorateur...Eh oui...il ne faudrait un peu de temps pour comprendre toutes les "subtilités" du star-system nippon. Et puis soit-dit en passant...je m'en fichais un peu.
Néanmoins j'avais l'impression d'être la fille la plus inculte du monde. Le rouge me monta aux joues.

"Heu...non désolée! En fait je suis revenue au Japon il n'y a qu'une semaine! Je ne suis pas encore au courant de beaucoup de choses. D'ailleurs...c'est fou comme le pays à changé..."


Visiblement le jeune homme était très polyvalent, ce n'était pas plus mal! Au moins ses tâches n'étaient pas répétitives! En tout cas, cela expliquait en partie pourquoi on voulait l'éliminer. S'il était une figure montante, ce dont je ne doutais pas, alors il devait attiser beaucoup de convoitises. Cela me rendait folle...comment pouvait-on vouloir supprimer quelqu'un par pure jalousie! Le monde marchait sur la tête c'était vraiment dingue! Enfin...j'étais résolut à trouver qui était celui qui le pourchassait. Il était hors de question que je revienne la dessus.

"Wouaaaaa tu dois avoir une vie trépidante! Héhéhé tu fais que des films japonais ou bien tu essais de t'exporter un peu? Mais je parie qu'aucune scène d'action ne valait celle que tu as vécu ce soir! T'as du voir pleins de choses!?"


Enthousiaste! C'était le mot qui pouvait me qualifier maintenant! Seul bémol sans doute: Gérer la notoriété. Moi qui n'aimait pas la foule, je pense que me retrouver sous le feu des projecteurs m'ennuierai au bout d'un moment. On ne pouvait plus faire un seul pas sans être vue et suivit! J'avais vue beaucoup de choses dans ma vie mais c'était plutôt les côtés sombres que je découvrais. Si je pouvais faire une comparaison se serait celle-là: Kasuka était la lumière et moi l'ombre. Tss clichés quand tu nous tiens.
Lorsque la jeune star m'énuméra le nombre de personnes susceptibles d'en vouloir à la vie de cette dernière, je ne pus m'empêcher de constater que...sa faisait du monde.

"Pfiouuu ça en fait du monde...y'a pas que ma profession qui soit dangereuse!"


Dis-je avec une pointe d'humour. Ah...le ne fallait pas s'encrouter dans le dramatique sinon on ne s'en sortirait pas. Finalement Kasuka fit couler de l'eau chaude et me donna une serviette. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre que ce bain était pour moi. Je le regardais alors avec deux grands yeux larmoyants...comme le Chat Potté dans Shrek! J'avais vraiment besoin d'un bon bain!

"Superrrr merciiiii!"

J'avais le sourire jusqu'aux oreilles! Une excitée de service voilà ce que j'étais. Complètement aux antipodes de Kasuka qui lui était vraiment réservé, aussi expressif que la table sur laquelle j'avais nettoyé mon arme. Etait-ce naturel comme comportement ou bien y avait-il eu un évènement qui l'avait rendu comme ça? Bah peut-être que je m'en rendrais compte toute seule? Puis Kasuka kun quitta la salle de bain en m'ordonnant de ne pas fermer la porte à clef au cas où j'aurais un malaise ou besoin d'aise.

"Chef oui chef!"

Dis-je en parlant en anglais comme je le faisais lorsque j'étais encore au pays de l'Oncle Sam! Puis je quittais un à un mes vêtements trempés par la pluie. Haaaa quel soulagement! Il y avait de quoi choper la crève en gardant ces derniers sur le dos! J'étais gaie comme un pinçon et soupira d'aise lorsque mon corps entra en contact avec l'eau chaude. J'étais au paradis...oui ça devait être ça! Je saisis rapidement du gel douche et me savonnais des pieds à la tête puis je me rinçais. Mais avant de quitter mon bain je restais allongée pendant plusieurs minutes pour réfléchir à ce qu'il venait de se passer. Essayant de me remémorer les informations que j'avais pu voir aujourd'hui, si je n'avais pas oublié un détail, si un élément pouvant sortir Kasuka de cet enfer, ne m'avait pas échappé. J'avais l'impression d'être dans une impasse...il fallait que je contacte mon mentor, Jared, pour essayer d'avoir des informations. Il était un vraiment un pilier dans cette profession. Même si cela me coûtait de devoir lui demander conseil, il ne fallait pas jouer les idiots et mettre sa fierté de côté.

Lorsque le bout de mes doigts commencèrent à se friper, je décidais de quitter la baignoire. Prenant la serviette, je m'essuyais et enroulais mon corps dans cette dernière, ce dernier était parcouru par quelques cicatrices...je n'aimais pas les regarder, car elle me rappelait la souffrance que j'avais enduré. Je vidais l'eau et nettoya la baignoire...c'était la moindre des choses! Bon maintenant il me fallait partir en quête de vêtements! J'étais certaine que Kasuka ne m'en voudrait pas trop si je lui piquais deux ou trois vêtements! Je m'élançais alors dans mon périple vestimentaire en cherchant une pièce en particulier: La chambre. N'entendant aucun bruit suspect, je me glissais telle une ombre à travers l'appartement -interminable...d'ailleurs je plain la personne devant faire le ménage-. Yahhoooouuu au bout de la troisième pièce je tombais sur la chambre! Je remarquais alors qu'il y avait une petite pile d'affaires sur le lit. Hannnnn il avait vraiment pensé à tout c'était trop mignon! Sans attendre je retirais ma serviette en enfila le t-shirt et le caleçon. Le jeune homme était plus grand que moi alors le t-shirt aurait presque pu me servir de nuisette, le caleçon était lui aussi un peu trop large...j'avais les os du bassin moins large que le jeune homme mais au niveau longueur c'était parfait! Ni trop grand ni trop court! Retournant dans le salon, je voulais demander à Kasu chan s'il y avait un endroit pour faire sécher mes vêtements! C'est alors que je le vis, assoupi sur son canapé.

J'esquissais alors un sourire attendrit...hum il était vraiment mignon. Pas étonnant qu'il se retrouve aussi épuisé. Sa journée avait été longue de part ses activités initiale mais en plus il avait fallut ajouter la tentative d'assassinat. Mentalement et physiquement, tout ceci était éprouvant. Pour l'instant je ne voulais pas le réveiller...j'allais chercher la robe de chambre que le jeune homme m'avait prêté...heureusement celle-ci était sèche. J'en profitais pour recouvrir Kasuka afin qu'il n'attrape pas froid. Je l'abandonnais alors en récupérant toute de même mon arme et partie trouver ce qui me servirait à sécher mes vêtements. Je trouvais alors, une machine à laver et un sèche linge! Yattaaa bon...sans perdre un instant je mis mes vêtements dedans et enclencha le programme.

Rien de plus simple! Héhéhé c'est alors que je sentis quelque chose de doux me frôler la cuisse. Oh mais c'était Yuigamachin le petit chat qui se frottait à moi. Je regardais la petite boule de poile, elle me regarda, nous nous regardions...heu...mais qu'est-ce qu'elle me voulait? Je me risquais à le caresser la créature derrière les oreilles. Celle-ci ce mit à ronronner...Kawaiiiiii. Puis il miaula et grimpa sur mes genoux. -Gros moment de solitude-

"T'es minon toi mais...qu'est-ce que tu veux? T'as faim? T'as soif? T'as mal au ventre? Hey...si je te porte tu me griffe pas hein?"


Allons-bon, voilà que je parlais à un animal. Bah...c'était ce qu'il fallait faire non? Je le portais alors, ce dernier se laissa faire. On retourna tous les deux dans le salon. Il ne fallait pas laisser dormir trop longtemps Kasuka!
Je rejoignais le salon le jeune homme dormait toujours. Je resta là à le regarder pendant un moment puis décidait de le réveiller.

"Kasuka, réveille-toi il faut ouvrir ces petits yeux...Tu vas attraper froid si tu ne te change pas."


Appelais-je d'une voix douce afin de ne pas trop brusquer le brun. Je tapotais un peu son épaule.
Je relâchais le petit animal pour que lui aussi aide son maître à émerger.

"Aller Yuigado...ku...bref petit chat trop minon, aide moi à réveiller ton maître!"
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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyVen 6 Avr - 19:54

Une tueuse à gage douillette. C’était trop mignon et cela renforçait l’impression qu’il avait d’elle. Une tueuse de sang froid mais au cœur tout tendre et tout chaud. Il sourit intérieurement en l’entendant protester et ajusta la douceur de son geste, essayant de lui faire le moins de mal possible. Il était concentré, espérant sincèrement qu’il ne lui ferait pas plus mal que ce petit picotement désagréable qui vient avec l’alcool à 90°. Là aussi une conséquence d’avoir grandit avec un frère qui brise tout, les doigts de Kasuka étaient très délicats, et avec une fille, il tentait de l’être encore plus… Parce que sans être trop cliché, une fille a besoin d’encore plus de délicatesse que son frère. Kasuka n’avait pas eu l’occasion d’avoir beaucoup de rapports avec le sexe opposé dans la vraie vie… Par contre en tant qu’acteur, il avait joué dans pas mal de drama sentimentaux et donc avait pu expérimenter toute sorte de faux rapports. C’est ce qui lui donnait une vision assez stéréotypée de comment prendre soin d’une fille, et la délicatesse… faisait partie de ces stéréotypes. Mais bon, n’allez pas croire qu’il est totalement fermé… au contraire. Il ne demande qu’à ce qu’on bouleverse ses stéréotypes pour pouvoir se faire une idée plus juste des choses, ce qu’avaient commencé à faire Erika et Nao d’ailleurs.

Elle venait de revenir au Japon ? Elle était d’où avant ? Tellement de question à lui poser… Elle avait du partir longtemps si elle trouvait que le Japon avait changé. Mais là encore, même si elle lui avait sauvé la vie et qu’il la soignait, ils n’étaient peut-être pas assez proches pour qu’il se permette de faire son curieux. Il aurait pu la vexer. Son âge par exemple, il aurait bien aimé savoir quel âge elle avait, parce qu’elle semblait bien jeune elle aussi. En tout cas à la voir comme ça. Un peu plus vieille que lui sans doute, d’un an ou deux, mais elle n’était certainement pas plus vielle que son frère.

« …Et bien je suis le personnage principal d’un film hollywoodien qu’on commencera à tourner en septembre, si je suis toujours en vie…J’aime beaucoup mon boulot, c’est vrai que j’ai vécu plein de choses grâce à lui, mais rien comparable à tout à l’heure… »

Il lui fit un sourire, mais si petit qu’elle ne le vit peut-être pas. Pour la notoriété, ça y est, il s’était habitué à sortir avec ses fausses lunettes de vue et un chapeau, ce qui pour l’instant avait plutôt bien fonctionné. Son sourire s’accentua un peu devant sa réaction au bain. Oui, il avait bien vu ses yeux plein de désirs envers la baignoire tout à l’heure… C’est vrai qu’elle était géniale cette baignoire, il aurait pu y passer des heures si l’eau ne refroidissait pas et s’il n’avait pas un emploi du temps ultra chargé. Tant mieux s’il avait fait une heureuse. Cela lui faisait penser à quelque chose tiens, si elle aimait sa baignoire… peut-être qu’elle pourrait venir prendre des bains ici de temps en temps ? Il commençait à avoir des idées pour rembourser sa dette énorme. La clef de chez lui… Elle pourrait venir profiter du petit paradis luxueux n’importe quand comme ça. Il lui laissa l’intimité nécessaire pour qu’elle prenne son bain, vacant à ses occupations puis… tombant littéralement de sommeil sur l’un des sofas.

***

Lorsqu’il sentit la chaleur et la douceur de la robe de chambre, il s’était blottit dedans inconsciemment en faisant un petit gémissement. Là il était parti pour sa nuit si jamais elle ne le réveillait pas. Si son lit était extrêmement confortable, le canapé de cuir n’avait rien à lui envier. La voix de Mayura, les miaulements de Yuiga qui était bien décidé à faire connaissance avec elle ne parvenait même pas à son cerveau tant il était déjà loin dans les bras de Morphée. Ce ne fut que lorsqu’il senti les papattes de Yuiga lui marcher dessus et les tapotements de sa sauveuse sur son épaule qu’il commença à émerger. Il sourit là aussi, imperceptiblement en entendant la jeune fille parler à son chat. Il était soulagé de voir qu’il n’était pas le seul à parler comme un con aux animaux. Yuiga se coucha en boule sur son ventre recouvert par la robe de chambre alors Yuuhei rouvrit les yeux, les plongeant dans ceux de la jeune fille penchée sur lui.

« Il a l’air de bien t’aimer…même si tu n’as pas vraiment d’autorité sur lui… je te rassure, moi non plus… »

Il caressa doucement Yuiga du bout des doigts, le faisant ronronner à son tour. La jeune fille avait visiblement trouvé les vêtements qu’il lui avait préparés… Bien. Il avait dormi combien de temps ? Il se redressa, s’essuyant les yeux pour finir de sortir de sa torpeur. Yuiga fut dérangé qu’il bouge alors sauta par terre. Il caressa doucement la robe de chambre, trouvant ça aussi trop mignon qu’elle ait pensé à le couvrir. Adorable cette Mayura.

« Merci de m’avoir couvert… J’ai dormi longtemps… ? J’espère que les vêtements te vont ? Sinon je peux chercher quelque chose d’autre…mais je n’ai rien pour femme ici…vu que je n'ai pas de copine…»

Il se leva et alla à la cuisine, lui sortit un verre qu’il remplit d’eau, elle n’avait pas bu depuis leur arrivée et elle avait perdu pas mal de sang, donc ça s’imposait. Puis il lui montra les endroits où il rangeait la nourriture et les couverts, au cas où elle avait faim aussi. Il lui montra même l’intérieur de son frigo qui était pas mal plein vu qu’il avait fait les courses la veille.

« Tu peux te servir, n’hésite pas, fait comme chez toi… Tu peux utiliser le téléphone et internet si tu as besoin aussi... le mot de passe pour entrer dans ma session c'est Yuigadokusonmaru. Je vais prendre une douche avant de me recoucher… ça a été ton bain au fait ? Et pour le dodo… ça ne t’embête pas de dormir avec moi ? J’ai un grand lit… Sinon je prendrais le canapé, du coup tu peux allez te coucher dans mon lit quand même…»

Kasuka n’était vraiment pas le genre à sauter sur une fille comme ça, elle pouvait dormir avec elle sans avoir la crainte de se faire agresser. Mais il comprendrait très bien qu’elle préfère dormir toute seule et se demandait même si c’était pas un peu goujat d’avoir proposé ça… Il se détourna un peu, ne sachant pas trop où se mettre et trouva quelque chose à faire, remettre des croquettes dans la gamelle à Yuiga qui était visiblement vide. Il prit son temps, lui changea aussi son eau, souriant intérieurement à nouveau en voyant la petite boule de poil se précipiter sur son repas… Ah oui, il avait oublié de la prévenir que Yuiga dormait sur son lit aussi… Espérons qu’elle ne soit pas allergique.
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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptySam 7 Avr - 17:05

Alors comme ça Kasu chan allait commencer à tourner un film à Hollywood! Wouaaaaaw la classe! Mais j'étais bien curieuse de savoir ce qu'il avait fait avant! Est-ce qu'il faisait plutôt des films d'action, d'aventure, historique ou alors oups...des films d'horreur? Est-ce qu'il pouvait choisir les scriptes de ses films etc etc?? Je ne réalisais que maintenant que je côtoyais une star du grand écran! Mais qu'il se rassure, je n'allais pas me transformer en groupie hystérique! Par pitié, si un jour je deviens comme ça achevez-moi d'accord? Peut-être que je devrais lui demander un autographe? Nan...et puis quoi encore!? Je le voyais en vrai, pas besoin d'une signature sur un papier! Il faudrait que je lui demande sur quoi parlait son prochain tournage! Est-ce que se serait un film à petit budget ou un super "Blockbuster"? Peut-être qu'il n'avait pas le droit d'en parler? Bah s'il ne voulait pas je n'insisterai pas! J'étais curieuse mais je respectais tout de même la vie privée des autres.

**

Finalement mes tapotements ainsi que les papattes du chat finirent pas avoir raison du sommeil du jeune homme. Il ne fallait pas qu'il reste ici à dormir avec des vêtements mouillés! Un coup à se chopper une pneumonie ou quelque chose dans le genre! Croyez-moi, je sais de quoi je parle! Un jour, Jared m'avait obligé à rester en planque pendant toute une nuit sous la pluie! Deux jours plus tard j'étais clouée au lit avec 40°c de fièvre en crachant mes poumons. Bref maintenant que Kasu était réveillé, il pourrait aller prendre une douche et se changer!

"Oh ça ne m'étonne pas que je n'ai aucune autorité! J'ai jamais eu d'animal de compagnie alors bon...je ne sais pas trop comment m'y prendre avec eux! Et puis ils sont si mignons..."

Au moins ce dernier pouvait apprécier la compagnie de ce petit être de poiles! Moi si j'en avais un, il s'ennuierait vraiment beaucoup! Mais je dois avouer qu'un chat ou non! Un chient! J'adorais les gros toutous tout affectueux!

"C'est rien! Je ne voulais te laisser dormir un peu alors comme je voulais pas que t'attrape froid..."


Je n'avais jamais eu d'amis...oh je ne dis pas ça pour attirer une quelconque pitié mais c'était simplement pour dire que je ne savais pas vraiment comment m'y prendre pour m'occuper des gens...alors je me fiais à mon instinct, à mon propre vécu. Ce n'était pas toujours facile pour moi de s'adapter mais je dois avouer que pour le moment, je me débrouillais plutôt bien?

"Oh tu as dormis peut-être quinze ou vingt minutes! Mais maintenant tu dois aller prendre une bonne douche bien chaude! Sa va te faire le plus grand bien! Tu vas aller te détendre un peu dans ta super baignoire!"

Dis-je avec un grand sourire! Puis lorsqu'il me demanda si les vêtements m'allaient bien, je fis un tour sur moi-même pour lui montrer que c'était parfait!

"Non pas la peine regarde! C'est très bien ce que tu m'as donné! "


Il était célibataire? Quelle surprise! En général les stars avaient souvent une femme à leur bras -ou même deux- mais lui non, il était célibataire. D'un côté, ce n'était pas facile d'entretenir une relation avec un planning que je devinais chargé! De mon côté c'était...compliqué aussi.
Je ne voyais pas comment pouvoir assumer une vie de femme avec le métier que je faisais. Parce que pour moi, entretenir une relation passait par le respect et la confiance. Je me voyais incapable de révéler à un être aimé ce que j'étais une tueuse à gage. Qui pourrait comprendre un "métier" tel que le mien? J'avais 22 ans...lorsque je voyais de jeunes mères avec leurs enfants, je me demandais si j'allais pouvoir connaître ce bonheur ou bien si je resterai comme maintenant?
Finalement je suivais Kasuka jusqu'à sa cuisine, là il me tendit un verre d'eau que je vidais assez rapidement! Dieu que cela faisait du bien! Je ne savais pas que j'étais si assoiffée!

"Ahhhhh merci ça fait du bien! Je dois juste envoyer un mail à...quelqu'un il pourra me renseigner sur l'identité du tueur! "


Il fallait que j'appelle Jared, lui seul pourrait me filer quelques tuyaux pour résoudre ce mystère! Je n'avais pas faim, en fait cette histoire m'avait littéralement noué l'estomac! Peut-être que demain matin je pourrai dévorer une vache mais pour le moment non.
Je ne fis aucun commentaire lorsque Kasuka me demanda si cela ne me dérangeait pas de dormir avec lui. Parfait! Je n'étais pas de celle qui faisait du chichi pour un rien? Je pourrai "veiller" plus facilement le jeune homme! En plus...entre nous, dormir toute seule dans un salon immense me foutait un peu la pétoche. Oui j'étais une trouillarde! Les fantômes et les placards qui grincent rappelez-vous!

"Y'a pas de problème! Ah juste je bouge un peu..."


Un peu? Il m'arrivait de me retrouver en travers du lit, ou alors mon oreiller entre les bras. Promis, j'essaierai de ne pas prendre Kasu chan pour un oreiller! Que le jeune homme se rassure, ce n'était pas la première fois que je partageais un lit avec un homme en tout bien tout honneur! Et puis je n'avais pas peur! Sans prétention, je pourrai aisément me défendre. Or Kasuka était quelqu'un de bien, quelqu'un de correcte, j'en mettrai mes mains à couper sans hésitation.
Une fois que le jeune homme parti faire ses petites affaires, moi je surfais sur le web pour ouvrir ma boite mail puis j'envoyais un message en codage que moi seul connaissait au cas ou le mail serait intercepté! Puis j'appelais Jared sur son portable professionnel. J'attendais...un sonnerie, deux sonneries...puis trois, quatre...répondeur.
Tiens? Ce n'était pas normal...pas une fois il n'avait raté un de mes appels. Qu'est-ce que s'était que se cirque encore.

"Jared...c'est moi.Pourquoi tu répond pas? J'ai besoin d'un coup de main s'il te plait...Rappel moi merci Tchao."

J'étais inquiète...très inquiète...est-ce qu'il lui était arrivé quelque chose? Il était une personne importante pour moi, le seul semblant de famille qui me restait. Je m'avançais vers la fenêtre les rideaux n'étaient pas tirés. Je pris place sur le rebord de fenêtre et observa la ville sous mes yeux. Je me perdais dans la contemplation de la ville qui grouillait encore sous moi. Qu'est-ce qu'il faisait...pourquoi est-ce qu'il ne répondait pas?
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Kasuka Heiwajima

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MessageSujet: Re: Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka]   Est-ce que tu dois vivre ou mourir? [Kasuka] EmptyDim 8 Avr - 10:33

Elle n’avait jamais eu d’animaux de compagnie ? C’est vrai que vu son travail ce n’était pas le plus simple d’avoir des animaux, elle ne pouvait pas faire comme lui et amener sa boule de poil au boulot… Elle ne ferait que la gêner, et devoir faire attention à un animal alors qu’on est concentré pour tuer quelqu’un…hm il avouait que ce ne devait pas être la chose la plus simple. Il avait la chance d’avoir un boulot où on le laissait faire à peu près tout ce dont il avait envie tant qu’il était bien obéissant et qu’il continuait de rapporter autant d’argent. Lui et Yuiga étaient traités comme des rois à son boulot, alors il n’hésitait pas à ramener sa boule de poil sur les tournages. Ce petit chat avait beau être capricieux et un peu colérique, il n’en était pas moins adorable et très sociable et ses diverses assistantes en étaient complètement gaga et s’en occupaient bien pendant que le maître était devant la caméra.

En tout cas oui, elle se débrouillait bien. Même si Yuiga n’avait fait qu’à sa tête et s’était couché sur Kasuka au lieu de s’atteler à le réveiller, le jeune homme était même plutôt surpris qu’elle s’occupe aussi bien de lui. Le peignoir, le fait de le réveiller pour ne pas qu’il attrape froid… Des petites choses qui ne valaient évidemment pas le moment où elle lui sauva la vie, mais qui le touchaient. Mayura… lui rappelait un peu son frère dans sa façon de prendre soin de lui. C’était trop mignon.

Alors qu’elle parlait de la douche, il sentit ses vêtements collés à sa peau à cause de la pluie et se rappela que lui aussi avait du sang plein la figure, même si ce n’était pas le sien, et la perspective d’une bonne douche lui semblait comme l’un des meilleurs plaisirs au monde à cet instant précis. Heureusement qu’elle ne l’avait pas laissé dormir comme ça, il était gelé.

« Merci… tu as bien fait… »

Il sourit. Ses vêtements lui allaient bien, c’est vrai… enfin, il ne la laisserait pas sortir dehors comme ça évidemment, ça paraîtrait surement trop indécent, mais bon pour dormir c’était parfait. C’est vrai qu’il n’était pas beaucoup plus grand qu’elle après tout, alors ce n’était pas vraiment étonnant que cela lui aille bien. Mais c’était quand même étrange de voir une fille dans ses vêtements. C’était la première fois qu’il prêtait ses vêtements, oui. En fait c’était même la première fois que quelqu’un restait dormir chez lui. L’appartement avait beau être très grand, il n’avait pas aménagé de chambre d’ami, étant donné qu’il n’était pas très sociable. Quand il vivait encore chez ses parents, il n’avait jamais osé inviter qui que ce soit à la maison et de toutes façons, tout le monde avait peur de cette maison où vivait le monstre le plus fort d’Ikebukuro… et depuis qu’il habitait ici, il n’avait pas eu vraiment d’amis. Quand à ses conquêtes, elles ne rentraient pas chez lui, il était allé chez elles ou ils se voyaient dans des endroits neutres… Peut-être parce qu’il n’y avait jamais cru où qu’il n’avait rien ressenti. Bref ce soir, c’était une première pour lui et il espérait ne pas faire de bourbe non plus.

Il se redressa de la gamelle de croquettes après avoir fait une caresse à son chat affamé. Bon il ne l’avait pas vexée ou offensée avec son histoire de dormir dans son lit… Tant mieux. Elle bougeait ? Tant qu’elle ne le prenait pas pour un punching ball ça irait… Et si elle le réveillait à coup de coups de pieds, il irait dans son canapé, pas grave.

« De rien… Pas de problème… »

Il se demandait s’il y avait un fichier centralisé avec tous les tueurs à gages, une sorte de registre dans lequel les gens qui souhaitaient la mort de quelqu’un pouvaient piocher un contact proche géographiquement de leur cible. Si cela existait, c’était possible de trouver qui était le deuxième tireur sans doute. Mais pour remonter au commanditaire ? Il eut un petit soupir. Qui voudrait donc le tuer ? Le kidnapper pour lui soutirer plein d’argent, pourquoi pas ? Mais le tuer ? Ça servirait à quoi ? Il n’avait pas de testament encore, mais il était évident que c’était sa famille qui hériterait de ses biens. Et sa famille n’aurait jamais lancé un tueur à ses trousses. Ses parents l’adulaient, son frère l’aimait et passait son temps à veiller à ce qu’il ne meure pas. C’était totalement illogique.

Il lui alluma l’ordinateur et rentra le mot de passe, au cas où elle ne saurait pas l’épeler. C’était commun de mettre le nom de son animal de compagnie pour bloquer l’accès de son ordinateur, ce qui l’était un peu moins, c’était le nom de l’animal lui-même. En général les gens choisissent des noms très courts et commun pour leurs animaux, pas Yuigadokusonmaru. Une fois cela fait, il partit à la salle de bain, suivi par le petit Yuiga en personne, qui avait visiblement compris que c’était l’heure de retourner dans son lavabo. Il se regarda dans le miroir et ne pu s’empêcher de se dire qu’il faisait peur. On aurait dit un costume… Ses vêtements étaient déchirés à plusieurs endroits, son visage était éraflé et couvert du sang de Mayura, ses cheveux encore mouillés collaient à son visage et il avait l’air terriblement fatigué. Il se déshabilla rapidement, content de se débarrasser de ces vêtements qui collaient, puis prit une douche…salvatrice. En ressortant, il était un peu plus présentable au moins. Il s’attacha les cheveux et noua la serviette autour de sa taille puis alla dans sa chambre se mettre en pyjama. Simple t-shirt et caleçon, comme il avait prêté à Mayura.

Après avoir mit ses affaires sales dans le panier à linge, il retrouva la jeune fille dans le salon, elle paraissait soucieuse… Kasuka se demandait si elle n’avait pas eu une mauvaise nouvelle par-dessus le marché. Mais bien sûr, il ne demanderait pas.

« C’est beau pas vrai… Tokyo la nuit… »

Mais bon, peut-être qu’ils feraient bien d’aller se coucher maintenant. Il regarda la box de sa TV qui annonçait 2h du matin. S’il travaillait le lendemain, il n’aurait pu dormir qu’une heure en fait, parce que souvent les tournages commençaient à 4h du matin. Enfin quand on dit les tournages, c’est plutôt la préparation aux tournages. Mais bon, il espérait que le manager ne l’appellerait pas affolé pour lui demander ce qu’il se passe. Peut-être qu’il devrait éteindre ses téléphones pour la nuit. Bonne résolution. Il le fit puis prit la direction de sa chambre.

« Tu sais où est ma chambre et réveille moi quand tu te lèves demain matin…Bonne nuit Mayura… »

Et il se laissa tomber sur son lit, se mettant bien sur le côté au lieu de se mettre au milieu comme d’habitude, et fut rejoint quelques secondes après par Yuigadokusonmaru qui prenait place dans le creux de son dos. Il lui donna une petite caresse et quelques secondes plus tard, il s’endormait à nouveau.
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