Rien de plus naturel, je n'ai pas un physique qui sort de l'ordinaire. Je fais 1m80, je suis blond, les cheveux légèrement en bataille et courts jusqu'au cou. Mes yeux sont marrons clairs, mon nez est fin tout comme mes lèvres sont fines. J'ai des tatouages je ne sais même plus où, je n'ai même pas envi de les compter, ni d'en parler d'ailleurs, voyez-vous. Niveau vestimentaire je mets un peu de tout en général, j'aime bien mettre des hauts à capuches, peut-être pas en été par contre... Dans tout les cas, de loin, vous auriez l'illusion d'un gentil homme souriant qui a sa bonne vie pépère, et une fois de près, vous verrez que vous vous êtes un peu trompé. Ce n'est pas grave, on fait tous des erreurs. Ensuite je suis à moitié pudique ; c'est-à-dire que je déteste me montrer nu face aux autres. Bon des piques des j'en ai bien reçus comme " Oh t'as peur de te montrer nu, parce que t'es complexé par ton objet précieux ? " Bah celui-là, il a perdu la vue, ne me demandez pas comment surtout. Donc les réflexions, gardez-les vous, enfin je vous aide juste pour que vous ne perdiez pas la vue non plus, ce serait dommage de finir aveugle si jeune, ou vieux si vous êtes un homme de cro-magnon bien périmé. Sinon je fais du sport, et je pratique toujours la boxe. Eh oui, puis s'il vous plait, arrêtez le vieux clicher du coiffeur de pauvre tapette, je n'en suis pas un. Bisexuel ok, mais pas une nunuche, qu'on soit bien d'accord sur ce point là. Parce que sinon la nunuche elle t'en donnera des coups, tu verras qu'elle est bien loin d'être faible. Ça choque au départ de savoir que je suis coiffeur, non mais parce que pour certain, je n'ai pas une attitude de fillette, et que je fais de la boxe, bon ben... Ok ok, que veux-tu que je te dises ? Je pense qu'on va s'arrêter là, je n'aime pas parler de mon physique, j'ai pas forcément de complexe mais j'ai rien à dire dessus, ça fait genre ouais-je-me-la-pète, alors bon je fais que me décrire, même si c'est la chose la plus difficile qu'on m'ai demandé jusqu'à présent. Si si, je vous assure...

...D'accord. Premièrement je suis un gars qui préfère se la faire discret, vous voyez le genre ? Je suis pas le type qui aime la provocation et qui veut faire son macho-macho-man. Ces gars là me dégoûtent. En plus, tu ne sais pas pourquoi, mais ils sont tous presque les mêmes, j'sais pas si t'as remarqué toi aussi. La casquette à l'envers, le jogging bien baissé en dessous du cul. Bientôt ces gars-là porteront plus de pantalon moi je vous le dis, à croire qu'ils font ça parce que ça fait classe, ou pour attirer l'oeil des filles. Si c'est ça, je mange ma main - quand je deviendrai cannibale, c'est-à-dire : jamais - Bref passons de ces sales types presque chauve au crâne rasé sur les côtés avec leur dos penché comme si pendant leur année en primaire leur cartable étaient tellement lourd que ça leur a provoqué ce genre de chose, m'enfin. Pauvre d'eux.

J'ai de légères tendances à devenir lunatique, c'est-à-dire changer d'humeur et de comportement dans n'importe quel moment. Ah oui... Les gens ça n'aiment pas les lunatiques, c'est vrai. Ça peut être agaçant, mais ça devrait passer, tant que je n'en suis pas un de complet. Je ne suis pas très expressif, enfin en temps normal. On pense toujours que je tire la tronche, j'ai souvent les sourcils froncés, même si je ne le remarque pas à vrai dire. Par contre quand on m'énerve, ou quand on me cherche je reste pas indifférent, même si j'essai j'essai mais... ça ne marche pas toujours. De toute manière avec les cons, non, je n'ai même pas à me contrôler je me lâche pour leur foutre la raclée, et ensuite leur montrer qu'ils auraient mieux fait de la fermer au lieu de l'ouvrir pour dire n'importe quoi. - Ouais, ceux que j'ai déjà vus et qui ne m'aiment pas, s'amusent à me casser les cou... bonbons avec mon métier. - Par contre quand je perds, c'est vrai que mon égo en prend un gros coup, ben ouais, je ne suis pas comme cet chose nommé superman, je ne suis pas invincible. Bon on me cherche voilà, le soir quand je rentre dans mon appartement je dois toujours avoir des cons qui se pointent en bas de chez moi, je n'ai pas la vie facile tout les jours, mais on s'y fait, que voulez-vous. Je me dis qu'il y a pire que moi et ça passe. Surtout ne me traitez pas de victime, s'il y a bien une chose que je déteste c'est de me faire traiter de lâche, de faible, de victime, de soumis. Vous êtes prévenus, d'accord ? Puis si vous aviez toujours des doutes, je vous prouverai le contraire, mais ne vous plaignez pas, hein..

On me dit souvent que je suis quelqu'un de froid, de non sentimental, quelqu'un qui a un coeur de pierre. Oui ben ça, ce sont les apparences, évidement. D'accord je le suis, et j'ai tendance à le regretter parfois. Mais on ne peut pas changer la personne, du moins pas moi en tout cas. Au fond oui, je sais apprécier, je sais aimer, je sais défendre etc... Je sais montrer mes sentiments ! Mais pas dans des cas inutiles, si vous voyez ce que je veux dire. Et c'est peut-être ça mon défaut, de ne les montrer que dans des moments importants ou très grave, voir même trop tard. C'est con... Je dois vraiment dire ce que je pense, ce que je ressens quand la personne doit crever. Mais ça, je vous en parlerai plus bas. Pour résumer et pour ne rien vous cachez autre chose pour le moment, je ne m'exprime pas assez, pour rester fort, j'ai toujours été comme ça, c'es tout. C'est difficile à décrire et à en parler, mais c'est mes manières de penser, après, vous comprenez, ou non.

J'ai un père, une mère, pas de soeur, pas de frère ni de chien et autre animal de compagnie. Actuellement je vis seul, dans un appartement paumé. Les voisins font du bruits comme ils peuvent : la musique à donf, soirées entre potes, les bruits sous la couette etc... Et imaginez moi à côté ça donne : Sur mon petit fauteuil en train de lire un manga, ou voir même en train de dormir sur le canapé devant la télévision. Et encore, rare sont les fois où j'arrive à trouver le sommeil... Mais ce n'est pas de ma vie actuel dont je vais vous parlez.

Je me rappelle qu'à mes douze ans, j'étais dans un collège complètement banal. Je me rappelle aussi que j'avais un bon paquet d'haribos ( = élèves) qui m'aimaient, comme d'autres paquets d'épinards surgelées qui ne m'appréciaient pas. Vous savez, je n'étais pas exactement comme je le suis maintenant : avant j'étais beaucoup plus souriant que ça, et j'allais plus facilement vers les autres. Vous savez j'étais même le genre de garçon qui dit bonjour à des inconnus - oui oui, à 12 ans - J'avais un très bon ami aussi, Nori, il ne la faisait à l'envers à personne, il était incapable de mentir et de trahir. Mais il prenait tout au sérieux, il était vexé/blessé par ce qu'on pouvait lui dire qui n'était pas méchant, c'était lui qui prenait tout comme des reproches. Ensuite, il était incapable de se défendre, ni pour son cas ni pour le mien. C'était toujours moi qui faisait le premier pas pour ne pas se laisser ridiculiser. Il me remerciait, et moi je lui souriais. Bien entendu que j'avais envi qu'il se bougeait un peu le cul, qu'il arrête de faire sa petite mauviette. Mais il était trop timide et peureux, ça pouvait se comprendre et c'était loin d'être simple pour lui. Deux bien différents caractères, bien qu'on était tout les deux sympathiques à l'époque. Je ne lui faisais aucun reproche, je gardais ce que j'avais sur le coeur pour moi de peur de le blesser, je savais aussi qu'il irait mal le prendre... et pleurer. Bon sang, ce n'était pas facile.

Il fut aussi une période où il a voulu se retourner contre moi un jour où l'autre, je ne sais même pas pourquoi, il avait complètement pété un câble. - Je ne sais pas ce que sa mère lui foutait dans les céréales les matins... - Il a commencé à m'insulter, à me faire des blagues et à me frapper avec ses nouveaux alliés. Genre de personne qui ne faudrait jamais fréquenter si tu ne veux pas finir en taule plus tard. Ces gars-là lui ont certainement retournés le cerveau, je ne sais pas ce qu'ils lui ont dit, mais en tout cas ça semblait bien marcher, et comme par hasard ses nouveaux amis étaient mes pires ennemis, eh bah... J'étais surprit, et complètement largué par mon meilleur ami. Au lieu d'aller lui demander les raisons de ce changement si soudain, j'ai préféré laisser faire, je ne lui ai rien dit, je ne l'ai même pas arrêter dans ce qu'il me disait. Je me suis dit qu'il avait aussi peut-être des soucis personnels, dans sa famille, quelque chose qui est arrivé ; d'où le changement de son comportement. Et donc qu'il avait besoin d'extériorisé tout ceci sur moi. J'étais réellement fort psychologiquement pour un gamin de douze ans. Mais j'avais perdu un ami, sans savoir pourquoi. Je ne comprenais pas. A partir de là j'ai encore plus mûri au fil des années, et Nori est revenu vers moi l'an d'après. J'étais peut-être encore con, mais je l'ai pardonné très facilement, je ne lui en voulais pas tant que ça. J'oubliais rapidement certaines choses, alors cette histoire là à mes treize ans, elle était bien cachée dans un coin de mon cerveau. Voir même s'il elle existait.

On a fait de longue années de notre scolarité ensemble, on s'est retrouvé au même lycée, mais dans différente classe, j'avais choisis une orientation qui pour moi me paraissait faisable, je ne voulais vraiment pas chercher compliquer. J'étais plus dans la pratique tandis que lui était dans tout ce qui était basé sur le littéraire. Je n'avais aucune envie de m'intégrer avec la classe : et je sais que ne pas faire d'efforts, poussent à ce que les autres ne t'apprécient pas par la suite. Sauf qu'il y avait quasiment que des filles dans ma classe et la moitié craquait sur moi, alors bon. A chaque sonnerie Nori et moi on se retrouvait dans la cour, il me racontait toujours ce qu'il avait apprit de nouveau, avec qui il s'entendait bien et d'autre pas, il n'avait pas réellement changé. A mes 18 ans, la dernière année, il est sortit avec une fille, plutôt très mignonne : les yeux bleus, les cheveux châtain et elle avait l'air assez réservée. J'avais échangé quelques mots avec elle, j'avais pu faire connaissance, elle lui ressemblait plutôt bien. Puis pendant la semaine, une soirée a été organisé par une personne populaire de ma classe, elle m'avait également invité et a même dit que je pouvais inviter qui je voulais, alors évidement j'avais choisis Nori et sa petite amie. Au fond, je n'avais pas réellement envi d'aller à cette soirée, vous savez la danse, la musique très fort, le monde, et tout c'est pas mon truc. Je préfère être seul en général, mais je me suis dit que je ferai un peu tâche de ne pas y aller, alors pourquoi pas.

J'étais venu en moto, et je n'étais visiblement pas le seul. Une fois entré dans la salle, il y avait comme je m'y attendais beaucoup de lumière, beaucoup de son et beaucoup de monde. C'était un peu gênant tout ça, j'étais complètement perdu au milieu de ce monde. Comment ça devait se passer ? A qui aller parler ? Dix minutes à chercher, j'aperçois enfin la petite amie de Nori : Elle était complètement magnifique pendant cette soirée, mais elle l'était aussi en temps normal. Elle s'avança vers moi timidement, cachant ses deux mains derrière son dos tout en baissant les yeux vers le sol :

" - A-Alors, on danse ? "

" - Heu... Je veux bien, même si je suis plutôt nul. Mais où est Nori ? "

" - Ah on est rentré ici ensemble mais après je l'ai perdu de vue... "

Elle finissait cette phrase par un sourire, et attrapa mes mains pour les poser sur ses hanches. Ça devenait légèrement gênant, comment une fille réservé oserait-elle faire ça ? Peut-être se sentait-elle plus à l'aise. Elle commençait à se déhancher, la musique venait de changer, c'était devenu sensuel, alors elle tentait de danser avec le rythme, ce qui allait parfaitement avec la musique. Elle se collait à moi glissant ses mains autour de mon cou, me regardant bien dans les yeux tout en souriant. Je sentais légèrement le rouge me monter aux joues. Le contact féminin comme ça c'était...plutôt rare. Elle collait notamment sa poitrine contre mon torse, et soufflait au creux de mon cou. C'était agréable, mais ça devenait légèrement bizarre quand même, non ? Ainsi pendant ce petit moment " intime ", j'aperçus Nori un verre d'alcool dans la main, en train de nous zieuter. Comme moi, elle l'avait aussi remarquée, mais ne semblait complètement pas gêner dans ce qu'elle faisait, et ça devant son petit ami, qui lui restait planter sans même venir nous couper. Pourquoi je ne la repoussais pas moi ? Ce n'est pas ma petite amie, alors pourquoi je la laisse faire alors que Nori bouillait de rage ? Franchement je ne sais pas, l'homme se laissait peut-être trop envoûter par la femme. Par la suite nous continuâmes, si elle allait trop loin je l'arrêterai, je ne pouvais pas me permettre ce genre de chose, et devant Nori en plus... Celui-ci s'avança vers nous et tendis la main :

" - Akira passe moi les clefs de ta moto s'il te plaît, je ne me sens pas bien... "

" - Ah... ? T'es pas bourré j'espère ? "

Il fit non de la tête, et je lui donnai mes clefs. D'habitude c'est interdit de passé une moto de cette manière enfin bon... J'espérais qu'il n'avait pas abusé de l'alcool et qu'il irait pas faire n'importe quoi. Voilà que par la suite se fut très tard, il était deux heures du matins, bien avant elle et moi nous bûmes quelques verres, mais peut-être pas réellement avec modération... Nous nous sommes ensuite isolés dans un coin, puis dans une pièce et nous avons fermés à clefs. Devinez la suite... J'étais ivre, mais elle semblait moins l'être que moi. Elle commençait à se déshabiller et je me suis déshabillé et nous avions ensuite "coucher" ensemble. Visiblement elle avait même tout prévu, vus qu'elle avait un préservatif... Manipulatrice, elle se serait servi de Nori pour... m'aborder ?

Après ça je l'ai énormément regretté. Je vous jure je crois que c'est la connerie la plus énorme que j'ai pu faire. Faire ça à mon meilleur ami... Et je n'allais pas accuser l'alcool pour me défendre, il ne fallait tout simplement pas en prendre surtout en la présence de mademoiselle sachant qu'elle avait commencé à me chauffer bien avant. J'étais juste idiot, voilà, c'est tout. Le lendemain je me retrouve chez moi, je ne sais même pas comment. Elle m'a racontée au téléphone que j'étais tellement bourré, par la suite que je m'étais endormis dans la pièce, alors c'était elle qui m'avait ramenée avec un peu d'aide de la part des autres. J'y pensais... Et ma moto ? Je m'étais rapidement habillé pour me rendre chez les parents de Nori, et ainsi savoir ce qu'il en avait fait. Lorsqu'on m'ouvrit la porte, la femme était en pleure, et j'entendis une vieille voix viril hurlée : " J'espère que c'est pas ce salopard d'Akira, sinon je le tue sur le champ !!! " La femme, ou plutôt sa mère m'annonça qu'il était à l'hôpital suite à un accident de moto. Moto évidement qui était la mienne... Je n'ai même pas prit le temps de m'excuser auprès de la femme, et tout ce qu'il faudrait pour lui montrer combien j'étais désolé, que je me rendis immédiatement dans l'hôpital le plus proche. Ainsi je demandais la chambre où se trouvait Nori, et m'assis à côté de lui en prenant sa main, la secouant..


" - Nori !! Nori... ?! Hé ! C'est Akira, réponds moi je t'en supplie... ! "

Il avait des appareils bizarre sur lui, il avait les yeux fermés, il était allongé, il souriait presque, il était aussi gravement blessé à la gorge. Il... Il... Non... J'entendis derrière la porte, l'une des femmes dire que son coeur était très faible, et que les chances d'y survivre étaient quasiment impossible, quelques points vitaux ont étés touchés lors de son accident... Ce n'est pas vrai... Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?! Putain ! Qu'est-ce qu'il m'a prit de lui donner les clefs ?! Il allait pas bien, il était peut-être bourré ou il a juste voulu faire une connerie ! J'avais eu une mauvaise impression, j'avais vus juste dès le départ et comme un imbécile je lui ai quand même donné... Mais qu'est-ce qui t'arrive Akira... t'as vus ce que tu as fais... t'as vus...

" - A-Akir..a ? "

Il prononçait mon nom de sa voix très faible et déraillé. Il me souriait légèrement, du moins il tentait de le faire... Il a sûrement dû voir ses parents avant, mais pourquoi n'étaient-ils pas rester auprès de lui ? Je m'en voulais énormément, ce n'était surtout pas moi qu'il voulait voir, non il avait dû me haïr, il avait ses propres raisons pour ça, et notamment ce qu'il s'est passé, ça n'arrangeait pas les choses... mais ça il ne le savait pas, je ne sais pas si je devrais lui en parler ou non, vus dans l'état qu'il était à présent...

" - Nori ? Nori ? Tu m'entends ? Ne parle surtout pas ! Je sais que tu veux me dire des tas de chose, mais n'aggrave pas ton état s'il te plaît... Je suis désolé, putain j'ai été trop con je te jure... Je m'en veux... J'aurai dû la repousser, jamais j'aurai pensé que t'en arriverai là, vraiment je... "

" - N...A..ki...A..je..t'en..ve..pas... "

Je serrai sa main et la posais contre mon coeur, les larmes commençaient à me monter aux yeux. Je me mordais violemment la lèvre pour ne pas craquer devant lui, je ne devais pas... Je devais le rassurer... Il allait obligatoirement survivre, oui. Il ne pouvait pas mourir comme ça, pas à cause d'une fichu moto... pas à cause de ce jour... Je levais les yeux vers lui, le regardant de mon air le plus désolé possible, lui il me souriait, il voulait certainement me rassurer aussi.

" - Aki...écou.. Je.. pas jal...oux..toi...ma..mais... d'...elle.."

" - Ne parles plus s'il te plaît... S'il te plaît... S'il te plaît... "

Il était jaloux d'elle... ? Cela voudrait-il dire que... D'un coup il essayait d'inspirer de son mieux, voulant certainement m'annoncer une chose, son sourire disparaissait et ses larmes venaient s'installer sous ses yeux.

" - Ak..ira... A...kira ! Akira ! Je t'ai- "